La communauté musulmane entre inquiétude et colère La communauté partage un sentiment mêlé d’inquiétude et de colère.

Après l’assassinat, vendredi 25 avril 2025, d’un fidèle dans une mosquée du Gard, l’émotion reste vive dans la communauté musulmane. Ce dimanche, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé le renforcement de la sécurité aux abords des mosquées. Comment réagissent les musulmans ? Nous sommes allés à leur rencontre à Colomiers (Haute-Garonne).

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L’assassinat d’Aboubakar Cissé, ce vendredi 25 avril dans une mosquée du Gard a créé l’émoi au sein de la communauté musulmane. Nous avons recueilli les témoignages des fidèles de la mosquée de Colomiers près de Toulouse.

Dans cette mosquée, quelques fidèles participent à la deuxième des cinq prières quotidiennes. Quatre jours après le meurtre d’un musulman dans le Gard, l’émotion reste vive, mais la plupart des fidèles rencontrés refusent de céder à la peur.

«Bien sûr, ça nous a choqués ce meurtre, mais ça ne nous empêche pas de venir prier», témoigne ce fidèle. «Non ça ne nous empêche pas. Qu’est-ce que vous voulez ? Regardez j’en ai des larmes aux yeux», «Être inquiet, non», rajoute son voisin.»Si on était inquiets, on déciderait de ne plus rien faire».

Mais pour d’autres, cet assassinat reste perturbant : «Je pense qu’il y a une grosse montée de l’islamophobie», estime ce jeune fidèle. «Et je crains que ces choses-là continuent». Dimanche, le ministre de l’Intérieur Bruno Rotailleau a annoncé une sécurité renforcée autour des mosquées.

La mesure rassure tout de même ces croyants. «Ce qu’on espère, c’est que ça soit quelque chose qui soit dans la durée. Et surtout, ce qu’on espère, c’est avoir des résultats en termes de baisse d’actes anti-musulmans dans ce pays.»

«Qui ne peut pas être content d’entendre son ministre qui réagit pour trouver des solutions quand il y a des meurtres comme ça ?», réagit Abdebi El Hamraoui, l’imam de la mosquée de Colomiers Les dirigeants de ce centre culturel et cultuel musulman ont d’ailleurs décidé de renforcer eux-mêmes la protection des fidèles.

Les caméras de surveillance installées autour du bâtiment ne suffisent plus. «Malgré les caméras, il faut une présence humaine», précise Mohammed Moussaoui, le porte-parole du Centre culturel et cultuel. «Il y a déjà des vigiles autour du site. On va continuer à les former, les améliorer. Et s‘il faut en rajouter, on en rajoutera.»

Ce lundi 28 avril, la présence policière promise par le gouvernement, n’était pas encore effective devant les lieux de culte musulman dans le grand Toulouse, qu’il s’agisse de la mosquée de Colomiers, d’Empalot ou celle du Mirail.

Comment réagissent les musulmans ? Nous sommes allés à leur rencontre à Colomiers (Haute-Garonne).

L’assassinat d’Aboubakar Cissé, ce vendredi 25 avril dans une mosquée du Gard a créé l’émoi au sein de la communauté musulmane. Nous avons recueilli les témoignages des fidèles de la mosquée de Colomiers près de Toulouse.

Dans cette mosquée, quelques fidèles participent à la deuxième des cinq prières quotidiennes. Quatre jours après le meurtre d’un musulman dans le Gard, l’émotion reste vive, mais la plupart des fidèles rencontrés refusent de céder à la peur. «Bien sûr, ça nous a choqués ce meurtre, mais ça ne nous empêche pas de venir prier», témoigne ce fidèle. «Non ça ne nous empêche pas. Qu’est-ce que vous voulez ? Regardez j’en ai des larmes aux yeux», «Être inquiet, non», rajoute son voisin. «Si on était inquiets, on déciderait de ne plus rien faire».

Mais pour d’autres, cet assassinat reste perturbant : «Je pense qu’il y a une grosse montée de l’islamophobie», estime ce jeune fidèle. «Et je crains que ces choses-là continuent». Dimanche, le ministre de l’Intérieur Bruno Rotailleau a annoncé une sécurité renforcée autour des mosquées.

La mesure rassure tout de même ces croyants. «Ce qu’on espère, c’est que ça soit quelque chose qui soit dans la durée. Et surtout, ce qu’on espère, c’est avoir des résultats en termes de baisse d’actes anti-musulmans dans ce pays.»

«Qui ne peut pas être content d’entendre son ministre qui réagit pour trouver des solutions quand il y a des meurtres comme ça ?», réagit Abdebi El Hamraoui, l’imam de la mosquée de Colomiers. Les dirigeants de ce centre culturel et cultuel musulman ont d’ailleurs décidé de renforcer eux-mêmes la protection des fidèles.

Les caméras de surveillance installées autour du bâtiment ne suffisent plus. «Malgré les caméras, il faut une présence humaine», précise Mohammed Moussaoui, le porte-parole du Centre culturel et cultuel. «Il y a déjà des vigiles autour du site. On va continuer à les former, les améliorer. Et s’il faut en rajouter, on en rajoutera.»

Ce lundi 28 avril, la présence policière promise par le gouvernement n’était pas encore effective devant les lieux de culte musulman dans le grand Toulouse, qu’il s’agisse de la mosquée de Colomiers, d’Empalot ou celle du Mirail. Comment réagissent les musulmans ? Nous sommes allés à leur rencontre à Colomiers dans la Haute-Garonne. Can you please rewrite this?

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