La Grande Mosquée de Paris a rendu hommage à la victime en accueillant la dépouille du Malien de 22 ans. Le recteur Chems-Eddine Hafiz a dénoncé «un acte de haine, d’extrême violence, ponctué d’invectives anti-islam.» La Grande Mosquée de Paris a honoré la victime.

La dépouille du Malien de 22 ans a été accueillie à la Grande Mosquée de Paris. Le recteur Chems-Eddine Hafiz a dénoncé «un acte de haine, d’extrême violence, ponctué d’invectives anti-islam.»





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Une cérémonie religieuse s'est tenue à la Grande Mosquée de Paris, le 5 mai 2025, en hommage à Aboubakar Cissé, tué dans le Gard le 25 avril dernier. (BERTRAND GUAY / AFP)
Une cérémonie religieuse s’est tenue à la Grande Mosquée de Paris, le 5 mai 2025, en hommage à Aboubakar Cissé, tué dans le Gard le 25 avril dernier. (BERTRAND GUAY / AFP)

Sa famille, ses amis, des membres de la communauté malienne… Plusieurs dizaines de personnes ont observé un moment de recueillement à la Grande Mosquée de Paris autour de la dépouille d’Aboubakar Cissé, lundi 5 mai. Une prière mortuaire (Salat al-Janaza) a notamment été récitée, détaille le recteur dans un communiqué.

Cet hommage intervient avant le rapatriement vers le Mali, la terre natale du corps du jeune Malien de 22 ans, tué de 57 coups de couteau dans une salle de prière de la mosquée Khadidja, à La Grand-Combe (Gard), le 25 avril dernier.

«Nous, musulmans de France, attendons davantage que de simples déclarations. Ce crime n’est pas un fait divers, c’est un acte de haine, d’extrême violence, ponctué d’invectives anti-islam (…) C’est un attentat islamophobe, un crime terroriste, a dénoncé le recteur de la Grande mosquée, Chems-Eddine Hafiz, lors d’une prise de parole. Certaines absences, hésitations, ont laissé des traces. Quand le mot islamophobe devient l’objet d’un débat stérile, on en nie la violence réelle. (…) On ne peut pas combattre une haine que l’on refuse de nommer.»

«Ce drame ne doit pas devenir le ferment d’une division supplémentaire.

Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée, a déclaré que cet événement devrait être une secousse salutaire, une prise de conscience du lien précieux qui nous unit au-delà de nos différences. Cette déclaration a été faite lors d’une prise de parole en hommage à Aboubakar Cissé, tué dans le Gard le 25 avril dernier.

Le vice-président du Haut conseil des Maliens de France, Niakaté Djambéré Sega, a également souligné que la famille et la communauté malienne étaient en route pour rencontrer le ministre, mais que le rendez-vous a été reporté au 23 mai en raison d’un empêchement. La dépouille d’Aboubakar Cissé a été accueillie à la Grande Mosquée de Paris, où une cérémonie religieuse a eu lieu en son honneur.

Le recteur a déclaré que la prière mortuaire (Salat al-Janaza) a été récitée en hommage au jeune Malien de 22 ans, tué de 57 coups de couteau dans une salle de prière de la mosquée Khadidja à La Grand-Combe (Gard) le 25 avril dernier. Il a souligné que ce crime n’était pas un simple fait divers, mais un acte de haine et d’extrême violence, marqué par des insultes anti-islamiques. Le recteur a dénoncé cet acte comme un attentat islamophobe et un crime terroriste, appelant à ne pas minimiser la violence de tels actes en refusant de les nommer.

Dans une prise de parole, le recteur a exprimé son attente de plus que de simples déclarations, soulignant que le terme islamophobe ne devait pas être sujet à un débat stérile, mais reconnu pour sa réelle violence. Il a souligné que le combat contre la haine ne pouvait se faire si on refusait de la nommer.

Le recteur a également déclaré que ce drame ne devait pas diviser davantage, mais servir de prise de conscience sur l’importance du lien qui unit les individus au-delà de leurs différences. Il a souligné qu’il était essentiel de ne pas laisser ce crime devenir une source de division, mais plutôt une opportunité de renforcement des liens entre les communautés.

Le vice-président du Haut conseil des Maliens de France, Niakaté Djambéré Sega, a indiqué qu’une délégation comprenant des membres de la famille et de la communauté malienne devait rencontrer le ministre, mais que le rendez-vous avait été reporté en raison d’un empêchement. La rencontre aura finalement lieu le 23 mai.

La dépouille du jeune Malien de 22 ans a été accueillie à la Grande Mosquée de Paris, marquant ainsi le début du processus de rapatriement vers le Mali, sa terre natale. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, a condamné un acte de haine et de violence extrême, accompagné d’insultes anti-islamiques.

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