Une trentaine de pays alliés de l’Ukraine se sont réunis à Paris, jeudi 27 mars, pour un sommet destiné à «finaliser» des «garanties de sécurité» pour Kiev, dont un éventuel déploiement militaire européen dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu avec la Russie, encore très hypothétique. A l’issue de la rencontre, Emmanuel Macron a déclaré qu’il «y [aurait] bien des forces de réassurance» déployées en Ukraine en cas de paix. Elles impliqueraient «quelques Etats membres, parce qu’il n’y a pas d’unanimité sur ce point», seraient «présentes dans certains endroits stratégiques déterminés avec les Ukrainiens» et «auraient un caractère de dissuasion» pour éviter toute nouvelle agression russe, a précisé le président français. En revanche, ces forces de réassurance «n’ont pas vocation à être des forces de maintien de la paix», «elles n’ont pas vocation à être des forces présentes sur la ligne de contact» et «elles n’ont pas vocation à se substituer aux armées ukrainiennes», a-t-il ajouté. Suivez notre direct.
L’UE veut «maintenir la pression» sur la Russie. «La meilleure manière de soutenir l’Ukraine est de rester fidèles à notre objectif de parvenir à une paix juste et durable», a écrit sur X le président du Conseil européen, Antonio Costa, à l’ouverture du sommet à Paris jeudi. Pour cela, il faut «maintenir la pression» sur la Russie par le biais des sanctions prises depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022, a-t-il estimé.
Pyongyang renforce son soutien à Moscou. La Corée du Nord a déployé 3 000 soldats supplémentaires en Russie cette année en soutien à l’invasion russe de l’Ukraine, a affirmé jeudi l’armée sud-coréenne, nouvelle illustration du rapprochement des deux pays. Séoul a déclaré que Pyongyang continuait par ailleurs de fournir à Moscou des missiles, de l’artillerie et des munitions. Ni Moscou ni Pyongyang n’ont confirmé ni infirmé à ce jour la présence de militaires nord-coréens en Russie.
La Russie accuse l’Ukraine de frapper ses infrastructures énergétiques. Le ministère de la Défense russe a affirmé, jeudi, qu’une frappe de drone ukrainien avait provoqué la veille «la déconnexion d’une ligne à haute tension (…) et l’interruption de l’approvisionnement en électricité des consommateurs du district de Klimovski» de la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine. Le ministère dit aussi avoir abattu mercredi un drone qui visait le réservoir gazier de Glebovskoe, en Crimée. Dans leurs pourparlers respectifs avec les Etats-Unis, la Russie comme l’Ukraine ont approuvé une trêve sur ces infrastructures, dont les modalités n’ont cependant jamais été actées.
Une trentaine de pays alliés de l’Ukraine se sont réunis à Paris, jeudi 27 mars, pour un sommet destiné à «finaliser» des «garanties de sécurité» pour Kiev, dont un éventuel déploiement militaire européen dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu avec la Russie, encore très hypothétique. A l’issue de la rencontre, Emmanuel Macron a déclaré qu’il «y [aurait] bien des forces de réassurance» déployées en Ukraine en cas de paix. Elles impliqueraient «quelques Etats membres, parce qu’il n’y a pas d’unanimité sur ce point», seraient «présentes dans certains endroits stratégiques déterminés avec les Ukrainiens» et «auraient un caractère de dissuasion» pour éviter toute nouvelle agression russe, a précisé le président français. En revanche, ces forces de réassurance «n’ont pas vocation à être des forces de maintien de la paix», «elles n’ont pas vocation à être des forces présentes sur la ligne de contact» et «elles n’ont pas vocation à se substituer aux armées ukrainiennes», a-t-il ajouté. Suivez notre direct.
L’UE veut «maintenir la pression» sur la Russie. «La meilleure manière de soutenir l’Ukraine est de rester fidèles à notre objectif de parvenir à une paix juste et durable», a écrit sur X le président du Conseil européen, Antonio Costa, à l’ouverture du sommet à Paris jeudi. Pour cela, il faut «maintenir la pression» sur la Russie par le biais des sanctions prises depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022, a-t-il estimé.
Pyongyang renforce son soutien à Moscou. La Corée du Nord a déployé 3 000 soldats supplémentaires en Russie cette année en soutien à l’invasion russe de l’Ukraine, a affirmé jeudi l’armée sud-coréenne, nouvelle illustration du rapprochement des deux pays. Séoul a déclaré que Pyongyang continuait par ailleurs de fournir à Moscou des missiles, de l’artillerie et des munitions. Ni Moscou ni Pyongyang n’ont confirmé ni infirmé à ce jour la présence de militaires nord-coréens en Russie.
La Russie accuse l’Ukraine de frapper ses infrastructures énergétiques. Le ministère de la Défense russe a affirmé, jeudi, qu’une frappe de drone ukrainien avait provoqué la veille «la déconnexion d’une ligne à haute tension (…) et l’interruption de l’approvisionnement en électricité des consommateurs du district de Klimovski» de la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine. Le ministère dit aussi avoir abattu mercredi un drone qui visait le réservoir gazier de Glebovskoe, en Crimée. Dans leurs pourparlers respectifs avec les Etats-Unis, la Russie comme l’Ukraine ont approuvé une trêve sur ces infrastructures, dont les modalités n’ont cependant jamais été actées.
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