The living conditions of the tenants in a residence on Henri de Vilmorin Street in Vitry-sur-Seine have deteriorated towards indecency and insecurity since several apartments were sold off. Despite their numerous complaints, the landlord continues to ignore them.
Emotions rise in Aïcha’s throat as she continues her list. Rats, garage doors broken for a year leading to squatting in common areas, humidity patched up with cardboard, sewage leaks in the basement with odors rising to the floors… «It has become unbearable. The elevators never work either. When my husband comes back from the hospital, I have to help him climb all the floors on foot,» says this resident.
Arriving in this residence in Vitry-sur-Seine in 1986, Aïcha remembers a time when in her building «everything shone with mirrors and carpeting in common areas.» Today, the unchanged code for a year makes the residence «accessible to all of Vitry-sur-Seine» and conducive to deals. The mailboxes in the entrance hall are torn open as much as the piping is corroded with gaping holes. How did we get to this point?
«Buying drugs» can be seen in English on this parking lot next to the building.
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© France 3 Paris Île-de-France
«Everything started to deteriorate when some apartments were put up for sale 2 or 3 years ago,» explains Corinne. This other tenant who has been living in the residence for twenty years even mentions «excrement in the staircases.»
Launched by L’Immobilière du Moulin vert, the operation was carried out in the form of a sale by division. While the landlord owned the entire building, he decided to sell certain parts of the building by dividing them into lots. Maximiser les ventes grâce à une technique efficace.
Résultat ? «On arrive dans une situation sans aucune cohérence dans la gestion du lieu», se désole la Confédération nationale du logement (CNL) qui défend les droits des 70 locataires de cet immeuble de 105 logements. Depuis, les nouveaux propriétaires et le bailleur Moulin Vert «se renvoient la balle sur la responsabilité des parties communes», constate de son côté Philomène qui fait partie de ces «locataires laissés à l’abandon».
«Après les ventes, tous les contrats d’entretiens ont été annulés et plus personne ne vient relever les compteurs d’eau», explique cette retraitée qui habite la résidence depuis 1982. Philomène dit payer «entre 200 et 300 euros» de surfacture d’eau chaque année.
Pour tenter d’endiguer la catastrophe, une partie des locataires de l’immeuble s’est regroupée en amicale. Sa présidente Fatia remue terre et ciel pour faire bouger Moulin vert depuis près d’un an. Un moment, elle est même parvenue à faire engager le bailleur dans des réparations à l’intérieur de certains appartements.
«Puis la communication a été quasiment coupée. Moulin vert ne répond que par téléphone et fait traîner les choses», tonne Fatia qui soupçonne le bailleur de vouloir faire partir des locataires au profit d’autres moins soucieux de la décence des logements.
«Aucun locataire ne créée de problèmes et tous paient toujours leur loyer», assure la présidente de l’Amicale pour qui les solutions ne sont plus légion. Certains locataires parlent d’un éventuel blocage des charges dans le but de rappeler au bailleur ses obligations légales en termes d’entretien. Mais la démarche reste très encadrée et nécessiterait la majorité des voix des locataires soit près d’une cinquantaine.
De son côté, L’Immobilière du Moulin vert continue de vendre des logements à l’unité dans cette résidence. Elle assure avoir «mené de nombreuses interventions» et assure qu’elle continuera à le faire avec le syndic qu’elle a néanmoins déjà mis en demeure. Le Moulin vert dénonce également certains «actes malveillants» et justifie la présence de nuisibles par la proximité avec un chantier.
Depuis la vente à la découpe de plusieurs appartements d’une résidence située rue Henri de Vilmorin à Vitry-sur-Seine, les conditions de vie des locataires glissent vers l’indécence et l’insécurité.
Le bailleur continue d’ignorer les nombreuses relances malgré tout. Une stratégie visant à maximiser les revenus de la vente.
La Confédération nationale du logement (CNL) déplore le manque de cohérence dans la gestion de la résidence après la vente à la découpe de plusieurs appartements. Les 70 locataires de l’immeuble de 105 logements se retrouvent dans une situation précaire, avec des problèmes de maintenance des parties communes. Les nouveaux propriétaires et le bailleur Moulin Vert se renvoient la responsabilité des réparations, laissant les locataires livrés à eux-mêmes.
Suite à la vente, tous les contrats d’entretien ont été annulés, entraînant des surcharges sur les factures d’eau pour les locataires. Certains habitants comme Philomène affirment payer entre 200 et 300 euros de surfacturation chaque année. Face à cette situation catastrophique, certains locataires se sont regroupés en amicale pour faire pression sur le bailleur et obtenir des réparations.
La présidente de l’amicale, Fatia, lutte depuis près d’un an pour faire bouger Moulin Vert et améliorer les conditions de vie des locataires. Malgré quelques avancées, la communication avec le bailleur est difficile et les réparations tardent à être effectuées. Fatia suspecte même Moulin Vert de vouloir se débarrasser des locataires pour en attirer de nouveaux moins regardants sur la qualité des logements.
L’Immobilière du Moulin Vert continue de vendre des appartements dans la résidence, tout en assurant avoir mené des interventions nécessaires. Cependant, les locataires restent méfiants et cherchent des solutions pour faire respecter les obligations légales du bailleur en matière d’entretien. Certains évoquent même un blocage des charges pour contraindre Moulin Vert à agir.
Malgré les difficultés, l’Amicale des locataires se bat pour le respect de leurs droits et la décence des logements. La situation reste tendue entre les habitants et le bailleur, mais les locataires restent déterminés à obtenir satisfaction. En parallèle, Moulin Vert dénonce des actes malveillants et invoque la proximité d’un chantier pour justifier certains problèmes rencontrés dans la résidence.
En conclusion, la vente à la découpe des appartements a engendré des problèmes majeurs pour les locataires de la résidence de Vitry-sur-Seine. Malgré les efforts de l’Amicale et des habitants, la situation reste préoccupante et nécessite une action rapide de la part du bailleur pour garantir des conditions de vie décentes aux locataires. Despite their numerous reminders, the landlord continues to turn a deaf ear.
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