De nouveaux internautes ont été condamnés pour des injures proférées sur les réseaux sociaux à l’encontre de Magali Berdah. Le tribunal correctionnel de Paris a déclaré coupables, mercredi 30 avril, six personnes jugées pour «cyberharcèlement moral aggravé» ou «menaces de mort à caractère antisémite» proférées sur Instagram, Telegram et WhatsApp. Selon les avocats de la plaignante, les peines prononcées vont de six mois avec sursis à huit mois de prison ferme. Au total, 34 personnes ont été condamnées pour cette affaire de cyberharcèlement qui avait débuté après un message de soutien au peuple israélien publié sur le compte Instagram de la femme d’affaires le 8 octobre 2023. Initialement, sept personnes devaient comparaître, mais l’une d’elles, malade, n’a pas pu assister au procès. Toutes étaient renvoyées devant la justice à la suite de la plainte déposée par Magali Berdah. Six personnes reconnues coupables de cyberharcèlement moral aggravé ou de menaces de mort antisémites ont été condamnées à huit mois de prison ferme. Cette décision fait suite à un message de soutien au peuple israélien publié sur le compte Instagram d’une femme d’affaires le 8 octobre 2023, après l’attaque du Hamas. En réaction, elle a été victime d’injures et de menaces antisémites, avec diffusion de son numéro de téléphone. Certains messages appelaient même à l’extermination des Juifs, ciblant directement Magali Berdah. Les avocats Antonin Gravelin-Rodriguez, Rachel-Flore Pardo et David-Olivier Kaminski ont salué ce jugement en soulignant l’importance de condamner toute expression de haine antisémite, y compris sur les réseaux sociaux. Ils ont également rappelé que 34 personnes ont désormais été condamnées pour le cyberharcèlement massif subi par Magali Berdah, soulignant que le combat contre ce fléau continue. Cette affaire fait écho à la campagne de cyberharcèlement dont le rappeur Booba est accusé d’avoir été à l’origine à l’encontre de la femme d’affaires en 2022, et pour laquelle il est toujours mis en examen.