Le meurtrier était animé par une «obsession de tuer, sans distinction de cible», a déclaré Cécile Gensac lors d’une conférence de presse sur l’assassinat d’Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard. A la recherche de tuer de manière obsessionnelle, des propos extrêmes et une annonce de passage à l’acte… La procureure de Nîmes dévoile les développements de l’enquête sur l’assassinat d’Aboubakar Cissé. Le jeune homme de 22 ans était décrit comme «quelqu’un de dévoué et d’agréable», mais sa situation irrégulière en France l’empêchait de s’intégrer pleinement socialement, selon la magistrate. Il fréquentait la mosquée où il a été tué pour se nourrir, se laver et se reposer, en plus de pratiquer sa religion et effectuer des tâches d’entretien. Rien n’indique que son agresseur avait croisé son chemin auparavant, bien que tous deux vivaient dans la même commune, a souligné la procureure. Le corps d’Aboubakar Cissé présentait «57 plaies» causées par des coups de couteau, révélant une violence extrême. Le meurtrier, guidé par une «envie obsessionnelle de tuer», a été décrit comme agissant de manière isolée, sans motivation idéologique. Le suspect, après avoir fui la scène du crime, a changé d’apparence et exprimé son intention de commettre d’autres actes criminels pour devenir un tueur en série. Il a finalement été arrêté en Italie et devrait être extradé en France pour être jugé. Son oncle a indiqué qu’il souffrait de problèmes mentaux liés à son utilisation des réseaux sociaux. Avancées de l’enquête sur l’assassinat d’Aboubakar Cissé à Nîmes : obsession meurtrière, propos extrêmes, passage à l’acte annoncé

Le meurtrier était guidé par une «envie de tuer, quelle que soit la cible», a déclaré Cécile Gensac, vendredi, lors d’une conférence de presse sur la mort du jeune Malien dans une mosquée du Gard.





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La procureure de Nîmes, Cécile Gensac, s'exprime lors d'une conférence de presse sur la mort d'Aboubakar Cissé, le 2 mai 2025. (SYLVAIN THOMAS / AFP)
La procureure de Nîmes, Cécile Gensac, s’exprime lors d’une conférence de presse sur la mort d’Aboubakar Cissé, le 2 mai 2025. (SYLVAIN THOMAS / AFP)

Une semaine après les faits, le parcours meurtier qui a coûté la vie à Aboubakar Cissé se précise. La procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a tenu une conférence de presse, vendredi 2 mai, sur le meurtre du jeune Malien de 22 ans tué dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard) le 25 avril. Après avoir adressé ses «pensées» à la victime et ses «sincères condoléances» à ses proches, la magistrate a détaillé diverses «avancées» de l’enquête, dans l’attente de la remise du suspect à la France, qui pourrait intervenir «d’ici la fin de la semaine prochaine». Voici ce qu’il faut retenir de cette prise de parole.

Une victime présentée comme «dévouée» et «agréable»

Arrivé en France «aux alentours possiblement de 2018» en tant que «mineur non accompagné», Aboubakar Cissé avait fait «une insertion discrète» à La Grand-Combe, avec «un objectif de vie personnelle sans histoire et volontairement éloignée de certaines mains tendues», a décrit Cécile Gensac.

Le jeune homme de 22 ans, décrit comme «quelqu’un de dévoué et d’agréable», était entravé dans son intégration sociale en raison de sa situation irrégulière sur le territoire national, selon la magistrate. Il fréquentait la mosquée où il a été tué pour se nourrir, se laver, se reposer, et pratiquer sa religion. Rien n’indique qu’il avait déjà rencontré son agresseur, domicilié dans la même commune.

Aboubakar Cissé a été tué avec 57 coups de couteau, filmés et diffusés sur Instagram. Son agresseur avait été signalé pour des propos inquiétants sur Discord et TikTok. Des femmes avaient tenté en vain de le dissuader de passer à l’acte. Le meurtrier, guidé par une obsession de tuer sans motivation idéologique, a finalement été arrêté en Italie après avoir changé d’apparence.

Une expertise psychologique sera réalisée pour évaluer sa responsabilité pénale. Il est décrit comme souffrant de problèmes mentaux liés à ses activités sur les réseaux sociaux.

Le meurtrier était guidé par une «envie de tuer, quelle que soit la cible», a déclaré Cécile Gensac, vendredi, lors d’une conférence de presse sur la mort du jeune Malien dans une mosquée du Gard.

Une semaine après les faits, le parcours meurtier qui a coûté la vie à Aboubakar Cissé se précise. La procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a tenu une conférence de presse, vendredi 2 mai, sur le meurtre du jeune Malien de 22 ans tué dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard) le 25 avril. Après avoir adressé ses «pensées» à la victime et ses «sincères condoléances» à ses proches, la magistrate a détaillé diverses «avancées» de l’enquête, dans l’attente de la remise du suspect à la France, qui pourrait intervenir «d’ici la fin de la semaine prochaine».

Here is what should be remembered from this speech:

– Aboubakar Cissé, a victim described as «dedicated» and «pleasant», had a discreet integration in La Grand-Combe but faced challenges due to his irregular status in France.
– The mosque where he was killed was a refuge for him, where he performed tasks and practiced his religion.
– The autopsy revealed 57 wounds on his body, leading to his death.
– The suspect had been banned from Discord and TikTok for concerning content.
– A woman tried in vain to dissuade the suspect from committing the act, who showed an obsessive desire to kill.
– The murder was not linked to any ideological motive or terrorism, according to the prosecutor.
– The suspect changed his appearance during his escape and was eventually arrested in Italy, to be potentially returned to France for legal proceedings. Une analyse approfondie sera également réalisée pour évaluer sa personnalité et sa responsabilité pénale. Le suspect, originaire de Béziers, dans l’Hérault, et issu d’une famille chrétienne non pratiquante de 11 enfants, est confronté à des «problèmes mentaux liés à sa pratique des réseaux sociaux», selon les dires de son oncle relayés par Cécile Gensac. Après les événements, Olivier H. s’est lui-même décrit comme étant «schizophrène».

La procureure Cécile Gensac a affirmé lors d’une conférence de presse que le meurtrier était motivé par un «désir de tuer, peu importe la cible», en faisant référence à la mort tragique du jeune Malien dans une mosquée du Gard.

Une semaine après ces événements, le cheminement fatal qui a conduit à la mort d’Aboubakar Cissé se dessine peu à peu. Lors d’une conférence de presse le vendredi 2 mai, la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a abordé le meurtre du jeune Malien de 22 ans survenu dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard) le 25 avril. Après avoir exprimé ses condoléances à la famille de la victime, la magistrate a partagé les avancées de l’enquête, en attendant l’extradition du suspect en France, prévue pour la fin de la semaine prochaine.

La victime, Aboubakar Cissé, arrivé en France en 2018 en tant que mineur non accompagné, était décrit comme dévoué et agréable, malgré sa situation irrégulière sur le territoire. Il fréquentait la mosquée de La Grand-Combe pour y trouver refuge et pratiquer sa religion, sans avoir croisé son agresseur auparavant.

Le jour du meurtre, Aboubakar Cissé a été attaqué vers 9h30 par son agresseur, qui lui a infligé 57 plaies mortelles. Le suspect, qui avait été banni de plateformes en ligne pour des propos inquiétants, avait planifié l’attaque et filmé l’agression avant de diffuser la vidéo sur Instagram.

Les autorités avaient été alertées des intentions du suspect par deux jeunes femmes, mais n’ont pas pu empêcher le drame malgré leurs efforts. Le meurtrier, guidé par une envie obsessionnelle de tuer, n’avait aucun lien avec des groupes terroristes, ce qui a exclu l’intervention du Parquet national antiterroriste dans l’enquête.

Le suspect, lors de sa fuite, a changé d’apparence et a exprimé son intention de commettre d’autres crimes pour devenir un tueur en série. Dans le passé, il avait mentionné qu’après avoir commis un meurtre, il se suiciderait, quitterait l’Europe sans préciser comment. Après avoir quitté la mosquée à vélo et changé son apparence, le suspect s’est rendu en Italie, puis au commissariat de Pistoia, près de Florence, transporté par un tiers. Olivier H., un Français de 20 ans «inconnu des services de police jusqu’alors», devrait être rapatrié en France «d’ici la fin de la semaine prochaine», selon la magistrate. De retour en France, il sera présenté à un juge d’instruction pour interrogatoire et éventuelle mise en examen suivie d’une détention provisoire. Une évaluation approfondie de sa personnalité et de sa responsabilité pénale sera également réalisée. Son oncle a déclaré qu’il souffrait de troubles mentaux liés à son utilisation des réseaux sociaux et après les faits, Olivier H. s’est lui-même décrit comme schizophrène.

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