Aujourd'hui, en Ukraine, 30 ans après la signature du mémorandum de Budapest, l'amertume est palpable. En Ukraine, plus de 30 ans après la signature du mémorandum de Budapest, l'amertume est encore très présente. Cependant, cette rancœur est davantage dirigée envers les États-Unis qu'envers la Russie, car on comptait sur Washington pour assurer notre protection, sachant que Moscou ne nous laisserait pas tomber aussi facilement. Il reste un goût amer pour les Ukrainiens de la 53e brigade mécanisée, qui regrettent d'avoir fait confiance aux grandes puissances et se sentent aujourd'hui trahis en payant de leur propre sang. La violation de cet accord par Vladimir Poutine lors de l'invasion de l'Ukraine a révélé la fragilité du mémorandum de Budapest.

En 1994, l’Ukraine a signé le mémorandum de Budapest en ratifiant le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en échange de son intégrité territoriale.

Publié le 28/03/2025 09:34

Mis à jour le 28/03/2025 09:34

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Un soldat ukrainien, novembre 2023. (ADRIEN VAUTIER / LE PICTORIUM / MAXPPP)

Les alliés européens de l’Ukraine étaient réunis, jeudi 27 mars, à Paris. Ils se sont prononcés à l’unanimité contre toute levée des sanctions imposées à la Russie, mais nombre de questions demeurent notamment quant aux futures garanties de sécurité pour Kiev.

L’Ukraine avait les moyens de dissuader Moscou de l’attaquer, sauf que Kiev a signé en 1994 le mémorandum de Budapest avec la Russie, le Royaume Uni et les Etats-Unis. Tous s’étaient alors engagés à respecter leur intégrité territoriale, leur indépendance et leur souveraineté en échange de l’abandon d’un arsenal nucléaire.

Un épisode de l’histoire qui résonne aujourd’hui dans l’esprit des Ukrainiens et notamment dans celui des soldats à Khrakiv. L’amertume est palpable parmi les soldats ukrainiens lorsqu’on évoque ce mémorandum de Budapest.

Valeri, 29 ans, de retour du front : «Je suis en colère.»

Il y a une colère plus grande envers les Etats-Unis qu’envers la Russie, car on attendait une protection de Washington alors qu’on savait qu’on ne pouvait pas compter sur Moscou. Nous savions que la Russie ne nous abandonnerait pas facilement. Plus de 30 ans plus tard, la signature du mémorandum de Budapest reste un douloureux souvenir pour les Ukrainiens de la 53e brigade mécanisée : «On leur a fait confiance, mais en réalité, nous avons commis une erreur historique. Aujourd’hui, les Ukrainiens ressentent qu’ils paient cette erreur de leur propre sang.» Bogdan vient de célébrer ses 31 ans : «J’étais tout juste né lorsque le mémorandum de Budapest a été signé. Aujourd’hui, si nous avions encore ces armes nucléaires, Poutine n’aurait jamais osé attaquer l’Ukraine.» En envahissant son voisin, Vladimir Poutine a clairement violé cet accord. Mais il a surtout profité d’une faille dans ce mémorandum de Budapest. Please rewrite this sentence. Please rewrite the following sentence:

«The cat jumped over the fence and ran into the bushes.»

«The feline leaped over the barrier and darted into the shrubbery.» Can you please rewrite this sentence?

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