Le mari d’Assia M. renvoyé aux assises pour meurtre par conjoint

Un an et demi après la découverte du corps démembré d’Assia M. dans le parc des Buttes-Chaumont à Paris, son mari sera jugé pour meurtre aggravé.

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L’ex-mari d’Assia M. a été renvoyé devant la cour d’assises de Paris. , âgé de 52 ans, a admis avoir étranglé son épouse lors d’une dispute pour la faire taire alors qu’elle criait. Il a avoué avoir agi sous l’emprise d’un «trou noir» et dans un état de sidération, avant de découper le corps deux jours plus tard pour dissimuler sa disparition. Il est soupçonné d’avoir caché le corps dans leur appartement à Montreuil (Seine-Saint-Denis) et de l’avoir découpé avec une scie le 2 février, avant de simuler sa disparition. Des expertises médico-légales ont révélé de nombreuses ecchymoses et hématomes sur différentes parties du corps, infligés alors qu’Assia M. était encore en vie. De plus, deux membres de sa famille ont rapporté qu’elle exprimait un profond mal-être et craignait pour sa vie.

Pauline Rongier, avocate de plusieurs membres de la famille de la victime, a déclaré que la thèse d’un accident était grotesque et a souligné que Assia avait été tuée et découpée méthodiquement. Elle a ajouté que les auteurs de féminicides devaient comprendre que faire disparaître le corps ne ferait jamais disparaître les preuves.

Le couple résidait à Montreuil avec leurs trois enfants, qui ont été placés suite à ces événements. Lakhdar M. est actuellement détenu provisoirement et deux expertises psychiatriques ont confirmé qu’il n’avait aucune altération du discernement au moment des faits.

Selon les statistiques officielles de fin novembre 2024, environ 271 000 victimes de violences conjugales, dont 85% sont des femmes, ont été enregistrées par les autorités de sécurité en France en 2023. De plus, 96 féminicides conjugaux ont été recensés cette année-là.

Il a reconnu avoir étranglé son épouse au cours d’une dispute pour la faire taire alors qu’elle criait. Il a expliqué avoir agi sous le coup d’un «trou noir» et dans un état de «sidération», avant de découper le corps deux jours plus tard pour maquiller sa disparition.

Il est soupçonné d’avoir ensuite caché le corps dans leur appartement à Montreuil (Seine-Saint-Denis), puis de l’avoir découpé avec une scie le 2 février, avant d’avoir simulé sa disparition. Les expertises médico-légales ont révélé de nombreuses ecchymoses et hématomes infligés à Assia M. alors qu’elle était encore en vie. Deux membres de sa famille avaient également signalé qu’elle exprimait un profond mal-être et craignait pour sa vie.

«La thèse d’un accident est grotesque. Assia a été tuée, puis découpée méthodiquement», a réagi Pauline Rongier, avocate de plusieurs membres de la famille de la victime. «Les auteurs de féminicides doivent comprendre que faire disparaître le corps ne fera jamais disparaître les preuves», a-t-elle ajouté.

Le couple résidait à Montreuil (Seine-Saint-Denis) avec ses trois enfants, désormais placés. Âgé de 52 ans, Lakhdar M. est actuellement en détention provisoire. Deux expertises psychiatriques ont conclu qu’il ne souffrait d’aucune altération du discernement au moment des faits.

Selon les derniers chiffres officiels publiés fin novembre 2024, environ 271 000 victimes de violences conjugales, principalement des femmes, ont été enregistrées par les forces de sécurité en 2023 en France. Au cours de la même année, 96 féminicides conjugaux ont été recensés.

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