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La justice française attribue au crime organisé la vague d’attaques contre les prisons et les agents pénitentiaires

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Les procureurs français ont affirmé ce vendredi 2 mai qu’une série d’attaques coordonnées contre des prisons et des agents pénitentiaires dans le pays ont été menées par le crime organisé et qu’au moins l’un des suspects est lié à un cartel connu.

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Procès Le Scouarnec, les institutions médicales sous le feu des questions Comment Joël Le Scouarnec, condamné dès 2005 pour infraction pédocriminelle, a-t-il pu continuer à être chirurgien et à faire impunément des victimes ? Ce 19 mai, d’anciens responsables des institutions médicales ont été interrogés par la cour criminelle du Morbihan, peinant à reconnaître une part de responsabilité de leurs institutions. A neuf jours du verdict, attendu le 28 mai, les débats ont été marqués par l’agacement grandissant de la cour et des avocats des parties civiles face à des témoins qui, pour la plupart, n’ont que de vagues souvenirs et se renvoient la balle concernant «la situation du Dr Le Scouarnec». L’ex-chirurgien est jugé à Vannes pour des viols et agressions sexuelles sur 299 victimes, en grande majorité des patients mineurs, dont des dizaines après 2005. «Est-ce qu’il n’y a pas enfin une personne qui va reconnaître que ça a merdé?», s’est exclamée Me Myriam Guedj Benayoun. Le 1er août 2006, Joël Le Scouarnec était titularisé à la tête du service de chirurgie de l’hôpital de Quimperlé (Finistère), bien qu’un de ses collègues ait averti dès le 14 juin le directeur de l’établissement de la condamnation en 2005 du médecin pour détention d’images pédopornographiques. De nombreux courriers permettent ensuite d’établir que le Conseil départemental de l’Ordre des médecins (CDOM) du Finistère, la direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (Ddass) du Finistère, l’Agence régionale d’hospitalisation (ARH, devenue depuis Agence régionale de santé) de Bretagne étaient avisés. Tout comme la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (Dhos), au ministère de la Santé, dont la directrice de l’époque, Annie Podeur, est citée à plusieurs reprises dans des échanges de mails. Elle affirme à la barre ne jamais avoir eu connaissance du dossier Le Scouarnec «parce qu’il n’a pas été traité à (son) niveau», mais au niveau de son «N-3». Ce dernier demande à plusieurs reprises à l’ARH de Bretagne de saisir le CDOM du Finistère. En vain: Joël Le Scouarnec pratiquera la chirurgie auprès d’adultes et enfants jusqu’à son arrestation pour viol sur mineur en 2017. Pour Annie Podeur, l’affaire Le Scouarnec est symptomatique de l’isolement des praticiens dans «les petits établissements» hospitaliers comme Quimperlé. En ligne de mire, les CDOM du Finistère et de Charente-Maritime, départements où Joël Le Scouarnec a exercé après sa condamnation en 2005. Interrogé par visioconférence, l’ancien président du CDOM de Charente-Maritime, Joël Belloc, a semblé faire amende honorable. «Personnellement, je pense que (sa condamnation) était gravissime», indique-t-il à la cour. Pour le médecin, «ça méritait au moins interdiction de contact avec les enfants» pour Joël Le Scouarnec dans sa pratique médicale. Mais lorsque la présidente, Aude Burési, lui demande s’il avait voté contre son inscription au tableau de l’ordre départemental en 2008, il ne se «souvient pas». Appelé à la barre, le directeur-adjoint de l’ARH de l’époque, Yvon Guillerm, tente de justifier l’absence de sanctions disciplinaires envers le médecin pédocriminel mais se perd dans un charabia administratif. «Savez-vous combien de victimes» a fait Joël Le Scouarnec pendant les 12 ans qui ont suivi sa première condamnation en 2005, le presse Me Céline Astolfe, avocate de parties civiles. Procès Le Scouarnec: remise en question des institutions médicales
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Près de trois mois après son début à Vannes dans le Morbihan, le procès de l’ex-chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec peine à mobiliser la société et le monde politique, contrairement à l’affaire Bétharram, et échoue à faire avancer la lutte contre la pédocriminalité, regrettent victimes, associations et avocats. Alors que le procès de l’ex-chirurgien de 74 ans touche à sa fin, les victimes, leurs avocats et les associations déplorent qu’aucune leçon n’ait été tirée du procès dans le milieu médical. Deux rassemblements sont prévus cette semaine en marge du procès. Un premier rassemblement est prévu ce lundi 19 mai à 10 heures, où le collectif des victimes du pédocriminel Joël Le Scouarnec se réunira sur les marches du tribunal pour dénoncer le silence entourant ce procès hors norme. Une prise de parole est prévue. Le samedi 24 mai, une trentaine d’associations, collectifs et organisations syndicales appellent à une mobilisation place des Lices, à Vannes, à 10 h, contre la pédocriminalité, pour la protection des enfants et pour une prise de conscience collective. Selon Solène Podevin-Favre, codirectrice de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), il est regrettable qu’il n’y ait eu aucune mobilisation de la société ni du monde politique alors que tous les éléments étaient réunis. Le procès de Joël Le Scouarnec, jugé depuis le 24 février pour des violences sexuelles sur 299 victimes majoritairement mineures, est qualifié d’atypique, car l’accusé a avoué et ne remet pas en cause la parole des victimes. Malgré les attentes d’une réouverture du débat sur la lutte contre la pédocriminalité, le silence entourant ce procès contraste avec l’attention portée à l’affaire Bétharram. Les victimes soulignent que l’affaire Le Scouarnec n’est pas un fait divers, mais un fait politique, et appellent à une prise de conscience collective pour lutter contre ce fléau. Les témoignages des victimes, leur volonté de faire évoluer les mentalités et la nécessité d’une politique de protection de l’enfance en matière de pédophilie sont des éléments clés mis en avant dans cette affaire. Le procès du pédocriminel Joël Le Scouarnec, qui se déroule dans l’ombre de Bétharram, peine à susciter la mobilisation de la société et du monde politique. Mais pour l’instant, on est loin de la prise de conscience sociétale espérée.
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5 faits surprenants sur Louane, la représentante de la France à l’Eurovision 2025 : 1. Elle a le soutien de deux anciennes gagnantes de l’Eurovision : Isabelle Aubret et Marie Myriam. 2. Louane a prêté sa voix pour le film Pixar «Les Indestructibles 2». 3. Elle a fait un discours au siège de l’ONU à New York en tant qu’ambassadrice. 4. Louane parle et chante en italien, comme en témoigne sa reprise de la chanson «Brividi». 5. Elle a déjà chanté au stade Pierre Mauroy, repérée par Patrick Bruel au début de sa carrière. 5 faits que vous ignoriez encore sur la chanteuse Louane, représentante de la France : 1. Elle a été découverte lors de son passage à The Voice. 2. Elle a reçu le soutien de nombreuses personnalités sur les réseaux sociaux. 3. Elle a été choisie pour accompagner une grande star lors d’un concert au Stade Pierre Mauroy en 2014. 4. Elle a partagé l’affiche avec des artistes renommés tels que Jean-Louis Aubert, Florent Pagny, Michaël Youn et Indila. 5. Elle a su captiver le public avec sa voix unique et son talent indéniable.[embed]https://www.youtube.com/watch?v=TUyvT65c9ok[/embed][embed]https://www.youtube.com/watch?v=k–jlvMf7QM[/embed]
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