Des fuites constatées sur le casier de la Bassée en Seine-et-Marne, censé protéger des inondations.

En Seine-et-Marne, des problèmes d’étanchéité ont été constatés sur le casier de la Bassée, un dispositif controversé visant à limiter les crues de la Seine. Des travaux complémentaires sont prévus, entraînant un important surcoût.

Rubalises et piquets ont été installés pour signaler les zones de faiblesse du casier pilote de la Bassée. Des carottages sont en cours pour analyser le sol autour de la digue, tandis que des riverains expriment leurs inquiétudes quant à la sécurité de la structure en cas de crue.

Malgré les fuites prévisibles et les critiques des écologistes, le projet de colmatage devrait coûter 168 millions d’euros, soit 50 millions de plus que prévu. Les défenseurs du projet soulignent cependant son importance pour la protection de 600 000 personnes en cas de crue de la Seine.

Des travaux rectificatifs sont prévus pour l’automne, avec une deuxième mise en eau test prévue un an après l’inauguration du site. Un investissement controversé mais jugé rentable par les autorités.

Ce reportage a été réalisé par Florie Castaingts et P. Alies. Alies.

Au pied de la digue, des problèmes d’étanchéité ont été constatés sur le casier de la Bassée, en Seine-et-Marne. Un dispositif censé limiter les crues de la Seine mais très contesté par les écologistes. Des travaux complémentaires vont avoir lieu avec à la clé, un gros surcoût.

Rubalises et piquets sont plantés pour délimiter les zones de faiblesse du casier pilote de la Bassée. Le sol s’est révélé poreux lors de la mise en eau test en janvier dernier, soulevant des inquiétudes quant à la viabilité du projet. Baptiste Blanchard, directeur général de Seine Grands Lacs, explique que sur les 8 km de la digue, seuls quelques centaines de mètres sont concernés par cette circulation d’eau trop rapide.

Des carottages sont actuellement en cours pour analyser la nature du sol entourant la digue. Les écoulements anormaux observés inquiètent les riverains, notamment Véronique Stopatto, présidente du collectif «À l’eau Bassée», qui souligne le risque d’un tsunami en cas de rupture de la digue.

Jean-François Dupont, vice-président de France Nature Environnement – Seine-et-Marne, remet en question la construction de grandes digues dans des secteurs sablonneux, affirmant que l’eau finit par passer à travers. Il considère l’idée de domestiquer un milieu humide vivant comme une ineptie.

Malgré les problèmes rencontrés, les opérations de colmatage vont être mises en place pour un coût total de 168 millions d’euros, soit 50 millions de plus que prévu. Seine Grand Lac justifie ce surcoût en soulignant que l’ouvrage est destiné à protéger 600 000 personnes en cas de crue de la Seine.

Baptiste Blanchard estime que l’investissement sera rentabilisé, car le projet permet d’éviter en moyenne 15 millions d’euros de dommages chaque année. Des travaux correctifs sont prévus pour l’automne, et une deuxième mise en eau test est prévue près d’un an après l’inauguration du site.

En conclusion, malgré les défis rencontrés, le projet de la digue de la Bassée continue d’avancer, avec l’objectif de garantir la sécurité des habitants face aux crues potentielles de la Seine.

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