Les rebelles ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre l’Etat hébreu depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza.

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Pour le deuxième jour d’affilée, Israël a mené mardi 6 mai une nouvelle série de frappes au Yémen. Parmi les cibles, des centrales électriques situées dans la capitale Sanaa et ses environs, ainsi qu’une cimenterie située à Amran, dans le nord du pays. L’aviation israélienne a également bombardé l’aéroport de Sanaa, lui aussi aux mains des rebelles houthis.
Selon un responsable aéroportuaire cité par l’AFP, «l’aéroport international a été complètement détruit». Peu après, l’armée israélienne a affirmé dans un communiqué l’avoir mis «complètement hors service». «Les pistes de décollage, des avions et des infrastructures de l’aéroport ont été frappés», a-t-elle fait savoir.
Des correspondants de l’AFP à Sanaa ont entendu plusieurs frappes et vu de la fumée se dégageant de différents endroits de la ville.
Selon la chaîne de télévision des rebelles Al-Massirah, trois personnes ont été tuées et 38 autres blessées lors des récentes attaques. Les houthis ont averti qu’ils riposteraient à ces frappes, déclarant dans un communiqué que «l’agression ne restera pas sans réponse».
Quelques heures après les bombardements israéliens, Donald Trump a annoncé l’arrêt des frappes américaines contre les rebelles houthis au Yémen. Le président des Etats-Unis a déclaré que les houthis avaient annoncé qu’ils ne voulaient plus se battre et qu’ils avaient capitulé. Il a ajouté que leur engagement à ne plus attaquer de navires américains avait été atteint.
Peu de temps après cette déclaration, le sultanat d’Oman a officialisé un cessez-le-feu entre les rebelles houthis et les Etats-Unis. Selon le ministre omanais des Affaires étrangères, ce cessez-le-feu permettra de garantir la liberté de navigation et la fluidité du commerce maritime international. Aucune réaction des houthis n’a été obtenue dans l’immédiat.
Les rebelles ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza. Israel conducted a second day of airstrikes in Yemen on May 6, targeting power plants in the capital city of Sanaa and its surroundings, as well as a cement factory in Amran in the north of the country. The Israeli air force also bombed the Sanaa airport, which is controlled by Houthi rebels.
According to an airport official quoted by AFP, «the international airport has been completely destroyed.» Shortly after, the Israeli army stated in a press release that they had «completely disabled» the airport. «The runways, aircraft, and airport infrastructure were targeted,» the statement said.
Reporters from AFP in Sanaa heard multiple strikes and saw smoke rising from various parts of the city. According to the Houthi rebels’ television channel, Al-Massirah, three people were killed and 38 others were injured. The rebels warned of retaliation, stating, «The aggression will not go unanswered.»
Following these Israeli airstrikes, US President Donald Trump announced the cessation of American strikes against the Houthi rebels in Yemen. «The Houthis have announced… that they no longer want to fight. They simply do not want to fight anymore. And we will honor that. We will stop the bombings, and they have surrendered,» Trump declared. «They say they will no longer explode ships, and that was our goal,» he added.
Shortly after Trump’s announcement, the Sultanate of Oman officially confirmed the ceasefire agreement between the Houthi rebels in Yemen and the United States. «In the future, neither party will target the other, including American ships, in the Red Sea and the Bab al-Mandeb strait,» praised the Omani Minister of Foreign Affairs. According to the mediator, this ceasefire will «ensure freedom of navigation and the smooth flow of international maritime trade.» As of now, there has been no response from the Houthis.
In conclusion, the situation in Yemen remains tense as Israel and the US continue their military actions in the region. The ceasefire agreement brokered by Oman offers a glimmer of hope for peace, but the volatile nature of the conflict leaves the future uncertain. The international community closely monitors developments in Yemen, hoping for a resolution that will bring stability and security to the war-torn country.

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Pour le deuxième jour d’affilée, Israël a mené mardi 6 mai une nouvelle série de frappes au Yémen. Parmi les cibles, des centrales électriques situées dans la capitale Sanaa et ses environs, ainsi qu’une cimenterie située à Amran, dans le nord du pays. L’aviation israélienne a également bombardé l’aéroport de Sanaa, lui aussi aux mains des rebelles houthis.
Selon un responsable aéroportuaire cité par l’AFP, «l’aéroport international a été complètement détruit». Peu après, l’armée israélienne a affirmé dans un communiqué l’avoir mis «complètement hors service». «Les pistes de décollage, des avions et des infrastructures de l’aéroport ont été frappés», a-t-elle fait savoir.
Des correspondants de l’AFP à Sanaa ont entendu plusieurs frappes et vu de la fumée se dégageant de différents endroits de la ville. Al-Massirah, la chaîne de télévision des rebelles, a rapporté que trois personnes ont été tuées et 38 autres blessées. Les houthis ont prévenu qu’ils répliqueraient à ces attaques. «L’agression ne restera pas sans réponse», ont affirmé les rebelles dans un communiqué.
Peu de temps après ces frappes israéliennes, Donald Trump a annoncé l’arrêt des bombardements américains contre les rebelles houthis au Yémen. «Les houthis ont déclaré (…) qu’ils ne voulaient plus combattre. Ils ne veulent simplement plus se battre. Et nous allons respecter cela. Nous cesserons les bombardements et ils ont capitulé», a déclaré le président des États-Unis. «Ils affirment qu’ils ne viseront plus de navires, et c’était notre objectif», a-t-il ajouté.
Peu après l’annonce de Donald Trump, le sultanat d’Oman a officialisé le cessez-le-feu convenu entre les rebelles houthis du Yémen et les États-Unis. «À l’avenir, aucune des deux parties ne ciblera l’autre, y compris les navires américains, en mer Rouge et dans le détroit de Bab al-Mandeb», s’est réjoui le ministre omanais des Affaires étrangères. Selon cet officiel, qui agit en tant que médiateur, ce cessez-le-feu permettra de «garantir la liberté de navigation et la fluidité du commerce maritime international». Aucune réaction des houthis n’a été obtenue pour le moment.
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