Dans le cadre du processus d’ouverture à la concurrence du réseau de bus de Paris et sa petite couronne, Île-de-France Mobilités a validé jeudi l’attribution de 37 lignes de bus à des concurrents de la Régie à partir de 2026. Une «privatisation» qui «porte le sceau du dumping social», alerte le syndicat.
La décision de confier ces lignes de bus à des concurrents de la Régie suscite des inquiétudes quant à l’impact sur les conditions de travail des employés du secteur. Le syndicat souligne que cette «privatisation» pourrait entraîner une détérioration des conditions de travail, un nivellement par le bas des salaires et une précarisation de l’emploi dans le secteur du transport en commun.
Cette ouverture à la concurrence est perçue comme une menace pour les salariés du secteur, qui pourraient être confrontés à une concurrence déloyale et à une pression accrue pour réduire les coûts. Le syndicat met en garde contre les conséquences sociales de cette décision, qui risque de fragiliser les travailleurs et de compromettre la qualité du service offert aux usagers.
En outre, cette privatisation soulève des questions quant à la gouvernance du réseau de bus de Paris et de sa petite couronne. La décision d’attribuer ces lignes à des acteurs privés remet en cause le rôle de la Régie en tant qu’opérateur historique et pose la question de la pérennité du service public de transport en commun dans la région.
Le syndicat dénonce également le risque de «dumping social» associé à cette ouverture à la concurrence. En confiant ces lignes à des concurrents de la Régie, Île-de-France Mobilités pourrait favoriser des pratiques sociales préjudiciables aux salariés, telles que la baisse des salaires, la précarisation de l’emploi et la remise en cause des acquis sociaux des travailleurs du secteur.
En conclusion, l’attribution de 37 lignes de bus à des concurrents de la Régie marque un tournant dans l’organisation du réseau de transport en commun de Paris et de sa petite couronne. Cette «privatisation» soulève des préoccupations quant aux conditions de travail des employés du secteur et à la préservation du service public de transport en commun. Le syndicat appelle à une vigilance accrue pour garantir le respect des droits des travailleurs et la qualité du service offert aux usagers.
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