La victime était un lauréat du «Temps des héros», un programme emblématique du président russe. Moscou soupçonne l’Ukraine d’être à l’origine de ce qu’elle qualifie d’attentat.
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Ce n’est pas n’importe quel militaire qui a été tué, il y a deux nuits, à Stavropol, dans le sud de la Russie, une ville de presque 500 000 habitants dont il était le premier maire adjoint. Cet homme s’appelait Zaour Gourtsiev. Âgé de 34 ans, il était surtout connu pour être un vétéran de «l’opération militaire spéciale», comme on dit ici pour qualifier la guerre en Ukraine. Il avait notamment dirigé les forces aériennes lors de l’attaque de Marioupol, où les bombardements de l’aviation russe avaient fait des milliers de morts.
Les autorités russes affirment qu’il s’agit d’un attentat. Il a été victime de l’explosion d’un objet qui se trouvait – on ne sait pas trop comment – dans le sac d’une de ses connaissances, avec qui il buvait devant son domicile en pleine nuit, et qui a été tué aussi. Moscou n’exclut pas que ce soit l’œuvre des «nazis ukrainiens». Il faut dire que ce n’est pas le premier officier russe à mourir dans ce genre de circonstances. L’Ukraine a souvent été désignée comme commanditaire, mais ses services secrets n’ont revendiqué qu’un seul de ces meurtres, celui du général Igor Kirillov, à Moscou en décembre dernier, chef des forces de protection radiologique, chimique et biologique. Zaour Gourtsiev aurait pu être ciblé de son côté, pour son rôle dans la prise de Marioupol, mais aussi parce qu’il avait participé à un programme emblématique du Kremlin qui s’appelle le «Temps des héros».
Quel est le but de cette opération ? Rien moins que faire des vétérans de la guerre en Ukraine la future élite de la société russe. C’est comme cela que Vladimir Poutine a présenté ce programme dont Zaour Gourtsiev était l’un des 100 premiers participants. C’est comme cela qu’il avait été propulsé n°2 de la ville de Stavropol. Vladimir Poutine a expliqué que, selon lui, la véritable élite de la Russie, ce n’était pas ceux qui s’étaient rempli les poches dans les années 1990, mais ces guerriers, des gens fiables, éprouvés.
Parmi les autres lauréats du «Temps des héros», un officier, soupçonné d’être l’un des instigateurs du massacre de Boutcha, a également été honoré. Dans les faits, il est apparu que de nombreux promus de ce programme avaient peu d’expérience sur le front et étaient déjà liés au monde politique. Cependant, l’essentiel réside dans le message envoyé aux volontaires pour les encourager à partir en Ukraine, en leur promettant une carrière et un avenir radieux à leur retour, s’ils ont le temps d’en profiter.
La victime récemment décédée, Zaour Gourtsiev, était un lauréat du «Temps des héros», un programme emblématique du président russe. Moscou soupçonne l’Ukraine d’être à l’origine de l’attentat qui l’a touché. Cet homme était le premier maire adjoint de Stavropol, une ville du sud de la Russie, et un vétéran de la guerre en Ukraine. Il était connu pour avoir dirigé les forces aériennes lors de l’attaque de Marioupol, où de nombreux civils ont péri sous les bombardements russes.
Les autorités russes ont qualifié sa mort d’attentat, survenu lorsqu’un objet explosif a détoné devant son domicile, tuant également une de ses connaissances. Moscou n’écarte pas la possibilité que cet acte soit l’œuvre des «nazis ukrainiens». Il s’agit malheureusement d’un événement tragique parmi d’autres impliquant des officiers russes dans des circonstances similaires. L’Ukraine est souvent pointée du doigt en tant que commanditaire des meurtres, bien que ses services secrets n’aient revendiqué qu’un seul de ces assassinats : celui du général Igor Kirillov à Moscou en décembre dernier. Kirillov était le chef des forces de protection radiologique, chimique et biologique. Il est également possible que Zaour Gourtsiev ait été visé en raison de son rôle dans la prise de Marioupol, ainsi que pour sa participation à un programme du Kremlin appelé «Temps des héros».
Le «Temps des héros» a pour objectif de faire des vétérans de la guerre en Ukraine la future élite de la société russe, selon Vladimir Poutine. Zaour Gourtsiev était l’un des 100 premiers participants de ce programme et avait été propulsé au rang de n°2 de la ville de Stavropol. Poutine a souligné que pour lui, la véritable élite de la Russie était composée de guerriers fiables et éprouvés, plutôt que de ceux qui s’étaient enrichis dans les années 1990. Parmi les autres lauréats du programme, il y a un officier soupçonné d’être impliqué dans le massacre de Boutcha.
Il est apparu que de nombreux participants promus dans le cadre du programme n’avaient pas réellement combattu sur le front et étaient déjà liés au monde politique. Néanmoins, le message principal du programme reste essentiel : encourager les volontaires à partir en Ukraine en leur promettant une carrière et un avenir radieux à leur retour, s’ils ont le temps d’en profiter.
La victime de l’attentat, Zaour Gourtsiev, était un lauréat du «Temps des héros» et un vétéran de la guerre en Ukraine. Moscou soupçonne l’Ukraine d’être à l’origine de cet attentat, qui a coûté la vie à deux hommes le 29 mai 2025 à Stravopol en Russie. Gourtsiev était le premier maire adjoint de la ville.
Il est clair que les tensions entre l’Ukraine et la Russie restent vives, et que les actes de violence perpétrés à l’encontre des participants du programme «Temps des héros» sont une manifestation de ces tensions. Les motivations derrière ces attaques restent floues, mais il est clair qu’elles ont des implications politiques et sociales importantes. (Irina Ambartsumyan / MAXPPP)
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