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Annuler Se connecter L’avocat assure que son client n’a pas tué un musulman, mais la première personne qu’il avait trouvée, en raison de ses problèmes mentaux et de sa conviction qu’il devait tuer quelqu’un. Le suspect assure n’avoir «pas tué un musulman, mais la première personne qu’il avait trouvée», selon son avocat.

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Un homme brandissant une affiche "non à la haine contre les musulman-es" au rassemblement contre l'islamophobie, le 27 avril 2025.

L’avocat Giovanni Battista Salvietti décrit l’homme suspecté du meurtre d’Aboubakar Cissé comme étant quelqu’un souffrant de «problèmes mentaux» qui s’est levé «avec la conviction qu’il devait tuer quelqu’un». Selon l’avocat, le suspect, Olivier Hadzovic, nie avoir tué un musulman délibérément, affirmant qu’il s’agissait de la première personne qu’il avait rencontrée. Il nie également toute haine envers les musulmans ou l’islam.

L’avocat rapporte que le suspect, âgé de 21 ans et originaire des Balkans, a agi de manière impulsive, mais a également posté une vidéo insultant Allah depuis la scène de crime. Il semble avoir eu un comportement isolé ces derniers mois, se renfermant sur lui-même et ne parlant à personne. L’avocat a évoqué des problèmes mentaux potentiels, étant donné le comportement silencieux et taciturne du suspect.

Le suspect a également raconté sa fuite depuis la scène du crime jusqu’en Italie, où il s’est rendu aux autorités. Sa tante, musulmane, a été choquée par ses aveux et l’a encouragé à se rendre à la police. Il est actuellement en garde à vue en Italie et une extradition vers la France est prévue dans les prochains jours ou semaines.

Une audience au tribunal de Florence est prévue avant son extradition, où il sera mis en examen pour «meurtre avec préméditation en lien avec la race ou la religion de la victime». L’affaire continue de susciter l’émoi et l’incompréhension, alors que les autorités cherchent à comprendre les motivations et l’état mental du suspect dans cette affaire tragique.

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