Ce direct est désormais terminé.
Les autorités de la région de Soumy, située dans le nord-est de l’Ukraine, ont annoncé, samedi 31 mai, l’évacuation obligatoire de onze villages proches de la frontière avec la Russie. «Cette décision a été prise compte tenu de la menace constante qui pèse sur la vie des civils en raison des bombardements des localités frontalières», a fait savoir l’administration régionale. Plus tôt cette semaine, Volodymyr Zelensky avait déclaré que Moscou massait plus de 50 000 soldats près cette région en vue d’une possible offensive. Au total, 213 localités de la région sont déjà placées sous ordre d’évacuation.
Le commandant en chef de l’armée ukrainienne a affirmé samedi que la Russie concentrait ses assauts dans plusieurs zones de la région de Donetsk, notamment Pokrovsk et Toretsk, mais aussi sur des «parties de la région de Soumy». De son côté, le ministère de la Défense russe a affirmé dans un communiqué avoir pris le village de Vodolagy, qui se trouve dans cette région. Il a aussi assuré s’être emparé du village de Novopil, dans la région de Donetsk, dans l’est.
Des frappes russes font deux morts dans les régions de Kherson et Zaporijjia. Deux personnes ont été tuées dans la nuit de vendredi à samedi dans des frappes russes dans deux régions du sud de l’Ukraine, ont annoncé les autorités. Dans la région de Zaporijjia, une fillette de 9 ans a été tuée et un garçon de 16 ans blessé dans une attaque aux bombes téléguidées qui ont détruit plusieurs immeubles dans le village Dolynka, situé près de la ligne de front. Dans la ville de Kherson, un homme de 66 ans est mort dans un bombardement contre le district de Dniprovskyi.
Kiev accuse Moscou de vouloir saborder les pourparlers prévus lundi à Istanbul. Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de faire échouer les négociations qui doivent avoir lieu avec la Russie en Turquie lundi. «La Russie fait tout ce qu’elle peut pour qu’une prochaine réunion potentielle n’apporte aucun résultat», a-t-il accusé, tout en évitant de confirmer la participation de l’Ukraine à ces nouveaux pourparlers. Les efforts diplomatiques pour mettre fin à l’invasion russe de l’Ukraine s’intensifient depuis quelques semaines, mais buttent sur la défiance entre Moscou et Kiev, qui se rejettent la responsabilité du manque de progrès concrets.
Des négociations mal embarquées. Les pourparlers qui auront lieu à Istanbul lundi s’annoncent tendus, quinze jours après des premières négociations peu fructueuses. De leur côté, l’Ukraine et les européens demandent une trêve inconditionnelle, également demandée par le président américain Donald Trump. Mais la Russie a refusé cette possibilité, estimant notamment qu’elle permettrait à l’armée ukrainienne de reprendre des forces sur le front. Moscou exige notamment que l’Ukraine renonce à jamais à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion.
Kiev trouve ces conditions inacceptables et affirme que le Kremlin ne cherche ni la paix ni la trêve.
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