Dans cette situation, il est clair que nous allons droit dans le mur, le monde agricole est aveugle. On se dirige tout droit vers l’échec, le monde agricole est clairement dans le noir.

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Écrit par Clémence Blanche et Pierre-Marie Puaud

Ce lundi 26 mai 2025, une manifestation d’agriculteurs soutenus par la FNSEA a pris place à Paris pour défendre la proposition de loi Duplomb. Au même moment, à Caen (Calvados), le syndicat Confédération paysanne fait entendre une autre voix, qui va à l’encontre du projet de loi. Explications sur cette fracture.

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Deux manifestations simultanées, deux revendications sur le projet de loi dite Duplomb, deux points de vue divergents.

Le lundi 26 mai 2025, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a stationné une dizaine de tracteurs devant l’Assemblée nationale à Paris pour soutenir un projet de loi, tandis que la Confédération paysanne du Calvados, réunie à Caen, appelait les députés à le rejeter.

La proposition de loi agricole, portant le nom de l’un de ses auteurs, Laurent Duplomb (LR), vise à assouplir les contraintes pesant sur les agriculteurs. Adopté en première lecture au Sénat le 1er novembre 2024, le texte était en cours d’examen à l’Assemblée nationale ce lundi. Cependant, une motion de rejet préalable a été votée, renvoyant le texte en commission mixte paritaire.

La proposition suscite des controverses, notamment en raison de la possibilité de réintroduire sous conditions un insecticide interdit en France depuis 2018, mais toujours autorisé dans certains pays européens. Cette mesure inquiète l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) qui la considère comme une ligne rouge à ne pas franchir.

En plus de cette question, le projet de loi prévoit une simplification des normes pour l’élevage intensif et la facilitation des projets de mégabassines, ce qui suscite également des oppositions. La Confédération paysanne et d’autres acteurs du secteur agricole ont exprimé leurs réserves et leurs désaccords face à ce texte.

Malgré les arguments en faveur de la loi avancés par certains, comme la présidente de la FNSEA Normandie, des voix s’élèvent pour dénoncer les risques pour l’environnement, la biodiversité et la santé publique que pourraient entraîner ces mesures.

En fin de compte, le projet de loi a été rejeté avant même d’être débattu à l’Assemblée nationale, suite à l’adoption d’une motion de rejet préalable. Il sera examiné en commission mixte paritaire par un petit groupe de sénateurs et de députés. Les débats tactiques font rage, que ce soit au Parlement ou dans les champs. Deux manifestations se déroulent en même temps, l’une à Paris soutenue par la FNSEA pour défendre la proposition de loi Duplomb, et l’autre à Caen (Calvados) où le syndicat Confédération paysanne exprime une position opposée. Cette fracture souligne les divergences de points de vue sur le projet de loi. Le lundi 26 mai 2025, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a stationné une dizaine de tracteurs devant l’Assemblée nationale à Paris pour soutenir un projet de loi, tandis que la Confédération paysanne du Calvados, réunie à Caen, appelait les députés à le rejeter.

Portant le nom de l’un de ses auteurs, Laurent Duplomb (LR), en collaboration avec Franck Menonville (Union Centriste), tous deux agriculteurs de profession, la proposition de loi agricole vise à «lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur».

Malgré son adoption en première lecture au Sénat le 1er novembre 2024, le texte devait encore être examiné par les députés de l’Assemblée nationale à partir de ce lundi. Cependant, une motion de rejet préalable a finalement été adoptée, renvoyant le texte directement en commission mixte paritaire.

La présidente de la FNSEA Normandie, Anne-Marie Denis, souligne l’importance de cette loi en termes de simplification administrative et relationnelle pour les agriculteurs. Cependant, le projet ne fait pas l’unanimité parmi les agriculteurs, en particulier en raison de la possibilité de réintroduire l’insecticide acétamipride, un néonicotinoïde interdit en France depuis 2018.

La Confédération paysanne et d’autres groupes contestent également d’autres mesures du projet de loi, telles que la simplification des normes pour l’élevage intensif et la facilitation des projets de mégabassines. Malgré les arguments en faveur de la loi avancés par la FNSEA, certains agriculteurs estiment que le texte ne résout pas les problèmes fondamentaux du secteur.

Finalement, une motion de rejet préalable a été adoptée pour contourner les nombreux amendements déposés par les partis de gauche, ce qui a entraîné le rejet du texte avant même qu’il ne soit débattu, le renvoyant directement en commission mixte paritaire pour examen. Les débats stratégiques font rage, que ce soit au Parlement ou dans les champs.

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