La demande d’inspection fait suite à une polémique née de l’identification de l’ADN de Dominique Pelicot dans une affaire de tentative de viol remontant à 2010. Le ministre de la Justice souhaite comprendre pourquoi aucune investigation n’avait été lancée à l’époque. Cette enquête, confiée à l’Inspection générale de la justice, vise à faire la lumière sur les éventuels «dysfonctionnements» ayant empêché la mise en œuvre des procédures nécessaires. Cette affaire a pris une ampleur médiatique lors du procès des viols de Mazan en 2024, mettant en lumière des lacunes dans le traitement des affaires judiciaires. Une inspection de la justice a été ordonnée afin d’examiner les «dysfonctionnements» entourant les affaires de Dominique Pelicot. Ce dernier a été condamné en décembre à 20 ans de réclusion criminelle pour des actes abominables commis entre 2011 et 2020. Il a été révélé lors du procès qu’il avait déjà été interpellé en 2010 pour des faits similaires. Son ADN avait même été prélevé à cette époque. Il a également été noté qu’il avait été rapproché à plusieurs reprises avec des affaires antérieures, notamment une tentative de viol en 1999 et un meurtre avec viol en 1991. Malgré ces rapprochements, aucune action n’avait été entreprise jusqu’à ce que, en janvier dernier, il soit finalement mis en examen dans ces deux affaires par une juge d’instruction du pôle «cold cases» de Nanterre. Une enquête approfondie est en cours et le rapport de l’inspection de la justice doit être rendu d’ici au 31 juillet prochain.

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, veut savoir pourquoi des investigations n’avaient pas été lancées en 2010 après l’identification de son ADN dans une affaire de tentative de viol.



Publié



Mis à jour



Temps de lecture : 2min



Dominique Pelicot, face à la cour criminelle du Vaucluse, à Avignon, au procès des viols de Mazan, le 3 octobre 2024. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCE TELEVISIONS)

Dominique Pelicot, face à la cour criminelle du Vaucluse, à Avignon, au procès des viols de Mazan, le 3 octobre 2024. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCE TELEVISIONS)

La justice va devoir s’expliquer. Gérald Darmanin a demandé à l’Inspection générale de la justice (IGJ) d’établir pourquoi des investigations n’avaient pas été lancées en 2010 après l’identification de l’ADN de Dominique Pelicot dans une affaire de tentative de viol, selon une lettre de mission consultée vendredi 2 mai par l’AFP. Cette mission, révélée par RTL et ordonnée mercredi par le garde des Sceaux à l’IGJ, doit notamment établir «la réalité ou non des dysfonctionnements allégués», apparus au moment du procès des viols de Mazan, qui s’est déroulé de septembre à décembre 2024 devant la cour criminelle du Vaucluse.

Le rapport doit être rendu d’ici le 31 juillet prochain.

Dominique Pelicot a été condamné en décembre à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir drogué sa femme Gisèle afin de la violer et de la livrer à des dizaines d’inconnus entre 2011 et 2020. Lors du procès, il a été révélé qu’il avait été arrêté en 2010 dans un centre commercial en train de filmer sous les jupes des femmes, ce qui avait entraîné un prélèvement de son ADN.

Quelques mois plus tard, son ADN a été comparé à une trace «inconnue» prélevée lors d’une enquête précédente sur une tentative de viol à Villeparisis le 11 mai 1999, ainsi qu’à une autre affaire de meurtre avec viol à Paris en 1991. Cependant, ces comparaisons n’avaient pas abouti à des poursuites. Ce n’est que en janvier dernier que Dominique Pelicot a été inculpé dans ces deux affaires par une juge d’instruction du pôle «cold cases» de Nanterre. Please rewrite this sentence. Please rewrite this sentence. Can you please rewrite this sentence?

SOURCE

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *