En Angleterre, la méthode controversée mais efficace du «contact tactique» est utilisée par la police depuis 2018. Cette technique consiste à percuter délibérément un scooter avec une voiture de police pour l’arrêter. Par exemple, à Bolton, près de Manchester, la police a diffusé une vidéo montrant un scooter stoppé net lors d’une course-poursuite grâce à cette méthode. Bien que critiquée pour ses risques, cette technique encadrée est réservée à des officiers spécialement formés et est utilisée à basse vitesse pour minimiser les dangers. Selon la police de Londres, l’utilisation du contact tactique a entraîné une baisse de 36% des délits liés aux scooters en 2018, passant de près de 20 000 infractions en 2017 à moins de 12 000 vers la fin de 2018. Bien que les chiffres restent stables depuis, avec environ 11 500 délits en scooter enregistrés en 2023, cette technique reste controversée en raison de son caractère risqué, comme en témoigne un incident en 2022 à Londres où un adolescent de 15 ans a été gravement blessé lors d’un contact tactique alors qu’il était poursuivi pour conduite dangereuse. Le «contact tactique» suscite la controverse au Royaume-Uni, mais est considéré comme efficace. Un agent de police a utilisé cette technique pour arrêter un scooter volé, provoquant des blessures graves. Malgré cela, l’agent a été acquitté car les juges ont jugé son intervention proportionnée. La police justifie l’utilisation du contact tactique en le comparant à d’autres outils comme le taser ou la matraque, mais il est utilisé avec prudence et n’est pas généralisé dans tout le pays.

Le sapeur-pompier qui a été percuté le 10 mai par un automobiliste lors d’un rodéo urbain à Evian-les-Bains (Haute-Savoie) est toujours hospitalisé dans un état critique. Au Royaume-Uni, la police utilise depuis 2018 une méthode radicale pour contrer ce type de délinquance.





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Une voiture de la Metropolitan Police, à Londres, lors d'une intervention. Photo d'illustration (DAVID CLIFF / NURPHOTO)
Une voiture de la Metropolitan Police, à Londres, lors d’une intervention. Photo d’illustration (DAVID CLIFF / NURPHOTO)

Le principe du contact tactique est simple : la voiture de police va volontairement percuter un scooter dans le but de l’arrêter.En février dernier par exemple, à Bolton, dans l’agglomération de Manchester, la police a diffusé la vidéo d’une course-poursuite avec un scooter stoppé net par cette méthode. Il slalomait dangereusement entre les voitures et la police a utilisé le contact tactique pour l’arrêter. Sur la vidéo, on le voit tomber, puis se relever… et se rendre immédiatement, les mains en l’air. Il a été arrêté pour refus d’obtempérer et conduite dangereuse.

Mais cette technique ne fait pas l’unanimité. Elle est encadrée, réservée à des officiers spécialement formés, et utilisée à basse vitesse pour minimiser les risques.

Selon la police londonienne, les délits à scooter ont chuté de 36% quand le contact tactique a été mis en place, en 2018. On est passé de près de 20 000 infractions en 2017 à moins de 12 000 fin 2018. Depuis, les chiffres restent stables, avec environ 11 500 délits en scooter enregistrés en 2023.

La technique reste critiquée pour son côté risqué : en 2022, à Londres, un adolescent de 15 ans a été grièvement blessé après un contact tactique. Le jeune homme, qui était âgé de 17 ans au moment des faits, était poursuivi pour conduite dangereuse.

Cette technique est controversée mais les autorités britanniques la défendent en la comparant à d’autres moyens d’intervention, comme le taser ou la matraque. Ils affirment que le contact tactique est utilisé de manière ciblée et proportionnée, en fonction du risque que représente le suspect. Il n’est pas généralisé à l’ensemble du pays mais reste une option pour les forces de l’ordre dans certaines situations spécifiques.

Il a été arrêté pour avoir refusé d’obtempérer et pour avoir conduit de manière dangereuse.

Cependant, cette méthode n’est pas universellement acceptée. Elle est réglementée, réservée à des officiers spécialement formés, et utilisée à basse vitesse pour réduire les risques.

Selon la police londonienne, les délits impliquant des scooters ont diminué de 36% depuis la mise en place du contact tactique en 2018. Le nombre d’infractions est passé de près de 20 000 en 2017 à moins de 12 000 à la fin de 2018. Depuis lors, les chiffres restent stables, avec environ 11 500 délits impliquant des scooters enregistrés en 2023.

Cette technique reste critiquée pour son caractère risqué : en 2022, à Londres, un adolescent de 15 ans a été gravement blessé lors d’un contact tactique. Le jeune homme, qui avait 17 ans au moment des faits, était poursuivi pour conduite dangereuse. Il a heurté une voiture de police et a subi des blessures graves, notamment une fracture du tibia. L’agent a été acquitté des accusations de blessures corporelles graves. Les juges ont estimé que son intervention était proportionnée, le scooter étant signalé comme volé et circulant de manière dangereuse.

La police défend cette approche en comparant les risques à ceux d’autres outils, comme le taser ou la matraque. Cependant, le contact tactique est utilisé avec précaution, dans des circonstances spécifiques, et n’a pas été généralisé à l’ensemble du pays.


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Une voiture de la Metropolitan Police, à Londres, lors d'une intervention. Photo d'illustration (DAVID CLIFF / NURPHOTO)

Une voiture de la Metropolitan Police, à Londres, lors d’une intervention. Photo d’illustration (DAVID CLIFF / NURPHOTO)

Le principe du contact tactique est simple : la voiture de police va volontairement percuter un scooter dans le but de l’arrêter. En février dernier par exemple, à Bolton, dans l’agglomération de Manchester, la police a diffusé la vidéo d’une course-poursuite avec un scooter stoppé net par cette méthode. Il slalomait dangereusement entre les voitures et la police a utilisé le contact tactique pour l’arrêter.  Sur la vidéo, on le voit tomber, puis se relever… et se rendre immédiatement, les mains en l’air. Il a été arrêté pour refus d’obtempérer et conduite dangereuse.

Mais cette technique ne fait pas l’unanimité. Elle est encadrée, réservée à des officiers spécialement formés, et utilisée à basse vitesse pour minimiser les risques.

Selon la police londonienne, les délits à scooter ont chuté de 36% quand le contact tactique a été mis en place, en 2018. On est passé de près de 20 000 infractions en 2017 à moins de 12 000 fin 2018. Depuis, les chiffres restent stables, avec environ 11 500 délits en scooter enregistrés en 2023.

La technique reste critiquée pour son côté risqué : en 2022, à Londres, un adolescent de 15 ans a été grièvement blessé après un contact tactique.

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