Près d’un millier de chauffeurs de taxis ont manifesté autour du ministère des Transports à Paris. Ils protestent contre les nouvelles conditions tarifaires du transport sanitaire et la concurrence des VTC.
Klaxons et fumigènes : des taxis «en colère» ont bloqué le boulevard Raspail et des rues adjacentes, dans le quartier très central du ministère des Transports.
Dans la capitale, ils étaient près d’un millier, selon la préfecture de police, qui a également fait état de 64 interpellations.
Après quelques pneus brûlés, de brèves échauffourées ont eu lieu en fin d’après-midi sur le boulevard Raspail avec les CRS, suivies de tirs de gaz lacrymogènes. Les taxis prévoient de revenir tous les jours cette semaine.
Près de 7 milliards d’euros pour le transport sanitaire
Des représentants des taxis ont été reçus par les cabinets de leurs différents ministères de tutelle, a indiqué le ministère des Transports, sans avancées selon la Fédération nationale du taxi (FNDT).
Un projet de l’Assurance maladie, approuvé vendredi par le gouvernement dans un arrêté, entend instaurer à partir du 1er octobre un modèle unique sur le territoire pour le transport des malades par les chauffeurs de taxis conventionnés.
L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).
Les taxis seront rémunérés sur la base d’un forfait de prise en charge de 13 euros et d’une tarification kilométrique.
«25 à 30% de chiffre d’affaires perdu»
«Nous avons rappelé la nécessité de cette convention», qui «s’inscrit dans un contexte économique contraint de maîtrise des dépenses de santé tout en garantissant une meilleure réponse aux besoins en transport sanitaire de l’ensemble de la population», a-t-on indiqué de source gouvernementale en fin de journée.
«Un comité de suivi est prévu par la convention avec une réunion d’étape post-mise en œuvre, le 30 juin 2026. Nous avons proposé d’anticiper et de prévoir un premier échange en amont de l’entrée en vigueur le 1er octobre prochain», a-t-elle ajouté.
«Nous ne partirons pas tant que nous n’aurons pas obtenu le retrait de cette convention», avait auparavant lancé à Paris Emmanuelle Cordier, présidente de la FNDT, revendiquant 3.000 manifestants dans la capitale lundi.
Aujourd’hui environ 85% des taxis font du transport conventionné de malades, selon la FNDT.
Éviter le coûteux transport à vide
«La nouvelle tarification sera favorable aux taxis conventionnés dans deux tiers des départements, notamment ruraux», avait assuré Marguerite Cazeneuve, n°2 de l’Assurance Maladie, en présentant la réforme la semaine dernière.
Dans le tiers restant, la Cnam veut notamment éviter que les taxis fassent du transport à vide, coûteux, via une coordination avec les hôpitaux pour grouper des patients sur des trajets proches.
Au niveau national, la police a recensé 65 actions mobilisant 7 500 taxis.
Les taxis prévoient de revenir tous les jours cette semaine.
Près de 7 milliards d’euros pour le transport sanitaire
Des représentants des taxis ont été reçus par les cabinets de leurs différents ministères de tutelle, a indiqué le ministère des Transports, sans avancées selon la Fédération nationale du taxi (FNDT).
Un projet de l’Assurance maladie, approuvé vendredi par le gouvernement dans un arrêté, entend instaurer à partir du 1er octobre un modèle unique sur le territoire pour le transport des malades par les chauffeurs de taxis conventionnés.
L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).
Les taxis seront rémunérés sur la base d’un forfait de prise en charge de 13 euros et d’une tarification kilométrique.
«25 à 30% de chiffre d’affaires perdu»
«Nous avons rappelé la nécessité de cette convention», qui «s’inscrit dans un contexte économique contraint de maîtrise des dépenses de santé tout en garantissant une meilleure réponse aux besoins en transport sanitaire de l’ensemble de la population», a-t-on indiqué de source gouvernementale en fin de journée.
«Un comité de suivi est prévu par la convention avec une réunion d’étape post-mise en œuvre, le 30 juin 2026. Nous avons proposé d’anticiper et de prévoir un premier échange en amont de l’entrée en vigueur le 1er octobre prochain», a-t-elle ajouté.
«Nous ne partirons pas tant que nous n’aurons pas obtenu le retrait de cette convention», avait auparavant lancé à Paris Emmanuelle Cordier, présidente de la FNDT, revendiquant 3.000 manifestants dans la capitale lundi.
Aujourd’hui environ 85% des taxis font du transport conventionné de malades, selon la FNDT.
Éviter le coûteux transport à vide
«La nouvelle tarification sera favorable aux taxis conventionnés dans deux tiers des départements, notamment ruraux», avait assuré Marguerite Cazeneuve, n°2 de l’Assurance Maladie, en présentant la réforme la semaine dernière.
Dans le tiers restant, la Cnam veut notamment éviter que les taxis fassent du transport à vide, coûteux, via une coordination avec les hôpitaux pour grouper des patients sur des trajets proches.
Au niveau national, la police a recensé 65 actions mobilisant 7 500 taxis.
Les taxis ont prévu de reprendre leurs activités quotidiennes cette semaine. Les représentants des taxis ont été reçus par les ministères concernés, mais selon la Fédération nationale du taxi, il n’y a pas eu de progrès. Un nouveau projet de l’Assurance maladie vise à mettre en place un modèle unique pour le transport des malades par les taxis conventionnés à partir du 1er octobre. Les taxis seront rémunérés selon un forfait de 13 euros et une tarification kilométrique. Malgré cela, la FNDT a insisté sur le retrait de cette convention avant de reprendre leurs activités.
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