La professeure de mathématiques Françoise Gullung a réagi vivement aux accusations de François Bayrou lors de son audition devant la commission d’enquête parlementaire. Elle a qualifié les propos du Premier ministre d’ «idiots» et a affirmé qu’elle avait tenté d’alerter le couple Bayrou sur les violences à Notre-Dame de Bétharram. Malgré les attaques de Bayrou, Françoise Gullung reste ferme dans ses déclarations et dénonce le manque de considération du Premier ministre envers les victimes de Bétharram lors de son audition. Réaction de Françoise Gullung aux accusations de François Bayrou

During his hearing by the parliamentary inquiry commission on Wednesday, May 14, François Bayrou spent long minutes «debunking» Françoise Gullung’s testimony, even going as far as mentioning a «disturbed» reputation. On Thursday, the former mathematics teacher and whistleblower on Bétharram reacted strongly.

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She is considered the first whistleblower. A mathematics teacher at Notre-Dame de Bétharram between 1994 and 1996, Françoise Gullung, now 77 years old, is the only teacher to have spoken out about the violence that allegedly took place within the Béarnese Catholic institution.

As such, she was heard on March 26 by the parliamentary inquiry commission on violence in schools, particularly the Bétharram case. Under oath, this retired teacher had stated that she had alerted François Bayrou several times, in writing and orally, about suspicions of violence and sexual abuse within the private institution. Françoise Gullung also claimed to have unsuccessfully approached Elisabeth Bayrou, the wife of the then Minister of Education, who taught catechism at Bétharram.

Unpleasant things happened that I reported. We knew there were physical violence, and rumors of sexual abuse, but no sufficient evidence.

Françoise Gullung

In September 2024, to France 3 Aquitaine

Heard on Wednesday, May 14 by the same parliamentary inquiry commission, François Bayrou denied, as he has done from the start, having knowledge of such acts at Notre-Dame de Bétharram, where his children were also enrolled.

At the same time, the Prime Minister dismissed Françoise Gullung’s testimony. «She did not inform me of anything. She did not send me any letters,» he stated, accusing her of inconsistencies in her statements to the parliamentarians regarding her transfer after her warnings about Bétharram. «I think this lady has fabricated things falsely. She has lied,» François Bayrou asserted.

He also relied on statements he attributed to the teacher during her hearing before the commission on March 26. «She said in front of you that she had been, by school medicine, reputed to be disturbed,» the Prime Minister claimed. These statements shocked many parliamentarians present on May 14 during the commission, with co-rapporteur (LFI) Paul Vannier even accusing the Prime Minister of «slandering Mrs. Gullung.»

On Thursday, May 15, following François Bayrou’s hearing, Françoise Gullung strongly reacted to the remarks made against her. «They seem profoundly stupid to me,» said the whistleblower from that time, before elaborating: «There are two possibilities. Either he knows he is making absurd remarks, or he is so entrenched in his own mythology that…» Understand, he is stuck in his lie.

Because the former teacher «does not give up»: she did try to alert the Bayrou couple during her time at Notre-Dame de Bétharram. «Yes, I spoke to them! Well, to Mrs. Bayrou, it was three words. And to Mr. Bayrou as well, since there wasn’t much more to expect,» she asserted, then implying that the very harsh remarks made against her by the Prime Minister did not affect her much.

I am sensitive to attacks from people I respect, exclusively.

Françoise Gullung

Former teacher at Notre-Dame de Bétharram

The former mathematics teacher then went on the offensive against François Bayrou, accusing him of overshadowing the victims of Bétharram during his hearing. «It lasted a long time, but it didn’t go far. He did not address any issue other than his own little ego,» she criticized. «The questions were about: what to do to prevent this from happening again, how to analyze this. «Qui a évité ces questions et a ensuite fièrement reproché de ne pas avoir pu parler des victimes ? C’est Bayrou.»

Françoise Gullung regrette également que le Premier ministre persiste dans ce qu’elle considère être un mensonge, alors qu’il aurait pu, selon elle, résoudre cette affaire dès le début. «À la première question, il aurait simplement pu dire ‘Écoutez, je ne m’en souviens pas, c’était il y a 30 ans, je vais me renseigner’, je pense que tout le monde aurait trouvé cela normal», avance-t-elle.

S’il était revenu en disant «Mes souvenirs sont très flous, effectivement je n’ai pas identifié qu’il y avait une problématique», il n’y aurait pas de problème Bayrou aujourd’hui !

Françoise Gullung

Ancienne enseignante à Notre-Dame de Bétharram

Déçue par l’audition du Premier ministre devant la commission parlementaire, Françoise Gullung espère maintenant une seule chose : «Que tout cela se traduira par des décisions utiles pour la protection des enfants.» Pour éviter que le scandale de Notre-Dame de Bétharram ne se reproduise.

Lors de son audition par la commission d’enquête parlementaire, ce mercredi 14 mai, François Bayrou a tenu à «démonter» durant de longues minutes le témoignage de Françoise Gullung, allant jusqu’à évoquer une réputation «dérangée». Ce jeudi, l’ancienne professeure de mathématiques et lanceuse d’alerte sur Bétharram a vivement réagi en déclarant : «Et à Monsieur Bayrou aussi, puisque de toute façon il n’y avait pas grand-chose de plus à en attendre». Elle a également souligné que les propos très durs tenus à son égard par le Premier ministre ne l’ont pas affectée plus que cela.

Françoise Gullung a ensuite critiqué François Bayrou, l’accusant d’avoir éclipsé les victimes de Bétharram lors de son audition. Elle a déclaré : «Elle a duré longtemps, mais ce n’est pas allé loin. Il n’a abordé aucune problématique autre que son petit nombril. Les questions étaient relatives à : que faire pour que ça ne se reproduise pas, comment analyser ça. Qui a fui ces questions, et a ensuite fièrement reproché de ne pas avoir pu parler des victimes ? C’est Bayrou.»

Elle a exprimé sa déception face au fait que le Premier ministre s’enferre dans ce qu’elle considère être un mensonge, alors qu’il aurait pu, selon elle, dissiper cette affaire dès le départ en disant simplement : «Écoutez, je ne m’en souviens pas, c’était il y a 30 ans, je vais me renseigner». Elle a ajouté : «S’il était revenu en disant ‘Mes souvenirs sont très flous, effectivement je n’ai pas identifié qu’il y avait une problématique’, il n’y aurait pas de problème Bayrou aujourd’hui !»

Françoise Gullung espère que les décisions prises suite à cette affaire seront utiles pour la protection des enfants, afin d’éviter que le scandale de Notre-Dame de Bétharram ne se reproduise. «Il a inventé des histoires», a déclaré François Bayrou.

Il a également cité des propos qu’il attribue à la professeure lors de son audition devant la commission le 26 mars. «Elle dit devant vous avoir été, par la médecine scolaire, réputée dérangée», affirme le Premier ministre. Des propos qui ont choqué de nombreux parlementaires présents le 14 mai lors de la commission, le co-rapporteur (LFI) Paul Vannier accusant même le locataire de Matignon d’avoir «calomnié Madame Gullung».

Ce jeudi 15 mai, au lendemain de l’audition de François Bayrou, Françoise Gullung a vivement réagi à ces propos tenus à son encontre. «Ils me paraissent profondément idiots», lance d’emblée la lanceuse d’alerte de l’époque, avant de développer : «Il y a deux hypothèses. Soit il sait qu’il tient des propos absurdes, soit il est tellement installé dans sa mythologie propre que…» Comprendre, qu’il s’enferme dans son mensonge.

Car l’ancienne enseignante «n’en démord pas» : elle a bien tenté d’alerter le couple Bayrou à l’époque de sa présence à Notre-Dame de Bétharram. «Oui, je leur ai parlé ! Bon, à Madame Bayrou, c’était trois mots. Et à Monsieur Bayrou aussi, puisque de toute façon il n’y avait pas grand-chose de plus à en attendre», assène-t-elle, faisant ensuite comprendre que les propos très durs tenus à son égard par le Premier ministre ne l’ont pas affectée plus que cela.

Je suis sensible aux agressions venant de gens que j’estime, uniquement.
-Françoise Gullung, Ancienne enseignante à Notre-Dame de Bétharram

L’ancienne professeure de mathématiques est ensuite passée à l’attaque contre François Bayrou, qu’elle accuse d’avoir éclipsé les victimes de Bétharram lors de son audition. «Elle a duré longtemps, mais ce n’est pas allé loin. Il n’a abordé aucune problématique autre que son petit nombril,» fustige-t-elle. «Les questions étaient relatives à : que faire pour que ça ne se reproduise pas, comment analyser ça. Qui a fui ces questions, et a ensuite fièrement reproché de ne pas avoir pu parler des victimes ? C’est Bayrou.»

Françoise Gullung regrette aussi que le Premier ministre s’enferre dans ce qu’elle considère être un mensonge, alors qu’il aurait pu, selon elle, dissiper cette affaire dès le départ. «À la première interrogation, il aurait tout simplement dit ‘Écoutez, je ne m’en souviens pas, c’était il y a 30 ans, je vais me renseigner’ je pense que tout le monde aurait trouvé ça normal,» avance-t-elle.

S’il était revenu en disant «Mes souvenirs sont très flous, effectivement je n’ai pas identifié qu’il y avait une problématique», il n’y aurait pas de problème Bayrou aujourd’hui !
-Françoise Gullung, Ancienne enseignante à Notre-Dame de Bétharram

Déçue de l’audition du Premier ministre devant la commission parlementaire, Françoise Gullung espère maintenant une seule chose : «Que tout ça se soldera par des décisions utiles pour la protection des enfants.» Pour que le scandale de Notre-Dame de Bétharram ne puisse pas se reproduire.

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