Le suspect nie avoir agi par haine de l’islam, affirme son avocat italien

Le suspect du meurtre d’Aboubakar Cissé, Olivier H., a nié toute motivation basée sur la haine de l’islam, selon son avocat italien. Il s’est rendu de lui-même aux autorités italiennes et ne s’oppose pas à être remis aux autorités françaises pour répondre de ses actes.

Olivier H. était inconnu des forces de l’ordre avant l’incident tragique qui s’est déroulé dans une mosquée de La Grand-Combe. Il a été arrêté en Italie après avoir été traqué par des dizaines de policiers et gendarmes. Dans une vidéo postée après les faits, il s’était vanté de son crime et avait proféré des insultes à l’encontre de la religion de sa victime.

Une information judiciaire a été ouverte pour «meurtre aggravé par la préméditation et la circonstance de commission à raison de la race ou de la religion, ainsi que de soustraction d’un criminel à des recherches ou à son arrestation». Le procureur de Nîmes a confirmé que la piste d’un crime islamophobe était privilégiée, mais qu’il y avait également d’autres motivations à prendre en compte dans cette affaire.

L’avocat d’Olivier H. a déclaré que son client ne se souvenait pas d’avoir filmé son geste et qu’il était prêt à coopérer pleinement avec les autorités pour faire toute la lumière sur cette affaire. La procureure de Nîmes a annoncé que l’enquête était désormais entre les mains du pôle criminel du parquet de Nîmes.

La communauté locale a été profondément choquée par cet acte de violence et les autorités continuent de travailler pour comprendre les motivations derrière ce crime odieux. Les proches de la victime et la communauté malienne demandent justice pour Aboubakar Cissé et espèrent que toute la lumière sera faite sur cette affaire.

L’affaire a suscité une vive émotion dans la région et a ravivé les débats sur la montée de l’islamophobie en France. Les autorités se sont engagées à poursuivre en justice tous ceux qui se rendent coupables de crimes de haine et à protéger les citoyens de toutes origines et croyances. Un homme de 21 ans s’est rendu dans un commissariat de Pistoia en Toscane et a avoué aux enquêteurs avoir tué la première personne qu’il a croisée sur son chemin. Il n’a exprimé aucune animosité envers l’islam ou les mosquées. L’avocat du suspect a déclaré qu’il ne se souvenait pas d’avoir filmé son crime et qu’il ne s’opposait pas à son extradition vers la France. Il était inconnu des autorités avant cet incident. Une enquête a été ouverte pour meurtre aggravé et acte à caractère raciste ou religieux. La piste d’un crime islamophobe est privilégiée, mais d’autres motivations sont également étudiées.

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