Insulted and handcuffed, a cyclist denounces police violence in Paris. Cycliste brutalisé et arrêté, dénonciation de violences policières à Paris

While cycling in the 19th arrondissement of the capital on Thursday evening, a cyclist, also an environmental activist, was pinned to the ground and handcuffed by the police after denouncing the violence of an arrest. He filed a complaint and reported the incident to the IGPN, the police oversight body.

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«We must be vigilant, the police officers do not have the right to behave like cowboys,» testifies Arthur Béal to France 3 Paris Île-de-France. Thursday evening shortly after 11 pm, this 31-year-old cyclist cycling on the Quai de l’Oise, on his way home, «encounters scared, visibly ethnic young people sprinting in the opposite direction«.

A little further, he sees on the other side of the street the arrest of «three black young men«. «I am sensitized to issues of anti-racism and police violence, so I wanted to check if they were being treated normally. One of the young men, who raised his arms in a sign of submission, was swept away, pushed face down to the ground in a humiliating way and handcuffed, even though he was cooperating,» recounts Arthur Béal, who then decides to react.


video duration: 00h00mn35s







The cyclist’s arrest, filmed by a resident with his phone.



©DR

The scene, at night, was filmed by several residents. Several videos sent to France 3 Paris Île-de-France captured a cyclist shouting: «You don’t need to sweep him like that!» The police officers replied: «Shut up! Shut up!» Arthur Béal was then brutally apprehended, dragged on the road as his bike fell.

«Three officers jumped on me. Before I knew it, I was on the ground in the gutter, face down, immobilized and then handcuffed. Fortunately, I am in good physical shape, I was not injured. I repeated that I had done nothing, and that young people have rights. I cooperated and provided my identity,» recounted the cyclist, who is also a member of the Ecologists in Aubervilliers, Seine-Saint-Denis.

In the videos, police officers can be seen shining their flashlights towards the phones filming from balconies to obstruct the view of residents. Arthur Béal was then held sitting against the wall and later released «without explanation or apology,» without being placed in custody, «while the young people were taken away in police vehicles.» The cyclist then went to the police station of the 19th arrondissement, which «refused to accept a complaint» from him.

Arthur Béal, who highlighted «intimidation,» has reported the incident to the Inspection générale de la police nationale (IGPN) and sent a letter to the public prosecutor to file a complaint, denouncing «police violence,» «non-compliance with the arrest procedure,» and «refusal to accept a complaint.»

«I hope that the police officers will be at least suspended and sent for training until they are able to respect the law. Procedures must be followed, there are lines that should not be crossed,» stated the thirty-year-old.

Waleed Mouahli, regional spokesperson for the Ecologists, said that the party supports the activist, emphasizing that «he reacted as a human being, calling for calm.» In a statement, the Ecologists in Île-de-France and Paris denounce an «authoritarian drift,» a «disproportionate use of force,» and a «trivialization of police violence.» They demand «the immediate and transparent opening of an administrative and judicial investigation.»

When contacted, neither the Paris police prefecture nor the Paris prosecutor’s office responded to our requests. Il a déposé une plainte et a signalé les faits à l’IGPN, la police des polices. J’ai maintenu que je n’avais rien fait et que les jeunes avaient des droits. J’ai coopéré et j’ai donné mon identité», relate le cycliste, également militant des Écologistes à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis.

Sur les vidéos, on peut voir des policiers pointer leurs lampes torches vers les téléphones qui filment depuis les balcons, afin de gêner la visibilité des riverains. Arthur Béal est ensuite retenu assis contre le mur puis relâché «sans explication ni excuse», sans être placé en garde à vue, «alors que les jeunes ont été embarqués dans des véhicules de police». Le cycliste se rend alors au commissariat du 19e arrondissement, qui «refuse le dépôt d’une plainte» de sa part.

Arthur Béal, qui dénonce des «intimidations», précise avoir signalé les faits à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et envoyé un courrier au procureur de la République pour porter plainte, dénonçant des «violences policières», le «non-respect de la procédure d’interpellation» et le «refus de dépôt de plainte».

«J’espère que les policiers seront a minima suspendus et renvoyés en formation tant qu’ils ne sont pas capables de respecter la loi. Il faut respecter les procédures, il y a des lignes rouges à ne pas franchir», affirme le trentenaire.

Waleed Mouahli, porte-parole régional des Écologistes, indique que le parti apporte son soutien au militant, soulignant qu’»il a réagi en tant qu’humain, en appelant au calme». Dans un communiqué, les Écologistes franciliens et parisiens dénoncent une «dérive autoritaire», un «usage disproportionné de la force» et une «banalisation des violences policières». Ils demandent «l’ouverture immédiate et transparente d’une enquête administrative et judiciaire».

Contactés, ni la préfecture de police de Paris ni le parquet de Paris n’ont répondu à nos sollicitations. Il a déposé une plainte et a informé l’IGPN, la police des polices, des faits. Le cycliste, également militant des Écologistes à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, a affirmé qu’il n’avait rien fait et a souligné les droits des jeunes. Il a coopéré et a donné son identité. Sur les vidéos, on peut voir des policiers diriger leurs lampes torches vers les téléphones des riverains qui filmaient depuis les balcons pour gêner leur visibilité. Arthur Béal a été retenu assis contre le mur puis relâché sans explication ni excuse, sans être placé en garde à vue, tandis que les jeunes ont été emmenés dans des véhicules de police. Il s’est rendu au commissariat du 19e arrondissement, où le dépôt d’une plainte de sa part a été refusé. Il a ensuite signalé les faits à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et envoyé un courrier au procureur de la République pour porter plainte, dénonçant des violences policières, le non-respect de la procédure d’interpellation et le refus de dépôt de plainte. Arthur Béal a exprimé son espoir que les policiers soient suspendus et renvoyés en formation s’ils ne respectent pas la loi, soulignant qu’il faut respecter les procédures et ne pas franchir certaines lignes rouges. Les Écologistes ont apporté leur soutien au militant et ont condamné une dérive autoritaire, un usage disproportionné de la force et une banalisation des violences policières, demandant l’ouverture immédiate et transparente d’une enquête administrative et judiciaire. La préfecture de police de Paris et le parquet de Paris n’ont pas répondu aux sollicitations.

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