Selon la famille de la victime, le suicide de cette jeune femme originaire de Saône-et-Loire est lié à un site web localisé outre-Atlantique, où elle aurait été accompagnée dans son geste.
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Le parquet de Dijon (Côte-d’Or) a ouvert une enquête pour incitation au suicide «contre X» suite à la mort d’une jeune femme de 25 ans dans son appartement dijonnais à la fin du mois d’octobre. Selon la famille de la victime, le suicide de cette jeune femme de 25 ans, originaire de Saône-et-Loire, est liée à un site web localisé outre-Atlantique.
Sophie Caparos, sœur de la victime, et son mari affirment que Marie, 25 ans, a été assistée à distance pour se suicider. Ils ont découvert le site en fouillant dans l’ordinateur de la victime. «Ça nous a été marqué en anglais qu’elle était bannie du site. On s’est dit qu’ils étaient au courant que Marie était certainement décédée.» En fouillant un peu plus, ils tombent sur un compte-rendu glaçant des dernières heures de leur proche. «Respiration de plus en plus calme. Respiration très lente. Plus aucun bruit de respiration évident. Puis c’est marqué Fin de l’appel. Silence», a retranscrit Sophie Caparos auprès d»ici Bourgogne».
L’hypothèse privilégiée par les proches de la victime est qu’elle a été accompagnée dans son suicide par une autre personne de l’autre côté de l’Atlantique. La famille demande la fermeture du site en question.
Auprès de France Inter, Josiane Corneloup, la députée de la deuxième circonscription de Saône-et-Loire, d’où était originaire la jeune femme, se dit «stupéfaite et effarée» que le suicide «puisse être encouragé de cette façon» par ce site internet. «J’ai pris trois initiatives», explique-t-elle à France Inter : «Contacter la procureure de la République, interpeller le directeur de Google France, et alerter le ministre de l’Intérieur. Il m’a répondu qu’une action judiciaire était entreprise via la plateforme Pharos.»
«Il y a une enquête en cours et il faut vraiment que ce soit une décision de justice pour fermer le site», poursuit la députée, alertée directement par la famille de Marie. «Nous avons pu déréférencer des liens du site sur les moteurs de recherche, ce qui limite son accès, mais on ne peut pas déréférencer tout le site en raison de l’enquête judiciaire qui est en cours.»
«Nous attendons les résultats de l’enquête», ajoute-t-elle. «C’est très compliqué car ce site se situe aux États-Unis, et donc ça sera forcément une procédure longue et difficile.
Josiane Corneloup ajoute : «Il y a déjà d’autres pays européens qui ont fermé ce site», citant notamment l’exemple de l’Allemagne.
Pour rappel, le numéro national de prévention du suicide est le 31.14.
Le parquet de Dijon (Côte-d’Or) a ouvert une enquête pour incitation au suicide «contre X» suite à la mort d’une jeune femme de 25 ans dans son appartement dijonnais à la fin du mois d’octobre. Selon la famille de la victime, le suicide de cette jeune femme est lié à un site web localisé outre-Atlantique.
Sophie Caparos, sœur de la victime, et son mari affirment que Marie, 25 ans, a été assistée à distance pour se suicider. Ils ont découvert le site en fouillant dans l’ordinateur de la victime. Ils demandent la fermeture du site en question.
La députée Josiane Corneloup se dit «stupéfaite et effarée» que le suicide puisse être encouragé de cette façon par ce site internet. Elle a pris des initiatives pour agir contre cela et attend les résultats de l’enquête en cours. Josiane Corneloup ajoute que d’autres pays européens ont déjà fermé des sites similaires, citant notamment l’exemple de l’Allemagne. Elle souligne que le suicide de la jeune femme de 25 ans originaire de Saône-et-Loire est lié à un site web localisé outre-Atlantique, où elle aurait été assistée dans son geste tragique.
La famille de la victime a révélé que Marie a été aidée à distance pour se suicider, découvrant des informations troublantes sur le site en question en fouillant dans l’ordinateur de la défunte. Sophie Caparos, la sœur de la victime, a partagé des détails glaçants des dernières heures de Marie, soulignant des indications telles que la fin de l’appel suivi de silence.
Les proches de la victime privilégient l’hypothèse selon laquelle elle a été accompagnée dans son acte par une tierce personne de l’autre côté de l’Atlantique. Ils réclament la fermeture immédiate du site incriminé.
Josiane Corneloup, députée de Saône-et-Loire, s’est dite choquée par la situation et a pris des mesures pour faire pression en vue de la fermeture du site. Elle a contacté la procureure de la République, interpelé le directeur de Google France et alerté le ministre de l’Intérieur. Une action judiciaire est en cours via la plateforme Pharos.
La députée insiste sur le fait qu’une décision de justice est nécessaire pour fermer le site et souligne l’importance de mener une enquête approfondie pour obtenir justice pour Marie et sa famille. On a pu déréférencer certains liens du site sur les moteurs de recherche pour limiter l’accès, mais on ne peut pas déréférencer l’ensemble du site en raison de l’enquête judiciaire en cours. Nous attendons les résultats de l’enquête. C’est complexe car le site est basé aux États-Unis, ce qui rendra la procédure longue et difficile. D’autres pays européens ont déjà fermé ce site, comme l’Allemagne. N’oublions pas que le numéro national de prévention du suicide est le 31.14.
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