Publié
Temps de lecture : 3min
Publié
Temps de lecture : 3min
Lors du dernier jour du procès entamé le 6 janvier, le premier des quatre avocats de l’ancien président de la République a répondu, mardi, aux réquisitions prononcées fin mars par le Parquet national financier.
«Vous apercevez le bout du tunnel.» Alors que le procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 touche à sa fin, mardi 8 avril, Jean-Michel Darrois est le premier des quatre avocats de l’ancien président de la République à s’adresser au tribunal correctionnel de Paris. Avant d’entrer dans la salle d’audience, il a confirmé à la presse, comme annoncé dès la fin des réquisitions, que le quatuor plaiderait la relaxe de leur client, qui n’a eu de cesse de clamer son innocence en trois mois d’audience. Peu après, Nicolas Sarkozy, accompagné de son épouse, Carla Bruni, a fait une arrivée remarquée. Deux de ses fils et son frère Guillaume se sont assis côte à côte pour le soutenir.
Le 27 mars, le Parquet national financier a demandé sept ans de prison, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité pour l’ancien président de la République. Jean-Michel Darrois cherche à atténuer l’impact de cette peine en rejetant les accusations portées contre Nicolas Sarkozy. Il affirme que le parquet cherchait à salir l’image de l’ancien président en utilisant des termes forts. Les magistrats accusent Nicolas Sarkozy d’être le cerveau derrière un prétendu pacte de corruption avec Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne électorale. Malgré la colère suscitée par ces accusations, Nicolas Sarkozy reste déterminé à prouver sa vérité. Il écoute attentivement sa défense et s’apprête à s’exprimer en fin d’après-midi. Le jugement sera ensuite mis en délibéré, à une date fixée à l’issue de l’audience. Before entering the courtroom, he confirmed to the press, as announced at the end of the prosecution’s closing arguments, that the defense team would plead for the acquittal of their client, who has continuously proclaimed his innocence throughout the three months of the trial. Shortly after, Nicolas Sarkozy, accompanied by his wife, Carla Bruni, made a notable entrance. Two of his sons and his brother Guillaume, who came to show support, huddled together on the benches.
On March 27, the National Financial Prosecutor’s Office (PNF) demanded seven years of imprisonment, a fine of 300,000 euros, and five years of ineligibility against the former President of the Republic. Jean-Michel Darrois’s goal is to shift the focus away from the «outrage» of this sentence, as well as what he perceives as intentionally inflammatory language used to tarnish Nicolas Sarkozy’s reputation. «The portrayal painted by the prosecution of my client is what’s truly concerning,» he stated on Tuesday afternoon. «By addressing the public, they sought to smear Nicolas Sarkozy,» he added in a terse tone. «They want to perpetuate an image of Nicolas Sarkozy as dishonest, a thug, greedy, and disrespectful of the laws of the Republic,» lamented the 77-year-old attorney, speaking slowly and struggling to capture the attention of his audience.
In their closing arguments, the magistrates of the PNF called for convictions for the 12 defendants and identified Nicolas Sarkozy as the «true decision-maker and instigator» of the «corruption pact» described as «unthinkable, unprecedented, and indecent,» forged with Libyan leader Muammar Gaddafi, labeled as «one of the most unsavory dictators.» They believed that the former President engaged in a «relentless quest for funding» driven by «overwhelming political ambition.» The PNF also alleged that Nicolas Sarkozy did not hesitate to rely on his associate Claude Guéant and his friend Brice Hortefeux to execute the corruption pact, with intermediary Ziad Takieddine acting as the «linchpin» before utilizing Libyan funds «for campaign expenses.»
These statements angered and outraged the former head of state, but did not break his spirit, according to his inner circle. During meetings with visitors in his offices on Rue de Miromesnil, the ex-president sometimes referenced the case of Captain Dreyfus, repeating his conviction that the truth would eventually come to light. On Tuesday, seated among the defendants, he listened attentively to his defense. He is scheduled to speak one final time in the late afternoon, along with his co-defendants. The verdict will then be deliberated upon, with a date set following the conclusion of the trial.
Publié
Temps de lecture : 3min
Lors du dernier jour du procès entamé le 6 janvier, le premier des quatre avocats de l’ancien président de la République a répondu, mardi, aux réquisitions prononcées fin mars par le Parquet national financier.
«Vous apercevez le bout du tunnel.» Alors que le procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 touche à sa fin, mardi 8 avril, Jean-Michel Darrois est le premier des quatre avocats de l’ancien président de la République à s’adresser au tribunal correctionnel de Paris. Avant d’entrer dans la salle d’audience, il a confirmé à la presse, comme annoncé dès la fin des réquisitions, que le quatuor plaiderait la relaxe de leur client, qui n’a eu de cesse de clamer son Deux de ses fils et son frère Guillaume se sont assis ensemble sur les bancs pour le soutenir.
Le 27 mars, le Parquet national financier (PNF) a requis sept ans de prison, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre l’ancien président de la République. Pour Jean-Michel Darrois, l’objectif est de minimiser l’extrême sévérité de ces peines et les attaques contre Nicolas Sarkozy. Il dénonce le portrait négatif dressé par le Parquet pour salir son client, déplorant qu’on veuille le dépeindre comme un individu malhonnête et irrespectueux des lois.
Les magistrats du PNF ont désigné Nicolas Sarkozy comme le cerveau du prétendu pacte de corruption avec Kadhafi, le qualifiant d’inconcevable et indécent. Ils affirment qu’il était obsédé par le financement de sa campagne électorale et qu’il a utilisé des amis et collaborateurs pour exécuter ce pacte. Ces accusations ont provoqué la colère de l’ancien président, mais il reste convaincu que la vérité finira par être révélée.
Nicolas Sarkozy écoute attentivement sa défense lors du procès et devra s’exprimer une dernière fois en fin d’après-midi, avant que le jugement ne soit mis en délibéré.
SOURCE
Deja una respuesta