La mère de Gabriel, le jeune homme tué par deux tirs d’un gendarme lors d’une intervention pour tapage nocturne à Augé, dans les Deux-Sèvres, prend la parole. À France 3, elle raconte sa volonté de tout savoir sur ce qui s’est passé la nuit de la mort de son fils.
Depuis la mort de Gabriel, son fils de 33 ans, Isabelle Bée oscille entre plusieurs sentiments. «On est pris dans un tourbillon depuis 5 jours, témoigne cette mère dont le fils unique a succombé à deux tirs d’un gendarme, lors d’une intervention pour tapage nocturne à son domicile d’Augé, dans les Deux-Sèvres, dans la nuit du 20 au 21 mai.
«J’ai du mal à comprendre qu’on ait appris son décès si tardivement, puisqu’on l’a appris dans l’après-midi du mercredi. On nous a dit que les réponses viendraient à la fin de l’enquête, que ce serait très long. Il y a même un certain nombre de détails que nous avons appris à travers la presse«, assure-t-elle.
Sous le choc, elle confie néanmoins vouloir savoir ce qui s’est réellement passé, lors de cette dramatique nuit : «Je veux pleurer mais ne pas fondre, pour garder la dignité en [son] honneur. C’est le seul enfant que j’ai mis au monde. C’était une évidence que la perte d’un enfant est sans doute une des plus terribles épreuves par lesquelles on pouvait passer. La douleur va continuer à grandir. Pour l’instant, je la contiens.«
Pour elle, «mourir pour du tapage nocturne», est tout simplement «invraisemblable». Car l’interrogation reste entière : que s’est-il exactement passé à Augé, dans la nuit du 20 au 21 mai ? Cette question hante Isabelle Bée. Le gendarme responsable du tir a été placé en garde à vue, avant d’être ensuite relâché.
Ce soir-là, les militaires intervenaient à la suite d’appels de voisins se plaignant de tapage nocturne.
Selon la procureure de Niort, Sophie Lacote, le gendarme tireur a déclaré se sentir menacé par le jeune homme qui aurait brandi une matraque télescopique. Alors que l’enquête se poursuit, Isabelle Bée, la mère du jeune homme décédé, attend avec impatience les avancées des investigations. Elle se souvient de son fils comme quelqu’un dont le rêve était de vivre à la montagne et qui respectait la gendarmerie. Elle nie catégoriquement que son fils ait pu être violent et brandir une matraque. Isabelle Bée a été auditionnée par la gendarmerie et par l’IGGN et espère obtenir des réponses sur les circonstances de la mort de son fils. Elle a déposé plainte et s’est constituée partie civile pour avoir accès à tous les éléments du dossier. Elle est déterminée à obtenir justice et a demandé l’aide d’une avocate pour l’accompagner dans ce processus judiciaire. Before being able to start a difficult mourning process.
(Testimony collected by Alain Darrigrand and Cyril Paquier.)
Isabelle Bée est hantée par une question : que s’est-il exactement passé à Augé, dans la nuit du 20 au 21 mai ? Le gendarme responsable du tir a été placé en garde à vue, puis relâché. Les militaires étaient intervenus suite à des appels de voisins se plaignant de tapage nocturne. Le gendarme a déclaré s’être senti menacé par un jeune homme brandissant une matraque télescopique.
Alors que l’enquête se poursuit, Isabelle Bée attend avec impatience les résultats, qui restent pour l’instant douloureux. Son fils Gabriel, passionné de montagne, avait suivi des études pour devenir moniteur de ski. Sa mère affirme qu’il respectait la gendarmerie et ne comprenait pas les allégations de violence à son encontre. Isabelle Bée a été auditionnée par la gendarmerie mais ne peut pas en révéler les détails.
Elle souhaite interroger le gendarme auteur du tir pour comprendre ce qui s’est passé. Malgré sa douleur, elle ne cherche ni vengeance ni haine, seulement la vérité. Elle a déposé plainte et se constituera partie civile pour avoir accès à toute la vérité. Isabelle Bée est déterminée à faire la lumière sur la mort de son fils, tout en condamnant les messages de haine sur Internet.
Isabelle Bée espère que malgré tout, ils pourront obtenir toutes les réponses nécessaires en poussant les investigations le plus loin possible. Cette bataille, elle s’engage à la mener avec détermination, avant de pouvoir entamer un difficile processus de deuil. Le témoignage, recueilli par Alain Darrigrand et Cyril Paquier, met en lumière la quête de vérité et de justice de cette mère endeuillée.
La mère de Gabriel, le jeune homme tragiquement tué par deux tirs d’un gendarme lors d’une intervention pour tapage nocturne à Augé, dans les Deux-Sèvres, se confie à France 3. Elle exprime son désir ardent de comprendre les circonstances exactes de la nuit fatidique où son fils a perdu la vie. Son besoin de vérité est impérieux, et elle refuse toute forme de vengeance, préférant se concentrer sur la quête de justice.
Depuis le décès de Gabriel, Isabelle Bée est submergée par un tourbillon d’émotions. La perte de son fils unique l’a plongée dans un profond désarroi. Elle peine à accepter le fait que l’annonce de sa mort lui soit parvenue si tardivement, seulement l’après-midi du mercredi. Les autorités lui ont promis des réponses à l’issue de l’enquête, mais elle redoute la longueur et la complexité du processus.
Isabelle Bée et sa famille sont déterminées à obtenir justice pour Gabriel, à faire la lumière sur les circonstances de sa mort tragique. Leur quête de vérité est empreinte de courage et de détermination, malgré la douleur et le chagrin qui les accablent. Ils refusent de se laisser submerger par la colère et la rancœur, préférant canaliser leur énergie vers la recherche de réponses et la demande de transparence.
Ce témoignage poignant révèle la force et la résilience d’une mère confrontée à l’incompréhension et à la douleur de la perte d’un être cher. Isabelle Bée incarne la lutte pour la vérité et la justice, dans l’espoir de trouver un sens à la tragédie qui a frappé sa famille. Sa détermination à aller jusqu’au bout de cette quête témoigne de son amour indéfectible pour son fils et de sa volonté de lui rendre justice.
En conclusion, le récit d’Isabelle Bée est un appel poignant à la vérité et à la justice, une ode à la persévérance et à la dignité dans l’adversité. Sa voix résonne comme un cri de douleur et de détermination, un appel à la transparence et à la responsabilité. Son témoignage est un rappel de l’importance de la vérité et de la justice, même dans les moments les plus sombres de nos vies. «Nous avons également appris un certain nombre de détails à travers la presse», assure-t-elle.
Sous le choc, elle exprime son désir de connaître la vérité sur ce qui s’est réellement passé lors de cette nuit tragique : «Je veux pleurer sans me laisser submerger, pour préserver ma dignité en son honneur. C’est le seul enfant que j’ai mis au monde. La perte d’un enfant est l’une des épreuves les plus terribles que l’on puisse traverser. La douleur va continuer à grandir. Pour l’instant, je la retiens.»
Pour elle, mourir à cause de tapage nocturne est tout simplement inimaginable. La question demeure : que s’est-il exactement passé à Augé, dans la nuit du 20 au 21 mai ? Cette interrogation obsède Isabelle Bée. Le gendarme responsable du tir a été placé en garde à vue, puis relâché.
Cette mère de famille attend beaucoup de l’avancée des investigations, qui restent pour l’instant douloureuses. Son fils avait pour rêve de vie la montagne, et il avait suivi des études pour devenir moniteur de ski. Il était respectueux envers la gendarmerie.
Isabelle Bée ne reconnaît pas le portrait dressé de son fils brandissant une matraque. Elle rappelle son caractère non violent et sportif. Après le drame, elle a été auditionnée par la gendarmerie, mais ne peut en dire plus.
Elle n’a pas eu de contact avec le gendarme ayant tiré, mais a été auditionnée par l’IGGN. Elle déplore les messages de haine sur Internet et se prépare à la cérémonie d’hommage à son fils.
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