Le banc des parties civiles lors des plaidoiries de ce mercredi 21 mai
Le banc des parties civiles lors des plaidoiries de ce mercredi 21 mai
Joël Le Scouarnec, jugé depuis le 24 février pour viols et agressions sexuelles sur 299 patients, majoritairement mineurs au moment des faits, avait été condamné en 2005 pour détention d’images pédopornographiques, sans interdiction d’exercer. Sa titularisation en août 2006 comme chef du service de chirurgie à Quimperlé (Finistère) avait été validée quelques mois plus tard par le Conseil départemental de l’Ordre des médecins (CDOM) de ce département breton. Malgré cela, il a continué à exercer à l’hôpital de Jonzac (Charente-Maritime) à partir de 2008, malgré la connaissance de sa condamnation. Le Conseil national de l’Ordre des médecins a reconnu des «dysfonctionnements» et a promis des mesures pour l’avenir, mais certains doutent de leur efficacité.
Au deuxième jour des plaidoiries devant la cour criminelle du Morbihan, les avocats des parties civiles ont déclaré que les victimes de Joël Le Scouarnec ne lui pardonneront jamais, considérant ses excuses comme une simple façade. Malgré ses tentatives répétées de se repentir, les avocats ont remis en question la sincérité de ses excuses et ont souligné l’impact dévastateur de ses crimes sur les victimes. Le procès se poursuivra avec des plaidoiries et des réquisitions à venir, avant le verdict prévu pour le 28 mai. Joël Le Scouarnec risque 20 ans de prison. Les secrets d’une famille brisée face à l’horreur des abus sexuels du père et du grand-père sont révélés lors des plaidoiries de l’affaire. Après trois mois d’audience, les victimes expriment leur colère, leur frustration et leur déception. Les avocats soulignent le manque de révélation de la vérité par Joël Le Scouarnec et regrettent le manque d’action des institutions médicales. Le scandale révèle les dysfonctionnements des autorités médicales qui ont permis à Joël Le Scouarnec d’exercer malgré sa condamnation pour détention d’images pédopornographiques en 2005. Le Conseil national de l’Ordre des médecins exprime des regrets et promet des mesures pour éviter de futurs scandales, mais certains avocats restent sceptiques. Le verdict est attendu le 28 mai et Joël Le Scouarnec risque 20 ans de prison. Notre politique de confidentialité
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