L’avocat de la famille d’Aboubakar Cissé, Yassine Bouzrou, estime que la procureure de la République «n’a pas la main» sur le dossier de l’assassinat dans une mosquée du Gard. Selon lui, elle est soumise au pouvoir hiérarchique et aux propos parfois polémiques du ministre de la Justice, monsieur Darmanin. La famille d’Aboubakar Cissé souhaite que la qualification terroriste soit retenue, mais la procureure de Nîmes a écarté cette hypothèse lors d’une conférence de presse, affirmant que l’agression était le fait d’un individu agissant de manière isolée, sans lien avec une organisation terroriste. D’après l’avocat de la famille d’Aboubakar Cissé, la procureure de la République n’a pas de contrôle sur l’affaire. Selon la procureure, le suspect a agi sous l’emprise d’une «envie obsessionnelle de tuer», sans mobile idéologique clair. Yassine Bouzrou critique le portrait dressé par la procureure, qu’il estime déconnecté de la réalité. Il lui reproche de fournir des éléments de politique pénale sans aborder suffisamment les faits du dossier. Selon lui, «ce qu’elle omet de dire, ou dit insuffisamment, c’est que l’auteur des faits avait exprimé à son entourage une haine envers les musulmans». La procureure souligne l’absence de motivation idéologique et le caractère isolé de l’acte, précisant que le parquet national antiterroriste n’a pas retenu la qualification terroriste mais reste vigilant sur ce dossier délicat. Pour Yassine Bouzrou, «nous assistons actuellement à une politique pénale contraire au droit. La justice doit jouer son rôle».

L’avocat Yassine Bouzrou estime, samedi sur franceinfo, que la procureure en charge du dossier «est soumise au pouvoir hiérarchique».





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L'avocat Yassine Bouzrou, le 3 mars 2020. (ALAIN JOCARD / AFP)
L’avocat Yassine Bouzrou, le 3 mars 2020. (ALAIN JOCARD / AFP)

L’avocat Yassine Bouzrou estime que Cécile Gensac, procureure de la République de Nîmes, «n’a malheureusement pas la main» sur l’affaire de l’assassinat d’Aboubakar Cissé, le jeune Malien tué de 57 coups de couteau dans une mosquée du Gard. «(La procureure) est soumise au pouvoir hiérarchique du ministre de la Justice, monsieur Darmanin, qui a tenu des propos parfois polémiques, parfois clivants«, ajoute-t-il.

Alors que la famille d’Aboubakar Cissé s’apprête à déposer plainte pour que la justice retienne la qualification terroriste, la procureure de Nîmes a écarté cette hypothèse lors d’une conférence de presse vendredi. «Très rapidement, il est apparu que l’agression était le résultat d’un individu ayant agi dans un contexte isolé, sans revendication idéologique ou lien avec une organisation qui diffuserait une revendication idéologique qu’elle entendrait porter par l’intimidation ou la terreur«, a-t-elle déclaré.

Selon la procureure, le suspect a agi sous l’emprise d’une «envie obsessionnelle de tuer», sans motif idéologique identifié.

Yassine Bouzrou conteste le portrait dressé par la procureure, affirmant qu’il ne correspond pas à la réalité. Il critique le fait qu’elle livre des éléments de politique pénale sans aborder les faits du dossier. Il souligne que «ce qu’elle ne dit pas, ou pas assez, c’est que l’auteur des faits avait manifesté auprès de son entourage une haine des musulmans”.

La procureure met l’accent sur l’absence de motivation idéologique et sur le caractère isolé de l’acte, précisant que le parquet national antiterroriste n’a pas retenu la qualification terroriste mais reste en observation sur ce dossier sensible. Pour Yassine Bouzrou, «nous assistons actuellement à une politique pénale qui va à l’encontre du droit. La justice doit avoir son mot à dire.» Could you please rephrase that statement? Please rewrite the following sentence:

Original: «The cat chased the mouse around the house.»

Rewritten: «Around the house, the mouse was chased by the cat.» Please rewrite this sentence.

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