Le procès en appel de l’attentat contre un couple de policiers à Magnanville, dans lequel Mohamed Lamine Aberouz est accusé d’être le complice de Larossi Abballa, s’ouvre lundi. En octobre 2023, Aberouz avait clamé son innocence en affirmant ne pas être impliqué dans les assassinats. Lors de son premier procès en 2003, il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans. Son procès en appel débute à Paris et il maintient toujours son innocence dans l’attentat commis par Abballa au nom du groupe Etat islamique, où Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing ont été tués devant leur fils de 3 ans. C’est pour notre client l’audience de la dernière chance.» Ouverture du procès en appel de l’attentat de Magnanville : l’accusé face à l’acquittement ou à une condamnation injuste
Pendant son premier procès en octobre 2003, Mohamed Lamine Aberouz a maintenu son innocence. Cependant, il a été condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans pour complicité dans l’assassinat d’un couple de policiers à Magnanville (Yvelines) en juin 2016.
Son procès en appel débutera le lundi 26 mai à Paris. Mohamed Lamine Aberouz continue de nier toute implication dans l’attentat commis par son ami d’enfance Larossi Abballa, au nom du groupe Etat islamique, qui a assassiné Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing à leur domicile en présence de leur fils de 3 ans.
«C’est pour notre client l’audience de la dernière chance. Selon ses avocats, Mohamed Lamine Aberouz est confronté à deux possibilités : être acquitté ou condamné à tort pour un crime qu’il n’a pas commis, près de neuf ans après les faits. D’un autre côté, Thibault de Montbrial, qui représente la famille de la policière, le considère comme l’un des islamistes français les plus dangereux.
Mohamed Lamine Aberouz, âgé de 31 ans aujourd’hui, avait été reconnu coupable de complicité d’assassinats terroristes sur une personne dépositaire de l’autorité publique. Thibault de Montbrial souligne la gravité des faits et la famille de Jessica Schneider attend la confirmation de la condamnation.
Lors du premier procès, Mohamed Lamine Aberouz a affirmé qu’il n’était pas présent sur les lieux du crime le soir de l’attentat et a désigné Larossi Abballa comme seul coupable, abattu lors de l’intervention du Raid pour libérer l’enfant du couple.
Une trace ADN de l’accusé retrouvée sur l’ordinateur du couple a été au centre des débats. Thibault de Montbrial estime que cette preuve est claire et prouve la participation de l’accusé. Cependant, la défense soutient que cette trace pourrait provenir d’un transfert d’ADN entre la voiture de Larossi Abballa et l’ordinateur des victimes, une thèse jugée peu probable par des experts.
Les avocats de Mohamed Lamine Aberouz affirment que la juridiction de première instance n’a pas pris en compte les doutes concernant la trace ADN retrouvée, et qu’aucun élément ne prouve la présence de leur client sur les lieux du crime. Ils demandent que la complicité soit démontrée plutôt qu’imaginée. Raisonner différemment, c’est choisir l’arbitraire et créer les conditions de l’erreur judiciaire», ont-ils insisté.
En octobre 2023, Mohamed Lamine Aberouz, accusé d’être le complice de Larossi Abballa, avait clamé son innocence en soutenant n’être aucunement impliqué dans les deux assassinats.
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L’accusé du procès de l’attentat de Magnanville, Mohamed Lamine Aberouz, le 6 octobre 2023 devant la cour d’assises spéciale de Paris. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCEINFO)
Tout au long de son premier procès, en octobre 2003, Mohamed Lamine Aberouz a clamé son innocence. Il a toutefois été condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans pour complicité dans l’assassinat d’un couple de policiers à leur domicile de Magnanville (Yvelines) en juin 2016.
Son procès en appel s’ouvrira lundi 26 mai à Paris. Mohamed Lamine Aberouz soutient toujours n’être aucunement impliqué dans l’attentat perpétré, au nom du groupe Etat islamique, par son ami d’enfance Larossi Abballa, assassin de Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, à leur domicile, devant leur fils de 3 ans.
«C’est pour notre client l’audience de la dernière chance. L’accusé, Mohamed Lamine Aberouz, se trouve confronté à deux scénarios possibles : l’acquittement ou une condamnation injuste pour un crime qu’il affirme ne pas avoir commis, près de neuf ans après les événements, selon ses avocats Vincent Brengarth et Nino Arnaud. Pour Thibault de Montbrial, avocat de la famille de la policière victime, l’accusé est considéré comme l’un des islamistes français les plus dangereux.
Mohamed Lamine Aberouz, aujourd’hui âgé de 31 ans, avait été reconnu coupable de tous les chefs d’accusation portés contre lui, notamment pour complicité d’assassinats terroristes sur une personne dépositaire de l’autorité publique. Thibault de Montbrial a souligné la gravité des faits et a affirmé que la famille de Jessica Schneider attendait la confirmation de la condamnation initiale, qu’il juge bien motivée.
Le soir du 13 juin 2016, Jessica Schneider, une fonctionnaire de police de 36 ans travaillant au commissariat de Mantes-la-Jolie, a été sauvagement assassinée devant son fils à leur domicile. Plus tard dans la soirée, son compagnon, Jean-Baptiste Salvaing, commandant au commissariat des Mureaux âgé de 42 ans, a été poignardé à neuf reprises alors qu’il rentrait chez lui. Malgré ses efforts pour donner l’alerte, il succomba à ses blessures.
Mohamed Lamine Aberouz maintient qu’il n’était pas présent sur les lieux du crime le soir de l’attaque. Il a affirmé lors du premier procès que le seul responsable était Larossi Abballa, abattu lors de l’intervention des forces de l’ordre pour libérer l’enfant du couple retenu en otage.
Une trace ADN de l’accusé retrouvée sur l’ordinateur du couple a été au centre des débats lors du procès de l’automne 2023 devant la cour d’assises spéciale de Paris. Thibault de Montbrial estime que l’ADN de l’accusé sur les lieux est clair et précis, et correspond à sa participation présumée. La défense de Mohamed Lamine Aberouz a avancé que cette trace provenait d’un transfert d’ADN entre la voiture de Larossi Abballa, où des traces génétiques de l’accusé avaient également été trouvées, et l’ordinateur des victimes. Cette théorie, bien que jugée peu probable par certains experts, n’a pas été totalement exclue.
Les avocats de la défense, Vincent Brengarth et Nino Arnaud, ont souligné que la juridiction de première instance n’avait pas su tirer les conclusions des doutes entourant la trace ADN retrouvée chez les victimes, alors qu’il n’y avait aucune preuve de la présence de leur client sur les lieux. Ils ont insisté sur le fait qu’il était nécessaire de démontrer la complicité éventuelle de l’accusé plutôt que de l’affirmer arbitrairement, afin d’éviter toute erreur judiciaire. Throughout his first trial in October 2003, Mohamed Lamine Aberouz maintained his innocence. However, he was sentenced in the first instance to life imprisonment with a minimum term of 22 years for complicity in the murder of a police couple at their home in Magnanville (Yvelines) in June 2016.
His appeal trial will begin on Monday, May 26 in Paris. Mohamed Lamine Aberouz still maintains that he was not involved in the attack carried out, in the name of the Islamic State group, by his childhood friend Larossi Abballa, who murdered Jessica Schneider and Jean-Baptiste Salvaing in their home in front of their 3-year-old son.
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