Laurent Wauquiez a obtenu 25 107 voix, contre 72 629 pour Bruno Retailleau. Pour le vainqueur, c’est donc un argument de poids pour se lancer dans la course à l’Elysée à droite. Il devra s’imposer face à des rivaux comme Edouard Philippe, le favori des sondages et, peut-être, le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ou encore le maire de Cannes, David Lisnard. Celui-ci demande des primaires ouvertes à droite, alors que le Vendéen veut limiter le vote aux adhérents LR.
Laurent Wauquiez ne veut pas entendre parler non plus de primaire ouverte et n’a cessé d’agiter le danger d’une «dilution de la droite dans la macronie» si son président avait une double casquette avec Beauvau, évoquant des «bruits» sur un accord électoral avec Edouard Philippe. Le député de Haute-Loire avait d’ailleurs pris les devants dès la campagne, demandant d’ores et déjà un match retour avec Bruno Retailleau l’an prochain pour désigner le candidat LR à l’Elysée.
Le patron des députés LR a fait feu de tout bois durant cette campagne avec des propositions très droitières. Érigeant en «modèle pour la droite» l’ultraconservatrice italienne Giorgia Meloni, il a plaidé pour un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux, l’ex-LR Gérald Darmanin, à l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo (à l’exclusion du RN et de ses alliés).
Les adhérents des Républicains ont voté pour élire leur nouveau leader ce week-end, avec Bruno Retailleau remportant 74,31 % des voix contre 25,69 % pour Laurent Wauquiez. Cette victoire incontestée donne à Retailleau un argument de poids pour envisager une candidature à la présidence à droite. Cependant, il devra affronter des rivaux de taille tels qu’Edouard Philippe, Xavier Bertrand et David Lisnard.
Laurent Wauquiez, quant à lui, a exprimé son opposition à des primaires ouvertes et a mis en garde contre une possible dilution de la droite dans la macronie. Il a également évoqué des rumeurs d’accord électoral entre le président du parti et Edouard Philippe. En prévision de l’année prochaine, Wauquiez a déjà demandé un nouveau duel avec Retailleau pour désigner le candidat LR à l’Elysée.
Pendant la campagne, Retailleau a défendu des propositions très à droite, citant l’ultraconservatrice italienne Giorgia Meloni comme modèle pour la droite. Il a plaidé pour un rassemblement de la droite allant de Gérald Darmanin à Sarah Knafo, tout en excluant le RN et ses alliés.
La participation élevée lors de ce vote a été saluée, avec un taux de participation atteignant 80 %. Le nombre d’adhérents a également augmenté de manière significative pendant la campagne, passant de 43 859 à 121 617. Ces résultats renforcent la légitimité de Retailleau en tant que leader du parti et le positionnent comme un sérieux prétendant à la course à l’Elysée du côté de la droite.
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