Cette démission relance la question de l’aide humanitaire aux Gazaouis, alors que la crise de la faim dans la région continue de s’aggraver. Il est désormais nécessaire de trouver une solution alternative pour garantir l’acheminement de l’aide humanitaire de manière efficace et en respectant les principes humanitaires fondamentaux. Avec la démission du chef de la nouvelle Fondation humanitaire, la question de l’aide aux Gazaouis relancée
Elle a été fortement critiquée de manière rapide et violente.
L’ONU et des ONG ont refusé de participer à la distribution d’aide de cette fondation, laquelle a été accusée de travailler en collaboration avec Israël. Son approche en matière d’aide humanitaire ne respectait pas les normes habituelles, étant associée à une entreprise privée de sécurité américaine. L’ONU a jugé qu’elle ne respectait pas les principes d’impartialité, de neutralité et d’indépendance.
Cette ONG, dirigée par d’anciens militaires et hauts fonctionnaires américains, manque également de transparence en ce qui concerne son financement. Enregistrée aux États-Unis, elle avait également une structure à Genève, en Suisse, depuis février, et a été signalée le vendredi 23 mai à Trial International, une ONG soupçonnant qu’elle ne respecte pas le cadre légal.
Une autre critique importante concerne les lieux de distribution, qui risquaient de provoquer de nouveaux déplacements de population. Selon le New York Times, le concept de la Fondation humanitaire de Gaza avait été développé en Israël, peu de temps après le début de la guerre, dans le but principal de maintenir le Hamas à distance de l’aide humanitaire et de contourner l’ONU.
À l’heure actuelle, il n’est pas clair si le projet a été entièrement abandonné. Bien que l’ONU continue à envoyer des camions à Gaza, ils sont largement insuffisants par rapport aux besoins, alors que la famine menace l’enclave. Breaking a two-month ceasefire, Israel resumed its offensive in mid-March on the Gaza Strip, intensifying military operations on May 17 with the stated goal of annihilating the Palestinian Islamist movement Hamas, freeing the remaining hostages, and taking control of the territory. In a statement, Jake Wood explained that he believed it was not possible to implement the organization’s plan to help Gaza «while strictly adhering to the humanitarian principles of humanity, neutrality, impartiality, and independence.» The head of the newly established humanitarian foundation, supported by the United States to distribute aid in the Gaza Strip, resigned «with immediate effect,» as announced in a statement on Sunday, May 25. Jake Wood, le directeur exécutif de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), a expliqué qu’il considérait impossible de mettre en œuvre le plan de l’organisation pour aider Gaza tout en respectant strictement les principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance.
Dans un communiqué, Jake Wood a partagé qu’il avait été approché il y a deux mois pour diriger la fondation en raison de son expérience dans le domaine humanitaire. Il a exprimé son horreur et son émoi face à la crise de la faim à Gaza, ce qui l’a poussé à se sentir obligé d’apporter son aide. Il a également affirmé sa fierté pour le travail qu’il a supervisé jusqu’à présent.
La GHF, dont le siège se trouve à Genève et qui a été créée il y a quelques mois, a annoncé son intention de distribuer près de 300 millions de repas pour une période initiale de 90 jours. Cependant, cette initiative a été rapidement et fortement critiquée.
L’ONU et des ONG ont clairement fait savoir qu’elles ne participeraient pas à la distribution de l’aide par cette fondation, l’accusant de collaborer avec Israël. La structure de la GHF, associée à une compagnie privée de sécurité américaine, ne respectait pas les normes habituelles de l’aide humanitaire. L’ONU a jugé que la fondation ne respectait pas les principes d’impartialité, de neutralité et d’indépendance.
Dirigée par d’anciens militaires et hauts fonctionnaires américains, cette ONG manque également de transparence en ce qui concerne son financement. Son manque de conformité au cadre légal a même conduit l’ONG Trial International à la déférer devant les instances administratives.
Une autre critique majeure concerne les lieux de distribution qui pourraient entraîner de nouveaux déplacements de population. Selon le New York Times, le concept de la Fondation humanitaire de Gaza aurait été élaboré en Israël peu de temps après le début de la guerre, dans le but de tenir le Hamas à l’écart de l’aide humanitaire et de contourner l’ONU.
À l’heure actuelle, il n’est pas clair si le projet est complètement abandonné. L’ONU continue d’envoyer des camions à Gaza, mais de manière largement insuffisante par rapport aux besoins, alors que la famine menace l’enclave. Israël a repris son offensive sur la bande de Gaza en mars, intensifiant ses opérations militaires pour anéantir le Hamas, libérer les derniers otages et prendre le contrôle du territoire.
Il est essentiel de rester vigilant et de continuer à suivre l’évolution de la situation humanitaire à Gaza, afin de trouver des solutions durables pour répondre aux besoins des populations les plus vulnérables.
Retour à la case départ. Le chef de la nouvelle fondation humanitaire créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis pour distribuer de l’aide dans la bande de Gaza a démissionné «avec effet immédiat», a-t-il annoncé dimanche 25 mai dans un communiqué. Le directeur exécutif de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), Jake Wood, a expliqué qu’il n’était pas possible selon lui de mettre en œuvre le plan de l’organisation pour aider Gaza «tout en respectant strictement les principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance».
«Il y a deux mois, j’ai été approché pour la diriger en raison de mon expérience dans le milieu humanitaire», a déclaré Jake Wood dans son communiqué. «Comme beaucoup d’autres dans le monde, j’ai été horrifié et bouleversé par la crise de la faim à Gaza», a-t-il ajouté, disant s’être «obligé» d’apporter son aide.
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