More than 200 homeless people – mostly migrants – settled on the square in front of the district town hall on Tuesday evening. This Wednesday morning, the City of Paris organized a shelter operation. The town hall and the association Utopia 56 denounce the inaction of the State.
They had promised to stay «until they get a roof» in Île-de-France, according to Utopia 56. Tuesday evening just before 8pm, after the end of the winter break, the association and the collective of families «Struggle for Sustainable Housing» organized the occupation of the square in front of the town hall of the 20th district by more than 200 homeless people. «We arrived in small groups, with backpacks and survival blankets«, recounts Nathan Lequeux, coordinator of Utopia 56 Paris.
200 people in families, including 78 children, settle in front of the town hall of the 20th in Paris and will stay there until they get a roof.
They have been left outside all winter, enough is enough. Solutions exist, the State must, finally, put them in place. @Mairiedu20 @Prefet75_IDF pic.twitter.com/QASChw2Gag
— Utopia 56 (@Utopia_56) April 1, 2025
«For several weeks, these homeless people have been bounced from emergency accommodation to emergency accommodation. The idea of this action was not to target the town hall of the 20th district, but to use it as a lever for action and visibility, to demand the rights of these people to sustainable housing from the authorities. When an action is carried out in front of a place belonging to the State, there is just repression in response«, he explains.
Among those who came to settle on the square, Nathan Lequeux indicates that there are some French nationals, but the majority are migrants from West Africa. Families, single women… The head of the association also mentions the presence of «25 unaccompanied minors«, aged between 13 and 17. Young girls present during the occupation of the Gaîté Lyrique, and recently evicted, he recounts.
12 hours after the start of the installation, agents from the City of Paris organized a shelter operation via the metro, around 7am this Wednesday morning. «We were surprised, it was very quick. We had discussed with elected officials on site. While the prefecture usually only sends the police, the town hall worked hard to find a solution. It’s not ideal, but these people are no longer on the streets and it will help relieve our own emergency accommodations and take care of other people who come to us«, reacts Nathan Lequeux.
VICTORY. The places exist: the 200 people in families that the State left outside all winter and who were gathered yesterday in front of the town hall of the 20th, have been taken to a gymnasium. They will be able to rest there before being directed towards long-term solutions.
— Utopia 56 (@Utopia_56) April 2, 2025
Jemima, a woman who lives alone on the streets, is among the people taken to shelter in a gymnasium in the 15th district. «There are no beds set up or equipment, but we were welcomed on a basketball court. We are told to call 115 regularly, for now there are no long-term solution leads, we are waiting for more information«, says this delegate of the collective «Struggle for Sustainable Housing», this Wednesday noon.
«I was sleeping outside. I have a child who is placed in Bordeaux. When you sleep outside, it’s very difficult, there are dangers. People try to violate women«, says this woman of Congolese nationality, who arrived in France in 2016 and went through Utopia 56’s emergency accommodations.
«We do not let children and women sleep outside«, reacts on the side of the City Léa Filoche, the deputy in charge of solidarity and emergency housing, among other things. «We asked the State, which responded that it would not act. We took our responsibilities, once again. It is urgent that the State, which is responsible for emergency housing issues, applies its own laws«, she asserts.
«The system is saturated, more places need to be created. These are dramatic situations, it’s unbearable. With these families who will stay in a gymnasium like in this case, the conditions are not satisfactory. We advise these people to call 115 every day to continue to be counted and hope one day for proposals, which are generally not long-lasting. Des prises en charge pour deux ou trois nuits sont discutées«, mentionne l’adjointe.
Selon Léa Filoche, en plus des 260 personnes mentionnées, plus de 750 individus sont déjà hébergés dans des lieux municipaux à Paris, dont 223 enfants. L’adjointe souligne également «le manque de politiques publiques contre la précarité et la pauvreté» et encourage à «régulariser les personnes qui sont sur le territoire national sans droit ni titre alors qu’elles y vivent, qu’elles y sont scolarisées, qu’elles y travaillent ou qu’elles y payent des impôts«.
Quant à Utopia 56, Nathan Lequeux appelle l’Etat à mener des réquisitions. «Il y a 120 000 logements vides à Paris et 416 000 en Île-de-France«, indique le responsable associatif, en précisant qu’»il y aurait autour de 5000 personnes à la rue à Paris selon les estimations«.
Contactée, la préfecture d’Île-de-France confirme que cette «mise à l’abri a été réalisée par la Ville de Paris«, mais n’a pas répondu à nos questions. De son côté, la préfecture de police de Paris n’a pas non plus répondu à nos sollicitations.
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Plus de 200 sans-abris – en majorité des personnes migrantes – se sont installés mardi soir sur le parvis de la mairie d’arrondissement. Ce mercredi matin, la Ville de Paris a organisé une opération de mise à l’abri. La mairie ainsi que l’association Utopia 56 dénoncent l’inaction de l’Etat.
Ils avaient promis de rester «jusqu’à obtenir un toit» en Île-de-France, selon Utopia 56. Mardi soir peu avant 20h, après la fin de la trêve hivernale, l’association et le collectif de familles «Lutte pour un logement durable» ont organisé l’occupation du parvis de la mairie du 20e arrondissement par plus de 200 sans-abris. «On est arrivés par petits groupes, avec des sacs à dos et des couvertures de survie«, raconte Nathan Lequeux, coordinateur Utopia 56 Paris.
200 personnes en familles dont 78 enfants s’installent devant la mairie du 20e à Paris et y resteront jusqu’à obtenir un toit.
Elles ont été laissé dehors tout l’hiver, trop c’est trop. Des solutions existent, l’Etat doit, enfin, les mettre en place. @Mairiedu20 @Prefet75_IDF pic.twitter.com/QASChw2Gag
— Utopia 56 (@Utopia_56) April 1, 2025
«Depuis plusieurs semaines, ces personnes à la rue se font ballotter d’hébergement d’urgence en hébergement d’urgence. L’idée de cette action n’était pas de cibler la mairie du 20e arrondissement, mais d’en faire un levier d’action et de visibilisation, pour réclamer les droits de ces personnes à un hébergement durable, auprès des pouvoirs publics. Quand une action est menée devant un lieu appartenant à l’Etat, il y a juste de la répression en réponse«, explique-t-il.
Parmi ceux venus s’installer sur le parvis, Nathan Lequeux indique qu’on compte certaines personnes de nationalité française, mais qu’il s’agit en majorité de personnes migrantes originaires d’Afrique de l’Ouest. Familles, femmes seules… Le responsable de l’association cite aussi la présence de «25 mineures non accompagnées«, âgées entre 13 et 17 ans. Des jeunes filles présentes lors de l’occupation de la Gaîté Lyrique, et récemment expulsées, retrace-t-il.
12 heures après le début de l’installation, des agents de la Ville de Paris ont organisé une opération de mise à l’abri via le métro, vers 7h ce mercredi matin. «On était surpris, c’était très rapide. On avait discuté avec des élus sur place. Alors que la préfecture n’envoie en général que la police, la mairie s’est démenée pour trouver une solution. Ce n’est pas idéal, mais ces personnes ne sont plus à la rue et ça va permettre de désengorger nos propres hébergements d’urgence et de prendre en charge d’autres personnes qui se présentent à nous«, réagit Nathan Lequeux.
VICTOIRE. Les places existent : les 200 personnes en famille que l’Etat a laissé dehors tout l’hiver et qui étaient rassemblées hier devant la mairie du 20e, ont été emmené dans un gymnase. Elles vont pouvoir s’y reposer avant des orientations vers des solutions long terme.
— Utopia 56 (@Utopia_56) April 2, 2025
Jemima, une femme qui vit seule dans la rue, fait partie des personnes mises à l’abri, dans un gymnase du 15e arrondissement. «Il n’y a pas de lits installés ni de matériels, mais on a été accueillis sur un terrain de basket. Les sans-abris, en majorité des personnes migrantes, se sont installés sur le parvis de la mairie d’arrondissement dans l’attente d’obtenir un toit en Île-de-France. L’association Utopia 56 et le collectif «Lutte pour un logement durable» ont organisé cette action après la fin de la trêve hivernale. Plus de 200 personnes, dont 78 enfants, ont pris part à cette occupation pour demander des solutions concrètes face à la précarité et à l’absence de logement durable.
Nathan Lequeux, coordinateur Utopia 56 Paris, décrit l’arrivée des sans-abris par petits groupes avec des sacs à dos et des couvertures de survie. Ils ont décidé de rester sur place jusqu’à ce que des mesures concrètes soient prises pour les héberger de manière pérenne. Cette action vise à mettre en lumière la situation de ces personnes vulnérables et à interpeller les autorités publiques sur leurs droits fondamentaux à un logement décent.
La déléguée du collectif «Lutte pour un logement durable» souligne l’importance d’appeler le 115 régulièrement pour signaler sa situation, même si pour l’instant, il n’y a pas de solutions à long terme en vue. Les sans-abris, dont beaucoup sont des familles avec des enfants, se retrouvent dans des conditions de vie dangereuses, exposés à des risques tels que l’agression et le viol.
Léa Filoche, adjointe en charge des solidarités et de l’hébergement d’urgence à la Ville de Paris, déplore l’inaction de l’État face à cette crise humanitaire. Elle souligne l’urgence de créer davantage de places d’hébergement et de mettre en place des solutions durables pour répondre aux besoins de ces personnes marginalisées. Elle appelle également à une régularisation des personnes sans droit ni titre sur le territoire national, mais qui contribuent activement à la société.
Utopia 56, par la voix de Nathan Lequeux, demande à l’État de réquisitionner les logements vacants pour héberger les sans-abris. Selon lui, il y a suffisamment de logements inoccupés à Paris et en Île-de-France pour mettre fin à la crise du logement. Cette action vise à sensibiliser sur la précarité croissante des personnes sans-abris et à exiger des mesures concrètes pour les aider à sortir de la rue.
La préfecture d’Île-de-France confirme que la mise à l’abri des sans-abris a été réalisée par la Ville de Paris, mais n’a pas donné de réponses détaillées sur la situation. L’absence de réponses des autorités compétentes souligne l’urgence de la situation et la nécessité d’agir rapidement pour protéger les plus vulnérables de notre société. Lorsqu’une action est menée devant un lieu appartenant à l’Etat, la réponse est généralement répressive», explique-t-il.
Parmi les personnes installées sur le parvis, Nathan Lequeux mentionne la présence de certains français, mais principalement de migrants originaires d’Afrique de l’Ouest. Il y a des familles, des femmes seules et même «25 mineures non accompagnées» âgées de 13 à 17 ans, qui étaient présentes lors de l’occupation de la Gaîté Lyrique et récemment expulsées, selon ses dires.
Douze heures après le début de l’installation, des agents de la Ville de Paris ont procédé à une opération de mise à l’abri via le métro, vers 7 heures ce mercredi matin. «Nous avons été surpris, c’était très rapide. Nous avions discuté avec des élus sur place. Alors que la préfecture envoie généralement seulement la police, la mairie s’est mobilisée pour trouver une solution. Ce n’est pas parfait, mais ces personnes ne sont plus à la rue et cela va permettre de libérer nos propres hébergements d’urgence et de prendre en charge d’autres personnes qui se présentent à nous», réagit Nathan Lequeux.
Jemima, une femme sans-abri, fait partie des personnes mises à l’abri dans un gymnase du 15e arrondissement. «Il n’y a pas de lits installés ni de matériel, mais nous avons été accueillis sur un terrain de basket. On nous dit d’appeler le 115 régulièrement, pour l’instant il n’y a pas de solutions à long terme, nous attendons plus d’informations», indique cette déléguée du collectif «Lutte pour un logement durable», ce mercredi midi.
«Je dormais dehors. J’ai un enfant placé à Bordeaux. C’est très difficile de dormir dehors, il y a des dangers. Des gens essaient de violer les femmes», raconte une femme d’origine congolaise, arrivée en France en 2016 et passée par les hébergements d’urgence d’Utopia 56.
«Nous ne laissons pas des enfants et des femmes dormir dehors», réagit de son côté Léa Filoche, l’adjointe en charge des solidarités et de l’hébergement d’urgence. «Nous avons demandé à l’Etat d’agir, mais il a répondu qu’il ne le ferait pas. Nous avons pris nos responsabilités une nouvelle fois. Il est urgent que l’Etat, qui est responsable des questions d’hébergement d’urgence, applique ses propres lois», affirme-t-elle.
«Le dispositif est saturé, il faut créer plus de places. Ce sont des situations dramatiques, c’est insupportable. Avec ces familles qui vont rester dans un gymnase comme dans ce cas-là, les conditions ne sont pas satisfaisantes. Nous conseillons à ces personnes d’appeler le 115 tous les jours pour continuer à être recensées et espérer un jour recevoir des propositions, qui sont généralement de courte durée. Il s’agit de prises en charge sur deux ou trois nuits», ajoute l’adjointe.
Selon Léa Filoche, en plus de ces 260 personnes, plus de 750 personnes sont déjà hébergées dans des lieux municipaux à Paris, dont 223 enfants. L’adjointe pointe également «le manque de politiques publiques contre la précarité et la pauvreté» et appelle à «régulariser les personnes qui sont sur le territoire national sans droit ni titre alors qu’elles y vivent, qu’elles y sont scolarisées, qu’elles y travaillent ou qu’elles y paient des impôts».
Quant à Utopia 56, Nathan Lequeux demande à l’Etat de procéder à des réquisitions. «Il y a 120 000 logements vides à Paris et 416 000 en Île-de-France», indique le responsable associatif, précisant qu’il y aurait environ 5000 personnes sans-abri à Paris selon les estimations.
Contactée, la préfecture d’Île-de-France confirme que cette «mise à l’abri a été réalisée par la Ville de Paris», mais n’a pas répondu à nos questions. De son côté, la préfecture de police de Paris n’a pas non plus répondu à nos sollicitations. Please rewrite this sentence.
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