La location de scooters électriques de longue durée de ZeWay et ses 2500 utilisateurs sauvés

La société de location de scooter à longue durée ZeWay a été placée en liquidation judiciaire à la mi-avril laissant ses utilisateurs dans le flou. Heetch, plateforme de VTC, a racheté les scooters et propose un nouveau service de location centrée sur les batteries.

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Lorsque Laëtitia André a reçu un mail lui annonçant la liquidation judiciaire de ZeWay, cette utilisatrice était dépitée. «J’avais pris mon rendez-vous pour la maintenance, parce que tout était pris en charge. Je payais 172 euros par mois. Et d’un coup, je n’ai plus pu utiliser mon scooter. J’ai dû prendre le métro !», dit-elle avec humour.

Sa déconvenue n’a pas duré longtemps. Quelques jours plus tard, elle a reçu un mail de la société Heetch (active dans les VTC) qui lui a proposé de vendre le scooter qu’elle louait auparavant.

«On propose un prix pour le scooter qui va de 250 à 1000 euros, cela dépend de la puissance du scooter, de son kilométrage, et de son ancienneté. Ensuite, les utilisateurs choisissent entre deux forfaits mensuels pour la location des batteries (39.99€/mois ou 59.99€/mois pour une ou deux batteries, ndlr)», explique Simon Dabadie, directeur général de Heetch Europe.

Heetch n’a pas voulu s’encombrer de la gestion des 2 500 scooters, de la maintenance et de l’assurance des véhicules. Le prix pouvait être d’ailleurs prohibitif pour les utilisateurs : un peu moins de 200 euros par mois.

Elle se différencie d’autres services comme Cityscoot (location de courte durée) ou Lease Bike (location sur la longue durée). Désormais, la société se concentre uniquement sur la location de batteries.

«Les batteries évoluent très rapidement. ZeWay était en train de travailler sur une batterie 25% plus efficace. On va continuer ce développement. Cela permet aussi d’avoir le confort du thermique avec de l’électrique. Le temps de recharge, à la maison ou dans des bornes, prend du temps. Avec le swapping (l’échange de batteries, ndlr), cela prend quelques secondes, comme dans une station essence. Mais en plus, vous bénéficiez du stationnement gratuit à Paris et cela sans émettre d’émissions», poursuit le dirigeant d’entreprise.

Un hic cependant, les usagers, bien qu’ils soient propriétaires de leurs scooters, ne peuvent pas utiliser leurs véhicules sans être abonnés au service Sweetch (contraction de swap et Heetch).

«Ils maîtrisent le scooter à distance. J’ai essayé de l’utiliser mais il est bridé à 5 km/h», raconte ainsi Laëtitia André.

Selon Simon Dabadie, «les batteries anciennement ZeWay ne s’achètent pas dans le commerce. On ne voulait pas les vendre parce que c’est une technologie qui évolue très rapidement. Par ailleurs, si quelqu’un est propriétaire de ses batteries, il ne pouvait plus utiliser le système d’échange dans les bornes».

Le dirigeant de Heetch assure que chaque propriétaire de scooter et adhérent au service pourra revendre son scooter à l’entreprise dans les 6 mois au prix de 50% de sa valeur s’il n’est pas satisfait.

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Lorsque Laëtitia André a reçu un mail l’informant de la liquidation judiciaire de ZeWay, cette utilisatrice a été déçue. «J’avais programmé ma maintenance, tout était pris en charge. Je payais 172 euros par mois. Et du jour au lendemain, je me suis retrouvée sans mon scooter. J’ai dû prendre le métro !», raconte-t-elle avec ironie.

Cependant, sa déception a été de courte durée. Quelques jours plus tard, elle a reçu un mail de la société Heetch (spécialisée dans les VTC) qui lui a proposé de racheter le scooter qu’elle louait auparavant.

«Nous proposons un prix pour le scooter allant de 250 à 1000 euros, en fonction de sa puissance, de son kilométrage et de son ancienneté. Ensuite, les utilisateurs peuvent choisir entre deux forfaits mensuels pour la location des batteries (39.99€/mois ou 59.99€/mois pour une ou deux batteries, ndlr)», explique Simon Dabadie, directeur général de Heetch Europe.

Heetch a décidé de ne pas s’occuper de la gestion des 2 500 scooters, de la maintenance et de l’assurance des véhicules. Le coût aurait également pu être prohibitif pour les utilisateurs : un peu moins de 200 euros par mois.

La société se distingue d’autres services tels que Cityscoot (location de courte durée) ou Lease Bike (location à long terme). Désormais, l’entreprise se concentre uniquement sur la location de batteries.

«Les batteries évoluent rapidement. ZeWay travaillait sur une batterie 25% plus efficace. Nous allons poursuivre ce développement. Cela permet également d’allier le confort du thermique à l’électrique. La recharge, à domicile ou sur des bornes, prend du temps. Avec le swapping (l’échange de batteries, ndlr), cela ne prend que quelques secondes, comme à une station essence. De plus, vous bénéficiez du stationnement gratuit à Paris et cela sans émissions», ajoute le dirigeant de l’entreprise.

Cependant, les utilisateurs, bien qu’ils soient propriétaires de leurs scooters, ne peuvent pas les utiliser sans être abonnés au service Sweetch (contraction de swap et Heetch).

«Ils contrôlent le scooter à distance. J’ai essayé de l’utiliser mais il est limité à 5 km/h», raconte Laëtitia André.

Simon Dabadie explique que «les batteries de l’ancien ZeWay ne sont pas disponibles dans le commerce. Nous ne voulions pas les vendre car c’est une technologie en constante évolution. De plus, si quelqu’un est propriétaire de ses batteries, il ne peut pas utiliser le système d’échange dans les bornes».

Le PDG de Heetch assure que chaque propriétaire de scooter et abonné au service pourra revendre son scooter à l’entreprise dans les 6 mois pour 50% de sa valeur s’il n’est pas satisfait.

. ZeWay was working on a battery that was 25% more efficient. The development will continue. This also allows for the comfort of a thermal vehicle with an electric one. The charging time, whether at home or at charging stations, takes time. With swapping, it only takes a few seconds, just like at a gas station. Additionally, you get free parking in Paris without emitting any emissions,» the business leader continued.

However, there is a catch – users, even though they own their scooters, cannot use their vehicles without subscribing to the Sweetch service (a combination of swap and Heetch).

«They control the scooter remotely. I tried to use it but it is limited to 5 km/h,» Laëtitia André explained.

According to Simon Dabadie, «the batteries formerly from ZeWay are not available for purchase in stores. We didn’t want to sell them because it’s a technology that evolves very quickly. Furthermore, if someone owns their batteries, they could no longer use the swapping system at the charging stations.»

The CEO of Heetch assures that every scooter owner and service member can sell their scooter back to the company within 6 months at 50% of its value if they are not satisfied.

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