«Ce serait évidemment une catastrophe pour tout le monde mais, j’insiste, d’abord pour l’économie américaine», a aussi dit le ministre délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, alors que Donald Trump menace l’Union européenne d’appliquer 50% de droits de douane à partir du 1er juin.
Publié
Temps de lecture : 2min
La France s’inquiète des conséquences des droits de douane, menacés par Donald Trump de surtaxes faute d’avancées sur des négociations commerciales avec l’Union européenne, sur les principales filières d’exportation vers les Etats-Unis. «Pour certaines de nos filières, comme les vins et spiritueux, les cosmétiques, l’aéronautique et toutes celles de réussite à l’export, cela déboucherait sur une situation absolument intenable sur le long terme,» a dit samedi 24 mai le ministre délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, dans une interview au journal La Tribune dimanche.
«Ce n’est donc pas une issue souhaitable,» a ajouté le ministre en référence à la menace du président américain d’assommer l’Union européenne avec des droits de douane de 50% dès le 1er juin. «Ce serait évidemment une catastrophe pour tout le monde mais, j’insiste, d’abord pour l’économie américaine.»
Les exportations françaises vers les États-Unis ont été portées en 2024 par l’aéronautique (9,1 milliards d’euros, soit 18,8% du total), les boissons (4,1 milliards d’euros, 8,4%) et les produits pharmaceutiques (3,8 milliards d’euros, 7,9%), d’après les chiffres du ministère français de l’Economie.
Plus globalement, les États-Unis exportent principalement des logiciels et des services de communication vers l’UE, tandis que l’Europe exporte principalement des automobiles, des machines-outils et des équipements de transport vers les États-Unis.
Ces derniers mois, l’UE a subi plusieurs fois des droits de douane imposés par l’administration américaine, notamment sur l’acier, l’aluminium, les automobiles et d’autres produits européens. Bien que la surtaxe sur ces produits ait été suspendue jusqu’en juillet pour entamer des négociations, des droits de douane de 10% restent en vigueur sur la plupart des biens exportés par les pays de l’Union européenne vers les États-Unis.
La réponse de l’Europe à Trump est encore en discussion, avec des nuances selon les vulnérabilités, les sensibilités et les filières de chaque État membre. L’objectif est de trouver une solution qui minimise les impacts négatifs sur l’économie tout en défendant les intérêts européens. La France exprime des inquiétudes quant aux conséquences des droits de douane menacés par Donald Trump, qui envisage des surtaxes faute de progrès dans les négociations commerciales avec l’Union européenne. Ces droits de douane pourraient avoir un impact majeur sur les principales filières d’exportation vers les États-Unis, telles que les vins et spiritueux, les cosmétiques, l’aéronautique et d’autres secteurs clés.
Le ministre délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, a souligné que cette situation serait intenable à long terme pour de nombreuses filières françaises. Il a averti que l’imposition de droits de douane de 50% par le président américain dès le 1er juin serait préjudiciable non seulement pour l’économie européenne, mais aussi pour l’économie américaine elle-même.
Les exportations françaises vers les États-Unis sont principalement représentées par l’aéronautique, les boissons et les produits pharmaceutiques. Les chiffres du ministère français de l’Économie montrent que ces secteurs ont joué un rôle important en 2024. En revanche, les États-Unis exportent principalement des logiciels et des services de communication vers l’UE, tandis que l’Europe exporte des automobiles, des machines-outils et des équipements de transport vers les États-Unis.
L’Union européenne a déjà été touchée par plusieurs rounds de droits de douane imposés par l’administration américaine, notamment sur l’acier, l’aluminium et les automobiles. Bien que certaines surtaxes aient été suspendues pour permettre des négociations, des droits de douane de 10% demeurent en place sur de nombreux produits européens exportés vers les États-Unis.
La France et d’autres pays européens envisagent différentes options de réponse à ces menaces de droits de douane. Les sensibilités et les vulnérabilités de chaque État membre sont prises en compte dans ces discussions, afin de trouver la meilleure approche collective face à cette situation.
En conclusion, les tensions commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne soulèvent des préoccupations majeures pour l’économie mondiale. Les conséquences potentielles des droits de douane sur les filières d’exportation françaises vers les États-Unis sont importantes, et une résolution rapide et équilibrée de ce conflit commercial est essentielle pour éviter des répercussions négatives sur les deux économies.

Publié
Temps de lecture : 2min

Deja una respuesta