Le président de la communauté israélite d’Orléans espère «une réaction nationale» lors de la marche silencieuse en soutien au rabbin agressé, organisée mardi à Orléans. Le président de la communauté israélite espère une réaction nationale lors de la marche silencieuse

Une marche silencieuse en soutien au rabbin d’Orléans, agressé samedi dernier en présence de son fils, est organisée mardi à Orléans.

Il souhaite «une prise de conscience que ça suffit, qu’il y en a marre, que c’est insupportable la non-réaction qui est devenue insupportable pour la communauté juive.» Il affirme que «certaines» personnalités politiques ont confirmé leur présence à la marche et évoque «un soutien fort», «une solidarité.»

André Druon dénonce néanmoins certains élus qui «véhiculent des messages qui ne font que raviver cet antisémitisme, cet antisionisme, cette atmosphère délétère qui ne permet plus le dialogue.»

Le président de la communauté israélite d’Orléans rapproche l’agression du rabbin des manifestations contre le racisme qui se sont déroulées samedi : «Je ne peux faire qu’un rapport de cause à effet dans la mesure où cette agression violente a eu lieu quelques heures après cette manifestation, et quand on voit les cris de haine, les insultes proférées dans les autres manifestations à Paris et ailleurs, on ne peut que constater que ça ne pouvait arriver que comme ça», dit-il.

President of the Jewish community in Orleans, Andre Druon, expressed his hope for a national reaction following the brutal assault on a rabbi in Orleans. The attack, which took place in front of the rabbi’s young son, has reignited fears within the local Jewish community. Druon highlighted the intensity of the situation, particularly in relation to the Israeli-Palestinian conflict, and described a previously tense atmosphere that had somewhat subsided in recent months until this violent incident brought back those anxieties.

Despite the physical well-being of the rabbi, Druon noted that he is still deeply affected by the assault, experiencing difficulties sleeping and coping with the aftermath. The rabbi’s young son, who witnessed the attack, is also struggling with fears and reluctance to go out due to the traumatic experience.

Druon acknowledged the outpouring of support from various religious and community groups, including Catholics, Protestants, and Muslims, as well as local politicians and civil society figures. He emphasized the importance of the upcoming silent march as a symbolic gesture of unity and a call for an end to the silence surrounding acts of violence against the Jewish community.

While appreciative of the solidarity shown by many, Druon also criticized certain political figures for perpetuating messages that fuel antisemitism and anti-Zionism, contributing to a toxic environment that hinders dialogue and understanding.

Drawing parallels between the assault on the rabbi and recent anti-racism protests, Druon expressed concern over the escalation of hate speech and intolerance in public demonstrations. He suggested a causal link between the violent attack and the divisive rhetoric witnessed in other protests, implying that such incidents were almost inevitable in such a charged climate.

In light of these events, Druon called for a collective awakening to the realities of rising antisemitism and the urgent need for unity and solidarity in combating such hatred. He hoped that the silent march and the support from various communities would send a powerful message of defiance against intolerance and a commitment to fostering a more inclusive and harmonious society.

As the Jewish community in Orleans grapples with the aftermath of the assault, Druon’s words serve as a poignant reminder of the ongoing struggle against discrimination and violence, emphasizing the importance of standing together in the face of adversity.

Une marche silencieuse en soutien au rabbin d’Orléans, agressé samedi dernier en présence de son fils, est organisée mardi à Orléans.





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Un fidèle prie dans une synagogue au lendemain de l'agression du rabbin d'Orléans (Loiret), samedi 22 mars. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)
Un fidèle prie dans une synagogue au lendemain de l’agression du rabbin d’Orléans (Loiret), samedi 22 mars. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

«On veut faire un électrochoc, qu’il y ait une réaction nationale», espère lundi soir sur franceinfo le président de la communauté israélite d’Orléans André Druon, à la veille d’une marche silencieuse en hommage au rabbin d’Orléans agressé samedi en présence de son jeune fils.

André Druon dénonce une «agression brutale» qui «ravive l’inquiétude» de la communauté juive locale. Il évoque des «moments intenses en lien avec le conflit israélo-palestinien» et une «atmosphère un petit peu tendue» par le passé. «La communauté juive se sentait en insécurité, mais ça s’est calmé depuis quelques mois. Voilà que cet acte violent réactive les peurs de chacun», regrette le président de la communauté israélite d’Orléans.

Selon lui, «le rabbin se porte bien physiquement» mais ressent aujourd’hui «le contrecoup» de son agression. Il est «encore très marqué, a beaucoup de mal à dormir», confie André Druon, qui affirme également que son fils de 9 ans, témoin de la scène samedi, ressent «des peurs» et a notamment du mal à sortir.

Il affirme également avoir reçu «beaucoup de soutien des communautés catholiques, protestantes, musulmanes et des personnalités, élus locaux et de la société civile». Il espère que la marche silencieuse prévue mardi «montre l’exemple».

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