Comment les autorités tentent d’éviter la manipulation du scrutin en français, en respectant le contexte du texte : Les autorités tentent d’éviter la manipulation du scrutin en mettant en place des garde-fous. Après l’invalidation du premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie en raison de soupçons d’ingérence russe, des mesures ont été prises pour empêcher que l’histoire ne se répète. Des réunions ont été organisées pour évaluer les préparatifs logistiques, et le Conseil national de l’audiovisuel surveille désormais également les réseaux sociaux pour sanctionner la désinformation en ligne. Comment les autorités tentent d’éviter la manipulation du scrutin en Roumanie.

En décembre, le premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie a été annulé par la justice en raison de soupçons d’ingérence russe. Le candidat d’extrême droite, Calin Georgescu, qui était arrivé en tête grâce à une campagne massive sur TikTok, a été exclu du scrutin.

Les électeurs roumains sont à nouveau appelés aux urnes le dimanche 4 mai pour le premier tour de l’élection présidentielle. Le premier tour précédent, qui s’est déroulé le 24 novembre, a vu la victoire surprise de Calin Georgescu. Cependant, la Cour Constitutionnelle a annulé ce premier tour deux jours avant le second tour, plongeant le pays dans une crise politique avec des soupçons d’ingérence russe. Le président sortant, Klaus Iohannis, a démissionné sous la menace d’une destitution le 10 février.

La campagne de Calin Georgescu sur TikTok a été critiquée pour son caractère trompeur et agressif, selon des documents des services secrets roumains. Malgré cela, il a remporté 22,94% des voix au premier tour. Les autorités ont pris des mesures pour éviter une répétition de ces événements lors du nouveau scrutin.

Des cyberattaques et des manipulations sur les réseaux sociaux ont également été signalées, avec des comptes fictifs promouvant le candidat d’extrême droite. Ces actions ont conduit à une enquête de la Commission européenne contre TikTok. Malgré les dénégations de Calin Georgescu et de la Russie, des preuves suggèrent leur implication dans ces manœuvres.

Pour contrer de telles ingérences, des mesures ont été prises pour renforcer la sécurité des élections et surveiller les activités en ligne. Le Conseil national de l’audiovisuel a intensifié sa surveillance des réseaux sociaux pour lutter contre la désinformation et protéger l’intégrité des processus démocratiques. Between March 1st and April 8th, the National Audiovisual Council banned 56 contents, most of them «aiming at political or disinformation publications,» as reported by Europa Libera Romania. The CNC lists the contents it requested to be removed, such as a video with a catchy title: «Calin Georgescu will be president of Romania! Listen carefully until the end.» In a transparency effort, the CNC publishes its daily decisions on Facebook.

In addition to these sanctions, Romanian authorities rely on the involvement of major platforms to limit the spread of such contents. Thus, TikTok and Meta collaborate with Romanian authorities. «We organized a meeting with Romanian regulatory authorities and representatives of major platforms to consider several scenarios,» explains Madalina Botan, a researcher at the Bulgarian-Romanian Observatory of digital media. «We had to think about how to act in case of disinformation campaigns, for example,» she details. The content of the meeting not being made public, she prefers to remain discreet about the conclusion of these exchanges.

Even though platforms have committed to greater control, Catherine Duradin warns that there is no zero risk. «No state is immune to an online campaign organized to promote a candidate,» she explains. However, even in case of attempted interference, according to the researchers contacted by franceinfo, it is «unthinkable» that the second election would be canceled again. «Romanians need a president, there is a crisis of confidence among citizens in democracy,» judges Madalina Botan. «In my opinion, the election could only be annulled if proven fraud occurs in the polling stations.»

For this new first round, therefore, four main candidates will compete. George Simion, 38, is leading in voting intentions. The leader of the far-right AUR party, he is a fan of Donald Trump, opposed to military aid to Ukraine, LGBT+ rights, and a defender of a «sovereign Europe of nations.» He is followed by Nicusor Dan, 55, the current mayor of Bucharest, not affiliated with a party; Crin Antonescu, 65, representing the pro-European Union government coalition; Victor Ponta, 52, former Prime Minister from the democratic party. Elena Lasconi, 52, the president of the opposition Save Romania Union party, who finished second behind Calin Georgescu in the initial December first-round vote. Only two of them will qualify for the second round, scheduled for May 18. TikTok a déclaré avoir modéré les contenus entre décembre 2024 et janvier 2025, mais la Commission européenne a jugé que cela n’était pas suffisant. Le 17 décembre, elle a annoncé le lancement d’une enquête contre la plateforme chinoise, l’accusant de ne pas avoir repéré assez tôt les contenus jugés problématiques, notamment pendant une campagne électorale. Bien que la Commission européenne n’ait pas fourni de détails sur l’avancée de l’enquête, elle a souligné que TikTok avait été critiqué pour son manque de vigilance.

Parallèlement à cette affaire, la Roumanie a également été confrontée à des cyberattaques visant les systèmes informatiques liés au processus électoral. Des documents déclassifiés de la présidence roumaine ont révélé que certains comptes ayant participé à ces attaques étaient liés à la promotion de messages prorusses, anti-Otan et anti-Ukraine. Bien que les soupçons se soient portés rapidement sur la Russie, le pays a nié toute implication dans ces activités en ligne.

Pour contrer ces menaces, le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, a convoqué une réunion avec les représentants des institutions chargées d’organiser les élections. L’objectif était d’évaluer les préparatifs logistiques et d’assurer le respect de la législation électorale, y compris en ligne. Le Conseil national de l’audiovisuel (CNA) a également renforcé sa surveillance des réseaux sociaux, en sanctionnant quotidiennement des contenus jugés dangereux pour la santé publique, la sécurité nationale ou l’intégrité des processus démocratiques.

En plus des sanctions imposées par le CNA, les autorités roumaines ont sollicité la collaboration des grandes plateformes, telles que TikTok et Meta, pour limiter la diffusion de contenus problématiques. Des réunions ont été organisées pour discuter des mesures à prendre en cas de campagne de désinformation. Malgré ces efforts, les spécialistes mettent en garde contre le risque d’une nouvelle ingérence en ligne, soulignant que la confiance des citoyens dans le processus démocratique est en jeu.

Pour le nouveau premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie, quatre candidats principaux sont en lice. George Simion, leader du parti d’extrême droite AUR, est en tête des intentions de vote, suivi de Nicusor Dan, Crin Antonescu et Victor Ponta. Elena Lasconi, présidente du parti d’opposition Union sauvez la Roumanie, est également candidate. Seuls deux candidats accèderont au second tour, prévu pour le 18 mai.

En conclusion, la Roumanie fait face à des défis importants en matière de sécurité électorale, avec des cyberattaques et des campagnes de désinformation en ligne. Les autorités et les plateformes numériques collaborent pour contrer ces menaces, mais la vigilance reste de mise pour préserver l’intégrité du processus démocratique. Sous la menace d’une destitution, le président sortant, le libéral et pro-européen Klaus Iohannis, a annoncé sa démission le 10 février.

La justice roumaine a pris cette lourde décision en raison notamment d’une «guérilla coordonnée» sur TikTok qui a servi Calin Georgescu, selon des documents des services secrets roumains déclassifiés par la présidence. Inconnu du grand public, celui qui se présentait comme «un vengeur envoyé par Dieu» a mené en quelques mois une campagne active sur le réseau social. Au point de devenir assez populaire pour récolter 22,94% des voix au premier tour et ainsi se qualifier confortablement pour le second. Le scrutin va donc se rejouer et, dans l’espoir d’éviter que l’histoire ne se répète, les autorités ont installé des garde-fous.

Pour comprendre les mesures mises en place, il faut revenir sur les événements de novembre. Alors qu’il n’était crédité que de 1% des intentions de vote dans les sondages réalisés quatre semaines avant le scrutin, Calin Georgescu est arrivé en tête du premier tour. Pour sa campagne, le candidat, critique de l’Union européenne comme de l’Otan et opposé à toute aide militaire à l’Ukraine, ainsi que ses soutiens, ont misé sur les réseaux sociaux. Selon un rapport de Viginum, l’organisme français de lutte contre les ingérences numériques étrangères, les autorités ont récolté des données qui «révèlent une campagne de promotion agressive, en violation de la législation électorale, et une exploitation des algorithmes pour accroître la popularité de Calin Georgescu de manière accélérée».

TikTok est un réseau social particulièrement populaire en Roumanie, avec près de 9 millions d’utilisateurs pour une population de 19 millions d’habitants. Les documents ont révélé que ces manœuvres visaient également les plateformes du groupe Meta, à savoir Facebook et Instagram. Le plan était clair : inonder les réseaux sociaux, payer des micro-influenceurs pour qu’ils parlent de l’élection en faisant la promotion du candidat idéal pour la Roumanie : un homme présenté comme honnête et intègre. La plupart des vidéos ont depuis été supprimées par l’application.

Sous ces vidéos, des milliers de comptes ont posté des commentaires faisant référence à Calin Georgescu. «L’algorithme de TikTok aime l’engagement, donc cela faisait remonter les vidéos», explique à franceinfo Catherine Durandin, historienne spécialiste de la Roumanie. Selon le rapport de Viginum, TikTok a récemment affirmé avoir trouvé plus de «27 199 comptes inauthentiques ayant ciblé la Roumanie pour promouvoir le parti de l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR) et ‘dans une moindre mesure’, le candidat Calin Georgescu». Ces comptes «publiaient des commentaires plutôt que des vidéos». TikTok dit les avoir modérés entre décembre 2024 et janvier 2025. Ce qui n’a pas été suffisant selon la Commission européenne, qui a annoncé, le 17 décembre, lancer une enquête contre la plateforme chinoise. Elle reproche à TikTok de ne pas avoir repéré plus tôt les contenus jugés problématiques, en particulier dans un contexte de campagne électorale. Contactée par franceinfo pour faire un point sur les avancées de l’investigation, la Commission européenne n’a pas souhaité répondre.

Cette offensive menée sur TikTok a été couplée d’un nombre important de cyberattaques visant les systèmes informatiques liés au processus électoral. Les documents déclassifiés de la présidence roumaine affirment que certains comptes ayant participé à cette opération «ont été précédemment impliqués dans la promotion de messages prorusses, anti-Otan et anti-Ukraine». Si les soupçons se sont vite tournés vers la Russie, jusqu’ici Calin Georgescu et Moscou ont, tous deux, nié avoir pris part à cette campagne en ligne. Aujourd’hui, l’ex-leader de l’extrême droite est poursuivi par la justice et ne peut se présenter à l’élection présidentielle. Mais malgré cette non-participation, la Roumanie entend se prémunir de nouvelles interférences.

Le 17 mars, le président du pays par intérim, Ilie Bolojan, a convoqué une réunion avec tous les représentants des institutions chargées d’organiser les élections. L’objectif était d’évaluer l’état des préparatifs logistiques et d’assurer l’application de la législation électorale, y compris en ligne. Depuis, le Conseil national de l’audiovisuel (CNA), qui se focalisait sur les médias traditionnels, s’est intéressé aux réseaux sociaux. Depuis le début officiel de la nouvelle campagne électorale, le 4 mars à minuit, le gendarme de l’audiovisuel sanctionne tous les jours plusieurs vidéos pour «désinformation de nature dangereuse qui affecte la santé publique, la sécurité nationale ou l’intégrité des processus démocratiques», détaille le CNA sur sa page Facebook.

«Le Conseil multiplie ce type de décisions. Avant, il ne se concentrait que sur les chaînes de télévision classiques, alors que la majorité de la désinformation se passe en ligne aujourd’hui», observe Anatola Capelle-Pogacean, historienne et politiste au Centre de recherches internationales de Sciences Po. «L’autorité a pris le problème à bras-le-corps», estime-t-elle. Entre le 1er mars et le 8 avril, le Conseil national de l’audiovisuel a interdit 56 contenus, la plupart «visant des publications à contenu politique ou de désinformation», rapporte le journal Europa Libera Romania. Le CNA liste les contenus dont il a demandé la suppression, comme cette vidéo au titre accrocheur : «Calin Georgescu sera président de la Roumanie ! Ecoutez attentivement jusqu’à la fin». Dans une volonté de transparence, le CNA publie tous les jours ses décisions sur Facebook.

En plus de ces sanctions, les autorités roumaines misent sur l’implication des grandes plateformes pour limiter la diffusion de tels contenus. Ainsi, TikTok et Meta collaborent avec les autorités roumaines. «Nous avons organisé une réunion avec les autorités de régulation roumaines et des représentants des grandes plateformes afin d’envisager plusieurs scénarios», relate Madalina Botan, chercheuse au sein de l’Observatoire bulgaro-roumain des médias numériques. «Nous devions réfléchir sur la manière dont il fallait agir en cas de campagne de désinformation par exemple», détaille-t-elle. Le contenu de la réunion n’ayant pas été rendu public, elle préfère rester discrète sur la conclusion de ces échanges.

Même si les plateformes se sont engagées à contrôler davantage, le risque zéro n’existe pas, avertit Catherine Duradin. Elle explique que aucun État n’est à l’abri d’une campagne en ligne organisée pour promouvoir un candidat. Cependant, même en cas de tentative d’ingérence, les chercheuses contactées par franceinfo estiment qu’il est «impensable» que la seconde élection soit à nouveau annulée. «Les Roumains ont besoin d’un président, il y a une crise de confiance des citoyens envers la démocratie», juge Madalina Botan. A son avis, l’élection ne pourrait être annulée que si une fraude avérée se produisait dans les bureaux de vote.

Pour ce nouveau premier tour, quatre candidats principaux vont s’affronter. George Simion, 38 ans, est en tête des intentions de vote. Patron du parti d’extrême droite AUR, il est un fervent admirateur de Donald Trump, opposé à l’aide militaire à l’Ukraine, aux droits des LGBT+ et défenseur d’une «Europe souveraine des nations». Il est suivi de Nicusor Dan, 55 ans, l’actuel maire de Bucarest, non affilié à un parti ; de Crin Antonescu, 65 ans, qui représente la coalition gouvernementale pro-Union européenne ; de Victor Ponta, 52 ans, ex-Premier ministre issu du parti démocrate. Enfin, Elena Lasconi, 52 ans, présidente du parti d’opposition Union sauvez la Roumanie, qui avait terminé deuxième derrière Calin Georgescu au premier tour du scrutin initial de décembre. Seuls deux d’entre eux se qualifieront pour le second tour, prévu le 18 mai. Please rephrase this sentence.

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