Suspended for «verbal abuse», two night watchmen at the Galliera museum who claim to have been victims of racism are pursuing a long legal battle against the City of Paris for their reinstatement.
They gathered at 7 rue de Jouy, in front of the administrative court of Paris for a statement organized by the CGT union representing them. Their presence also had another purpose: to once again appeal to the court to challenge a new sanction that threatens them with a five to six month suspension from their position.
This legal episode marks a new stage in the conflict between two night watchmen and the City of Paris. Since the beginning of this case, two versions of the events have clashed.
On November 28, 2023, the two night watchmen named Ibrahima and Bruno arrive for duty in the late afternoon at the Galliera museum in the 16th arrondissement. When a manager of the establishment approaches them for a «scheduling problem.» The exchange quickly becomes tumultuous.
«He repeatedly asked us to note our arrival time in the logbook and said to us: ‘you black people, you don’t want to work’ so we told him ‘that’s not acceptable, stop it and get out now'». On the other hand, the manager provides a different version of this episode and reports it to the management. He accuses the two agents of verbal abuse.
Devant le tribunal administratif.
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© Jean Forneris France TV
Une suspension cassée par le tribunal
Accusing them of having behaved aggressively, the general director of the public establishment Paris Musées then imposes a temporary exclusion sanction on them for a period of six months starting from December 1, 2024. The exclusion is contested by the CGT Paris Musées union, which files an interim suspension before the administrative court of Paris.
In a new turn of events, on January 27, the court orders the suspension of the sanction and instructs the public establishment Paris Musées to reinstate the two agents in their positions, under penalty of a fine.
«A setback for the City of Paris,» rejoices the CGT, who soon realizes otherwise.«The court ordered our reinstatement, but to our surprise, we received a registered letter right away, for a new suspension sanction of 5 to 6 months without pay,» recounts Ibrahima, one of the two agents.
According to the Paris counselor not affiliated and member of La France Insoumise, Laurent Sorel, this new suspension illustrates «the relentless pursuit against these two night watchmen» but above all demonstrates «an injustice.» «The City’s response is first to suspend them before even taking the time to take their words seriously. And that, I find scandalous,» he exclaims.
«The City must treat at least equally the supervisor who does accuse Bruno and Ibrahima of having made excessive remarks, but who also consider themselves victims of racism.»
«There is a double standard. Il regrette que la Ville affirme son engagement contre le racisme mais ne prend pas au sérieux les plaintes des agents. Dans son ordonnance du 27 janvier, le tribunal reconnaît une altercation verbale et estime que le comportement des agents justifie une sanction disciplinaire. Cependant, le tribunal note l’absence d’antécédents disciplinaires des agents et remet en question la légalité de la décision. Les agents, qui n’ont jamais eu de comportement violent, espèrent un jugement favorable. La députée Danielle Simmonet suit l’affaire de près, soulignant un problème systémique dans les grandes administrations. La Ville n’a pas répondu à la demande d’entretien pour le moment. Ainsi, les deux agents sont accusés de violences verbales par la directrice générale de l’établissement public Paris Musées. Elle prononce à leur encontre une sanction d’exclusion temporaire de fonctions de six mois à partir du 1er décembre 2024, les accusant d’avoir eu un comportement agressif. Cette exclusion est contestée par le syndicat CGT Paris musées, qui dépose un référé de suspension devant le tribunal administratif de Paris.
Le tribunal ordonne finalement la suspension de la sanction le 27 janvier dernier, demandant à l’établissement public Paris Musées de réintégrer les deux agents dans leurs postes sous peine d’une astreinte. Cependant, la joie de la CGT est de courte durée, car une nouvelle sanction de suspension de 5 à 6 mois sans traitement est rapidement notifiée aux agents.
Pour le conseiller de Paris Laurent Sorel, cette nouvelle suspension est un exemple de l’acharnement contre les deux veilleurs de nuit et une injustice flagrante. Il souligne le manque d’équité de la Ville de Paris dans le traitement de ces agents, qui se plaignent également de racisme.
Le tribunal reconnaît qu’il y a eu une altercation verbale avec un supérieur hiérarchique et que le comportement des agents justifie une sanction disciplinaire. Cependant, il souligne l’absence d’antécédents disciplinaires pour les deux agents et remet en question la légalité de la décision de suspension.
Les agents affirment n’avoir jamais été violents et espèrent un jugement favorable sur le fond dans les mois à venir. La députée Insoumise de Paris, Danielle Simmonet, suit de près cette affaire et souligne les problèmes systémiques dans les grandes administrations en matière de respect des travailleurs et des décisions de justice.
La Ville de Paris n’a pas encore répondu à la demande d’entretien. Société
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Devant le tribunal administratif.
Une suspension cassée par le tribunal
«Un camouflet pour la Ville de Paris»
«II faut que la Ville traite au minimum à égalité l’encadrant qui accuse effectivement Bruno et Ibrahima d’avoir tenu des propos excessifs, mais qui s’estiment, eux aussi, victimes de racisme.» Il déplore surtout le manque de sérieux de la Ville lorsqu’il s’agit de prendre en compte les plaintes des agents contre le racisme malgré son engagement affiché contre ce phénomène.
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