Dimanche, les autorités russes ont affirmé qu’elles traitaient «ces actions comme des actes de terrorisme».
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Deux drames dont les circonstances restent à éclaircir. Dans la nuit du samedi 31 mai au dimanche 1er juin, deux ponts se sont effondrés dans le sud-ouest de la Russie, près de la frontière ukrainienne, provoquant des déraillements de trains, selon les autorités. L’un des deux effondrements a provoqué la mort d’au moins sept personnes et blessé 66 autres, dont trois enfants. La compagnie ferroviaire a évoqué une «interférence illégale» comme cause de la première catastrophe, qui s’est produite samedi soir dans la région de Briansk.
Pour l’heure, les autorités russes n’ont fait aucun lien avec le conflit en Ukraine. De son côté, Kiev n’a pas officiellement commenté l’incident. Un peu plus tard dans la matinée, la porte-parole du Comité d’enquête russe, Svetlana Petrenko, citée par l’agence de presse d’État RIA, a affirmé que «ces actions ont été classées comme des actes de terrorisme». Le Comité d’enquête de Russie a également assuré que ces effondrements étaient dus à des «explosions».
«L’effondrement d’un pont sur des voies ferrées a fait sept morts», a écrit le gouverneur régional Alexandre Bogomaz sur Telegram. Il a ensuite évoqué le chiffre de 66 blessés, dont trois enfants, dans une mise à jour tôt dimanche.
L’accident du train N.86 reliant Klimov à Moscou s’est produit à 22h44 heure locale (21h44 à Paris) au niveau de Pilchino-Vygonitchi, selon les Chemins de fer de Moscou sur Telegram. La compagnie nationale a attribué l’effondrement du pont à une «interférence illégale dans l’opération de transport», sans perturber la circulation des autres trains. Des vidéos montrent des secouristes intervenant sur les lieux où un important éboulis recouvre un train.
Le gouverneur de la région voisine de Koursk a signalé sur Telegram l’effondrement d’un pont ferroviaire, avec une locomotive tombée sur une autoroute en dessous et en feu. Les conducteurs blessés ont été hospitalisés. Les autorités russes traitent ces actions comme des actes de terrorisme.
La région de Koursk, frontalière de l’Ukraine, avait été brièvement prise par les forces de Kiev en 2024. Two incidents with unclear circumstances occurred in the southwest of Russia near the Ukrainian border on the night of Saturday, May 31 to Sunday, June 1. Two bridges collapsed, leading to train derailments, according to authorities. One of the collapses resulted in the death of at least seven people and injured 66 others, including three children. The railway company mentioned an «illegal interference» as the cause of the first disaster, which occurred on Saturday evening in the Bryansk region.
At this time, Russian authorities have not made any connection to the conflict in Ukraine. Kiev has not officially commented on the incident either. Later in the morning, the spokesperson for the Russian Investigative Committee, Svetlana Petrenko, cited by the state news agency RIA, stated that «these actions have been classified as acts of terrorism.» The Russian Investigative Committee also asserted that these collapses were due to «explosions.»
«The collapse of a bridge over railway tracks resulted in seven deaths,» wrote regional governor Alexander Bogomaz on Telegram. He later mentioned the figure of 66 injured, including three children, in an update early on Sunday. The train accident involving Train No. 86, which was traveling from Klimov in the Belgorod region to Moscow, occurred at 10:44 pm local time (9:44 pm in Paris) at Pilchino-Vygonitchi, as detailed by the Moscow Railways on Telegram. According to the national company, the bridge collapse was due to «illegal interference in the transport operation.» It was specified that the circulation of other trains was not disrupted. Videos shared on social media show rescuers working on the scene, with a significant landslide covering what appears to be a train from the company.
Sunday morning, the governor of the neighboring Kursk region, Alexander Khinshtein, reported on Telegram the collapse of another bridge, this time a railway bridge, on which a locomotive was traveling and «fell» onto the highway below and «caught fire.» The drivers, whose number was not specified, were injured and taken to the hospital, he continued. Like Bryansk, the Kursk region borders Ukraine. Kiev forces had temporarily seized 1,400 square kilometers after a surprise assault in August 2024, before being retaken in April. Deux drames dont les circonstances restent à éclaircir. Dans la nuit du samedi 31 mai au dimanche 1er juin, deux ponts se sont effondrés dans le sud-ouest de la Russie, près de la frontière ukrainienne, provoquant des déraillements de trains, selon les autorités. L’un des deux effondrements a provoqué la mort d’au moins sept personnes et blessé 66 autres, dont trois enfants. La compagnie ferroviaire a évoqué une «interférence illégale» comme cause de la première catastrophe, qui s’est produite samedi soir dans la région de Briansk.
Pour l’heure, les autorités russes n’ont fait aucun lien avec le conflit en Ukraine. De son côté, Kiev n’a pas officiellement commenté l’incident. Un peu plus tard dans la matinée, la porte-parole du Comité d’enquête russe, Svetlana Petrenko, citée par l’agence de presse d’État RIA, a affirmé que «ces actions ont été classées comme des actes de terrorisme». Le Comité d’enquête de Russie a également assuré que ces effondrements étaient dus à des «explosions».
«L’effondrement d’un pont sur des voies ferrées a fait sept morts», a écrit le gouverneur régional Alexandre Bogomaz sur Telegram. Il a ensuite évoqué le chiffre de 66 blessés, dont trois enfants, dans une mise à jour tôt dimanche.
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