Thomas Gimbert, originaire de Guérande se bat depuis plus de deux ans pour retrouver son fils de 6 ans, Léon, enlevé par sa mère au Pérou. Ses avocats avaient demandé le signalement de cette dernière à Interpol, mais le juge d’instruction de Saint-Nazaire en charge de l’affaire l’a refusée.
Une semaine de visite par mois. Au Pérou et très encadrée. Voilà ce que la décision de justice de la cour d’appel de Rennes a donné à Thomas Gimbert pour qu’il puisse voir son fils Léon, emmené par sa maman au Pérou il y a plus de deux ans. «J’exécute à la lettre cette décision de justice, la seule qui existe, qui est exécutoire définitive», précise ce papa meurtri de ne pas pouvoir passer sa vie aux côtés de son petit garçon.
Une mince consolation que cette décision qui est sur le terrain parfois difficile à exécuter.
«La dernière fois que je l’ai vu c’était le 1er mai 2024. Je l’ai vu dans un parc, sous surveillance avec deux gardes du corps armés et le passeport laissé chez un notaire en caution. Le mois dernier, en février, c’était la rentrée des classes, j’ai été invité à une réunion pédagogique, pour la rentrée des classes de Léon, dans son école. J’ai pu rencontrer la directrice, tout le monde.»
«Le lendemain, les institutrices et la professeur m’ont proposé de rester, de faire la rentrée des classes, d’être présent à l’école, à 7h30. Je suis resté, j’ai rencontré les institutrices, j’ai rencontré son école, j’ai vu son casier d’école, mais la maman est arrivée seule, sans l’enfant, pour me filmer, pour porter plainte contre moi, par rapport à la mesure d’éloignement qu’elle a avec moi, au Pérou. Et ensuite mon fils n’a pas été à l’école pendant 3-4 jours, sans certificat médical, sans rien du tout».
Aujourd’hui ça va faire plus de deux ans que mon fils a été enlevé de France. En 27 mois, je l’ai vu 9 heures.
Thomas GimbertPapa de Léon
Thomas Gimbert en veut à la justice qui selon lui «nie le fait que c’est un enlèvement et refuse d’acter qu’il y a bien soustraction de mineurs».
Il n’a pas de contact téléphonique non plus avec son fils. «Même quand c’est son anniversaire, quand c’est Noël, je n’ai le droit à rien du tout»
Avant que la maman de Léon, Péruvienne d’origine ne décide seule de l’emmener au Pérou, le couple était séparé et c’est Thomas Gimbert qui avait la garde de leur fils. «Léon était considéré comme résident français par le juge de Saint-Nazaire, et j’en avais la garde à mon domicile».
«Aujourd’hui, je paye la pension alimentaire que la décision de justice m’a demandé de payer, je suis irréprochable, et je ne peux toujours pas voir mon fils.»
Mes droits ne sont pas respectés, et la justice française ne bouge pas.
Thomas GimbertPapa de Léon
Thomas Gimbert ajoute, «A chaque fois que je vais au Pérou et que c’est ma semaine de visite je prends des risques parce qu’ils utilisent tout et n’importe quoi pour essayer de me faire peur».
J’ai des menaces de mort, il y a énormément d’intimidation et de malfaisance là-bas.
Thomas GimbertPapa de Léon
D’après une source proche du dossier, l’ex-femme de Thomas Gimbert aurait été convoquée par le juge d’instruction de Saint-Nazaire pour un interrogatoire de première comparution en vue de la mettre en examen. Mais elle aurait fait savoir, par le biais de son avocat, qu’elle ne se rendrait pas en France pour comparaître devant le juge. Sans aucune suite. Ce qui inquiète Thomas Gimbert et sa famille.
Ses avocats sont lucides : » Comment faire exécuter cette décision de droit de visite et d’hébergement de ce papa envers son fils au Pérou, étant donné qu’il n’y a aucune coopération internationale dans ce genre de cas dramatiques familiaux ?, explique maître Colomba Grossi, l’une des avocates de Thomas Gimbert.
Ce sont des dossiers souvent dramatiques parce qu’ils impliquent des relations diplomatiques avec d’autres États. Et quand il s’agit d’un pays où la corruption est partout, il faut vraiment vouloir.
Colomba GrossiL’une des avocates de Thomas Gimbert
L’avocate poursuit : «Il n’ ya aucun moyen judiciaire de faire respecter les droits de notre client. Sans volonté diplomatique, on comprend que cela crée un sentiment d’abandon et de désespoir chez notre client.»
Pour l’heure, les avocats de Thomas Gimbert disent vouloir tout faire pour provoquer des actions des autorités françaises.
Thomas Gimbert aussi continue de se battre pour voir son fils. «Mon combat continue car ma famille et moi souhaitons ardemment que Léon retrouve sa liberté et un équilibre, qu’il puisse être autant avec son père qu’avec sa mère, voir ses grands-parents, sa famille française et sa famille péruvienne. Nous nous manquons énormément, c’est très difficile à vivre.» – Thomas Gimbert, Papa de Léon.
Son moteur, ce sont les précieux souvenirs des instants passés avec Léon. «Il est content de m’appeler papa. Il dit ne plus pouvoir parler français ou comprendre, mais la relation de cœur est toujours très présente.»
Retrouvez-nous sur nos réseaux et sur notre site France.tv.» Thomas Gimbert et sa famille sont préoccupés par la difficulté à faire respecter la décision de droit de visite et d’hébergement de son fils Léon au Pérou, en raison du manque de coopération internationale dans de tels cas familiaux. Les avocats de Thomas Gimbert reconnaissent les défis liés à ce genre de situation complexe et soulignent que sans volonté diplomatique, il est difficile de faire respecter les droits de leur client, ce qui crée un sentiment d’abandon et de désespoir.
Malgré les obstacles, Thomas Gimbert continue de se battre pour voir son fils et souhaite que Léon retrouve son équilibre en passant du temps avec lui, sa mère, ses grands-parents et sa famille française et péruvienne. Les rares moments passés avec son fils sont précieux pour lui, malgré les difficultés de communication dues à la distance.
Les avocats de Thomas Gimbert sont déterminés à provoquer des actions des autorités françaises pour aider à résoudre la situation. Cependant, la justice n’a pas encore pleinement reconnu l’enlèvement de Léon et refuse de reconnaître la soustraction de mineurs, ce qui complique encore davantage la situation.
Thomas Gimbert reste dans l’attente de pouvoir retrouver son fils et espère que la situation évoluera favorablement pour lui. Son combat pour la garde de Léon est une bataille difficile, marquée par des moments douloureux et des obstacles juridiques et diplomatiques. Malgré tout, sa détermination à être présent dans la vie de son fils reste intacte, et il continue à se battre pour obtenir justice et retrouver un équilibre familial pour lui et sa famille. Même lors de son anniversaire ou de Noël, je ne reçois rien du tout. Avant que la mère de Léon, d’origine péruvienne, ne décide seule de l’emmener au Pérou, le couple était séparé et c’est Thomas Gimbert qui avait la garde de leur fils. «Léon était considéré comme résident français par le juge de Saint-Nazaire, et j’en avais la garde à mon domicile.» «Aujourd’hui, je paye la pension alimentaire que la décision de justice m’a demandé de payer, je suis irréprochable, et je ne peux toujours pas voir mon fils.» Mes droits ne sont pas respectés, et la justice française ne bouge pas. Thomas Gimbert ajoute : «À chaque fois que je vais au Pérou et que c’est ma semaine de visite, je prends des risques parce qu’ils utilisent tout et n’importe quoi pour essayer de me faire peur.» «J’ai des menaces de mort, il y a énormément d’intimidation et de malfaisance là-bas.» D’après une source proche du dossier, l’ex-femme de Thomas Gimbert aurait été convoquée par le juge d’instruction de Saint-Nazaire pour un interrogatoire de première comparution en vue de la mettre en examen. Mais elle aurait fait savoir, par le biais de son avocat, qu’elle ne se rendrait pas en France pour comparaître devant le juge, sans aucune suite. Ce qui inquiète Thomas Gimbert et sa famille. Ses avocats sont lucides : «Comment faire exécuter cette décision de droit de visite et d’hébergement de ce papa envers son fils au Pérou, étant donné qu’il n’y a aucune coopération internationale dans ce genre de cas dramatiques familiaux?», explique maître Colomba Grossi, l’une des avocates de Thomas Gimbert. «Ce sont des dossiers souvent dramatiques parce qu’ils impliquent des relations diplomatiques avec d’autres États. Et quand il s’agit d’un pays où la corruption est partout, il faut vraiment vouloir.» L’avocate poursuit : «Il n’y a aucun moyen judiciaire de faire respecter les droits de notre client. Sans volonté diplomatique, on comprend que cela crée un sentiment d’abandon et de désespoir chez notre client.» Pour l’instant, les avocats de Thomas Gimbert disent vouloir tout faire pour provoquer des actions des autorités françaises. Thomas Gimbert continue également de se battre pour voir son fils. «Je suis toujours dans le combat parce que moi et ma famille, nous souhaitons de tout cœur que Léon retrouve sa liberté et un équilibre : qu’il puisse être autant avec son papa qu’avec sa maman, voir ses grands-parents, avec sa famille française et avec sa famille péruvienne.» «On se manque énormément. C’est très, très difficile à vivre.» Son moteur, les quelques échanges et souvenirs précieux des instants passés avec Léon, 6 ans. «Il est content de m’appeler papa. Il dit ne plus pouvoir parler français ou comprendre, parce qu’en fait, il n’est plus sollicité dans la langue française. Mais la relation est là, la relation de cœur, toujours très présente.»
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