L’image de la Foire du Trône s’est dégradée ces dernières années à force d’images qui montrent des violences et des interventions policières. Les organisateurs de cet événement qui a lieu chaque année sur la pelouse de Reuilly depuis 1962 déplorent cette vision véhiculée, selon eux, par les réseaux sociaux.
«Les gens cherchent à trouver des spots ‘instagramables’ comme on dit. Ceux qui sont bien attentionnés, essayent de trouver de belles images. Mais il y a une course aux vues. Certains font des montages vidéo», déplore Karl Vancraeyenest, forain et vice-président de la Foire du Trône.
À titre d’exemple, il cite cette vidéo qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux où l’on peut voir une bagarre qui se termine dans un stand, au début de l’événement, mi-avril.
«On a vu un collègue qui soi-disant se faisait piller. En fait, c’étaient deux influenceuses qui se sont bagarrées et l’une s’est réfugiée dans le stand de mon confrère et un mouvement de foule s’en est suivi», rapporte Karl Vancraeyenest.
Selon lui, certains influenceurs abordent même les organisateurs pour leur proposer un marché simple : de la bonne publicité contre des avantages comme des places gratuites. S’ils refusent, ils monteraient alors en épingle d’autres vidéos.
«C’est la deuxième année où l’on voit la puissance des réseaux sociaux. Il y a 17 millions d’abonnés à TikTok en France. 20, 25 vidéos, ça peut nous faire beaucoup de mal. Le malheur sera toujours plus attirant que le bonheur», regrette le forain.
Il n’y a pas que les réseaux sociaux qui sont mis en cause. Selon Tom Cohen, président de la Foire du Trône, il existe une volonté des mairies de freiner la fréquentation du site : «La mairie de Charenton a fait une demande à la mairie de Paris pour fermer la bretelle du périphérique. Cette demande a été acceptée. Ils ferment également certains axes les jours de fortes affluences.»
Ce dernier s’insurge aussi contre la fermeture de parkings aux abords des pelouses de Reuilly.
«Tout le monde se relance la balle, personne ne nous dit la vérité. Pour nous, les forains, il y a tellement de dispositifs mis en place pour nous empêcher de travailler. On a l’impression qu’on veut nous assécher financièrement», poursuit Tom Cohen qui cite à l’appui de son propos la mise en place d’opérations comme Paris Respire «qui n’existent pas lorsque les cirques viennent l’hiver».
Dans un communiqué, la Foire du Trône assure que «si la ville de Paris ne répond pas aux sollicitations des représentants des Forains, en libérant les allées pour se garer et en retirant les appareils béliers samedi matin au plus tard, l’ensemble de la communauté indique prévoir un blocage de Paris avec le soutien des motards en colère et du mouvement Gueux ZFE».
Les forains assurent réaliser 50 % de leur chiffre d’affaires durant ces deux mois d’ouverture dans la capitale et disent reverser 2 millions d’euros en droits de place et en charge à la Ville de Paris.
En réalité, il s’agissait de deux influenceuses qui se sont battues et l’une s’est réfugiée dans le stand d’un de mes collègues, entraînant un mouvement de foule», rapporte Karl Vancraeyenest.
Selon lui, certains influenceurs abordent même les organisateurs pour leur proposer un marché simple : de la bonne publicité en échange d’avantages tels que des places gratuites. S’ils refusent, ces influenceurs mettraient alors en avant d’autres vidéos compromettantes.
«C’est la deuxième année où l’on constate l’impact puissant des réseaux sociaux. Avec 17 millions d’abonnés à TikTok en France, 20 à 25 vidéos négatives peuvent nous nuire gravement. Le malheur est toujours plus attractif que le bonheur», déplore le forain.
Les réseaux sociaux ne sont pas les seuls responsables. Selon Tom Cohen, président de la Foire du Trône, les municipalités cherchent également à réduire la fréquentation du site : «La mairie de Charenton a demandé à la mairie de Paris de fermer la bretelle du périphérique, une requête qui a été acceptée. Ils ferment également certaines voies les jours de forte affluence».
Ce dernier critique également la fermeture des parkings aux abords de la pelouse de Reuilly.
«Tout le monde se renvoie la balle, personne ne nous dit la vérité. Pour nous, les forains, il y a tellement de mesures mises en place pour nous empêcher de travailler. On a l’impression qu’on cherche à nous asphyxier financièrement», poursuit Tom Cohen, en citant la mise en place d’opérations telles que Paris Respire «qui n’existent pas lorsque les cirques viennent l’hiver».
Dans un communiqué, la Foire du Trône a averti que «si la ville de Paris ne répond pas aux demandes des représentants des Forains en libérant les allées pour le stationnement et en retirant les appareils de blocage samedi matin au plus tard, l’ensemble de la communauté prévoit de bloquer Paris avec le soutien des motards en colère et du mouvement Gueux ZFE».
Les forains affirment réaliser 50 % de leur chiffre d’affaires lors de ces deux mois d’ouverture dans la capitale et déclarent reverser 2 millions d’euros en droits de place et en taxes à la Ville de Paris.
En réalité, deux influenceuses se sont battues et l’une d’elles s’est réfugiée dans le stand de mon collègue, ce qui a provoqué un mouvement de foule», a déclaré Karl Vancraeyenest.
Certains influenceurs approchent même les organisateurs pour proposer un échange : de la publicité en échange d’avantages comme des places gratuites. S’ils refusent, ils menacent de publier d’autres vidéos compromettantes.
«C’est la deuxième année consécutive où nous constatons la puissance des réseaux sociaux. Avec 17 millions d’abonnés à TikTok en France, 20 ou 25 vidéos pourraient nous causer beaucoup de tort. Le malheur est toujours plus attractif que le bonheur», déplore le forain.
Les réseaux sociaux ne sont pas les seuls responsables. Selon Tom Cohen, président de la Foire du Trône, les mairies cherchent à limiter la fréquentation du site en prenant des mesures telles que la fermeture de certaines voies les jours d’affluence.
«La mairie de Charenton a demandé à la mairie de Paris de fermer la bretelle du périphérique, une demande qui a été acceptée. Ils ferment également certains accès aux parkings aux abords des pelouses de Reuilly», ajoute-t-il.
Tom Cohen dénonce également la mise en place de dispositifs qui entravent le travail des forains, comme les opérations Paris Respire qui ne sont pas en vigueur lorsque les cirques viennent en hiver.
Dans un communiqué, la Foire du Trône prévient que si la ville de Paris ne répond pas à leurs demandes en libérant les allées pour le stationnement et en retirant les obstacles samedi matin, la communauté des forains prévoit de bloquer Paris avec le soutien des motards en colère et du mouvement Gueux ZFE.
Les forains affirment réaliser la moitié de leur chiffre d’affaires lors des deux mois d’ouverture à Paris et reverser 2 millions d’euros en droits de place et en charges à la Ville.
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