Le démantèlement de la salle «des grands procès», construite spécialement pour le procès des attentats du 13 novembre, commence lundi. La salle est démolie pendant six mois pour faciliter les travaux de rénovation du Palais de justice de Paris, sur l’île de la Cité. Cette salle, initialement conçue de manière provisoire, a également accueilli les procès des attentats de Nice, de Strasbourg et le procès en appel du Médiator. Pour ceux qui ont vécu des moments forts dans cet endroit, c’est une journée particulière. Des bancs en bois clair et de la moquette beige au sol, Olivier Laplaud regarde une dernière fois la salle où s’est déroulé le procès des attentats du 13 novembre 2015. Il confie : «C’est vraiment une partie intégrante de ma vie pendant laquelle on a pu obtenir des réponses». «Ça me fait un peu bizarre de la voir et ça convoque pas mal de choses», ajoute-t-il. REPORTAGE: Les derniers moments de la salle «des grands procès» à Paris

La salle «des grands procès», construite spécialement pour celui des attentats du 13 novembre, est démolie à partir de lundi et pendant six mois pour faciliter les travaux de rénovation du Palais de justice de Paris, sur l’île de la Cité. Construite pour être provisoire, elle a aussi accueilli les procès des attentats de Nice, de Strasbourg et le procès en appel du Médiator. C’est donc une journée particulière pour ceux qui y ont vécu des moments forts.

Des bancs en bois clair, de la moquette beige au sol : Olivier Laplaud regarde une dernière fois la salle où il a vécu le procès des attentats du 13 novembre 2015. «C’est vraiment une partie intégrante de ma vie pendant laquelle on a pu obtenir des réponses», confie celui qui était au Bataclan.

«Ça me fait un peu bizarre de la voir et ça convoque pas mal de choses», poursuit-il. Il prend une photo de la salle de 550 places, de 45 mètres de long, ouverte il y a seulement trois ans et demi, pour ne pas oublier. Olivier Laplaud décrit l’immensité de la salle à son entrée, avec ses rangées de bancs et son grand couloir. Il se souvient surtout de l’endroit apaisant où il a vécu un moment difficile. Les couleurs neutres et la douceur de la salle ont également marqué l’avocate Virginie Leroy, qui l’a trouvée comme un cocon malgré les événements difficiles qui s’y sont déroulés. Pour elle, il s’agit simplement d’une page qui se tourne, sans nostalgie. Le mobilier de la salle sera réutilisé dans d’autres juridictions en France, tandis que des objets symboliques seront exposés au futur musée mémorial du terrorisme. Le ministre de la Justice a lancé une mission pour construire une nouvelle salle des grands procès.

Le démantèlement de cette salle marque la fin d’une période riche en événements judiciaires majeurs. Sa destruction laissera place à une nouvelle ère pour la justice française, avec des installations modernisées et adaptées aux besoins actuels. Pendant ces six mois de travaux, les audiences des procès en cours seront délocalisées vers d’autres salles du Palais de justice, afin de garantir la continuité de la justice.

Cette salle, témoin de nombreux moments historiques, restera gravée dans la mémoire de ceux qui ont suivi les procès qui s’y sont déroulés. Sa démolition marque la fin d’un chapitre de l’histoire judiciaire française, mais ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour l’avenir de la justice dans le pays.

C’est une journée spéciale pour ceux qui ont vécu des moments intenses dans cette salle.

Des bancs en bois clair, de la moquette beige au sol : Olivier Laplaud contemple une dernière fois la salle où s’est déroulé le procès des attentats du 13 novembre 2015. «C’est vraiment une partie importante de ma vie où nous avons pu obtenir des réponses», confie-t-il, lui qui était présent au Bataclan.

«Cela me semble étrange de la voir et cela évoque beaucoup de choses», ajoute-t-il. Il prend une photo comme pour se souvenir de cette salle de 550 places, de 45 mètres de long, ouverte il y a seulement trois ans et demi.

«La première impression en entrant dans cette salle, c’est son immensité, avec ses grandes rangées de bancs, ce grand couloir que l’on pouvait remonter si l’on voulait se placer devant», décrit Olivier Laplaud. Il retiendra surtout un endroit apaisant où s’est déroulé un moment douloureux de sa vie. «Les couleurs choisies, une certaine neutralité. Il y avait peut-être moins de lourdeur que dans les anciennes salles des palais de justice avec des bois très sombres», témoigne-t-il.

«C’était vraiment une salle neutre qui permettait que cela soit moins angoissant pour les parties civiles», déclare Olivier Laplaud, victime des attentats du 13 novembre.

«Alors c’est curieux de le dire, mais c’est en quelque sorte un cocon», ajoute Virginie Leroy, avocate. Elle a plaidé lors de trois des 12 procès qui se sont tenus ici, celui des attentats du 13 novembre, de Nice et de l’assassinat de Samuel Paty.

«Parce que c’est un cube fermé. Pour le coup, on est vraiment dans un endroit assez clos, qui n’est pas du tout agressif, même s’il s’y passe des choses très dures, très difficiles», raconte l’avocate. «C’est une salle que je trouve assez douce bizarrement», confie-t-elle.

Mais pour elle, il n’y a pas de nostalgie. C’est simplement une page qui se tourne. «Ça ne me rend pas triste car c’est aussi une période, j’allais dire, de l’histoire de France, avec ces attaques coup sur coup qui ont marqué la France, les procès qui s’achèvent…», énumère Virginie Leroy.

«Je vois cela plus comme un renouveau. En espérant qu’il n’y ait pas d’autres attaques», déclare Virginie Leroy, avocate des attentats du 13 novembre, de Nice et de l’assassinat de Samuel Paty.

Le mobilier sera réutilisé dans d’autres juridictions en France. La barre des témoins, ainsi que d’autres objets symboliques, seront exposés au futur musée mémorial du terrorisme.

«J’ai toujours dit que je ne partirai pas sans un strapontin de cette salle car j’y ai passé beaucoup de temps. Mais bon, je pense que je ne pourrais pas, c’est dommage», regrette l’avocate avec un sourire. Le ministre de la Justice a lancé une mission en vue de construire une nouvelle salle des grands procès.

En conclusion, la salle «des grands procès» à Paris vit ses derniers instants, une étape importante qui se clôture dans l’histoire judiciaire de la France. Le démantèlement d’une salle où s’est écrit un bout de l’histoire de France commence lundi 3 mars. La salle «des grands procès», construite spécialement pour celui des attentats du 13 novembre, est démolie à partir de lundi et pendant six mois pour faciliter les travaux de rénovation du Palais de justice de Paris, sur l’île de la Cité. Construite pour être provisoire, elle a aussi accueilli les procès des attentats de Nice, de Strasbourg et le procès en appel du Médiator. C’est donc une journée particulière pour ceux qui y ont vécu des moments forts.

Des bancs en bois clair, de la moquette beige au sol : Olivier Laplaud regarde une dernière fois la salle où il a vécu le procès des attentats du 13 novembre 2015. «C’est vraiment une partie intégrante de ma vie pendant laquelle on a pu obtenir des réponses», confie celui était au Bataclan.

«Ça me fait un peu bizarre de la voir et ça convoque pas mal de choses», poursuit-il. Il prend une photo de la salle de 550 places, de 45 mètres de long, ouverte il y a seulement trois ans et demi, comme s’il voulait se souvenir de cet endroit.

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