During his pontificate, Pope Francis had taken multiple positions in favor of welcoming migrants. A message that reached Calais, where the exiles are torn between solemnity and emotion.
The Vatican is about to become the center of the world for the next few days, awaiting the funeral of Pope Francis. But 1500 km further north, in Calais, an equally sincere emotion is palpable among the exiles. «We would have wanted him to live longer because he would have done so much for us… For the whole world. We are so sad about his death,» insists one of them.
Several exiles wait outside Brigitte Lips’ garage.
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He waits, with about ten other people, outside Brigitte Lips’ garage. This woman from Calais is well known to the exiles. They call her «charge granny» because every day, for years, she opens her garage to offer the opportunity to charge their phones but also to have a little food and warm up.
Far from the splendors of Rome and the Pope’s funeral, solemnity takes the form of a simple gesture, a few words exchanged. «The card for the mobile? It’s Okay,» Brigitte says to an exile, in approximate English tinged with a Calais accent. «Hospitality, respect, listening» she explains, «are values defended by the Pope. It’s what we experience in this garage. And regardless of religion.»
Brigitte Lips, alias «Charge Granny»
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That morning, there are about ten people, from Eritrea, Syria, or Palestine. Some are Christians, others Muslims. They all share the same emotion. «I am a Muslim,» a man boldly declares. «I have a lot of respect for this Pope who has done very good work. Il a aidé les pauvres en Afrique, et partout ailleurs. C’est pourquoi je l’appréciais et je lui souhaite de reposer en paix.»
Si la figure du Pape François est si respectée, c’est notamment grâce à son engagement en faveur de l’accueil des exilés. Durant son pontificat, il a multiplié les prises de position sur le sujet des migrations, partout dans le monde.
Un exemple régional : en décembre 2021, le monde s’émeut du naufrage le plus meurtrier dans la Manche. Le Pape François reçoit alors un cerf-volant, symbole de ces destins tragiques, confectionné à partir de toiles de tentes d’exilés par des enfants de Calais. Sa réaction, bouleversée, avait marqué les esprits. «Il a aidé les réfugiés… Je ne peux pas vraiment expliquer, mais aujourd’hui, je me sens très triste», confie un autre homme dans la file.
Brigitte partage pleinement ce message de solidarité et d’humanité. Elle revendique sa foi, chrétienne. «Il nous a donné une claque. Nous, les chrétiens il faut qu’on se réveille ! Il faut qu’on soit frères, beaucoup plus.»
Des symboles religieux, chez Brigitte Lips.
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À quelques kilomètres de là, pourtant, l’émotion cède la place à la rudesse du quotidien. Un temps maussade flotte au-dessus de Calais et des campements de fortune. Quelques hommes s’organisent pour cuisiner autour d’un feu de fortune dans un sous-bois humide. Pour eux, la solidarité de l’Eglise et du Pape François reste un écho lointain. Leur quotidien reste invariablement le même.
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Le Pape François avait multiplié les prises de position en faveur de l’accueil des migrants durant son pontificat. Un message perçu jusqu’à Calais, où les exilés sont partagés entre recueillement et émotion.
Le Vatican s’apprête à devenir le centre du monde pour les prochains jours, en attendant les funérailles du Pape François. Mais à 1500 km plus au nord, à Calais, une émotion toute aussi sincère est perceptible chez les exilés. «On aurait voulu qu’il vive encore longtemps car il aurait fait beaucoup pour nous… Pour le monde entier. Nous sommes profondément attristés par sa disparition», insiste l’un d’entre eux. Nous, en tant que chrétiens, devons nous réveiller ! Nous devons être plus fraternels.»
Des symboles religieux, chez Brigitte Lips.
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À quelques kilomètres de là, pourtant, l’émotion cède la place à la rudesse du quotidien. Un temps maussade flotte au-dessus de Calais et des campements de fortune. Quelques hommes s’organisent pour cuisiner autour d’un feu de fortune dans un sous-bois humide. Pour eux, la solidarité de l’Eglise et du Pape François reste un écho lointain. Leur quotidien reste invariablement le même.
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Le Pape François avait multiplié les prises de position en faveur de l’accueil des migrants durant son pontificat. Un message perçu jusqu’à Calais, où les exilés sont partagés entre recueillement et émotion.
Le Vatican s’apprête à devenir le centre du monde pour les prochains jours, en attendant les funérailles du Pape François. Mais à 1500 km plus au nord, à Calais, une émotion toute aussi sincère est perceptible chez les exilés. «On aurait voulu qu’il vive encore longtemps car il aurait fait beaucoup pour nous… Pour le monde entier.
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