For the past three days, the T4 line traffic in Seine-Saint-Denis has been heavily disrupted. Drivers have decided to exercise their right to withdraw after a violent assault on a passenger. Today, the agents are demanding that measures be taken to ensure the security of the line.
«The agents do not feel safe because quite frequently, they are victims of aggressions, whether verbal or physical. It happens on the platforms, in the train cars, through the windows. For example, some agents receive spit in the face. It’s continuous and quite common,» says Samy Charifi, general secretary of the CGT railway workers’ union of Paris-Est.
Things are not going well on the T4 tram train according to the CGT railway workers’ union. The violent assault on a passenger «was a bit too much» and «is not really reassuring for the agents,» comments Samy Charifi succinctly.
On April 18 in the town of Villemomble north of Paris, a simple passenger on the T4 was beaten up, without apparent reason, by another user. The police arrested the assailant, who was placed in police custody for attempted voluntary manslaughter.
Concerned for their safety, the drivers, at the CGT union’s request, decided the next day to exercise their right to withdraw, completely paralyzing traffic on this line frequented today by 50,000 passengers per day.
«I can guarantee you that since the creation of the T4 and since its transfer to the operator Stretto, we have had multiple interventions with the company regarding the increase in aggressions against the agents and especially our female agents. We have had women who were targeted especially during cabin changes,» emphasizes the general secretary of the CGT railway workers’ union of Paris-Est.
Stretching over 12.6 kilometers in the Seine-Saint-Denis department, the T4 transports passengers from Bondy to Montfermeil, as well as from Bondy and Aulnay-sous-Bois, and serves 20 stations. Since last March, the line has been operated by the company Stretto, a consortium composed of the transport operator Keolis and SNCF Voyageurs.
The route of the T4 line.
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© KEOLIS SNCF
According to Keolis management, the violence of the April 18 assault «is completely unprecedented. We never see it on other lines we operate.» The day after, Keolis assures, new security measures for the line were decided: increased presence during the time slot «from 1 pm to 5 am,» of the SUGE, the SNCF railway police, reinforcement of internal security teams managed by Keolis to «prevent the occurrence of aggression situations» but also intervention of police forces in Seine-Saint-Denis. «Les agents ne se sentent pas en sécurité puisqu’assez fréquemment, ils sont victimes d’agressions qu’elles soient verbales ou physiques. Ça se produit sur les quais, dans les rames, à travers les fenêtres. Des agents reçoivent par exemple des crachats à la figure. C’est continuel et c’est est assez fréquent», affirme Samy Charifi, secrétaire général du secteur Fédéral CGT des cheminots de Paris-Est.
La CGT cheminots déclare que rien ne va plus sur le tram train T4. L’agression violente d’un passager «a fait un peu déborder le vase» et «n’est pas vraiment de nature à rassurer les agents», commente laconiquement Samy Charifi.
Le 18 avril dernier sur la commune de Villemomble au nord de Paris, un simple passager du T4 a été passé à tabac, sans raison apparente, par un autre usager. La police a interpellé l’assaillant, qui a été placé en garde à vue pour tentative d’homicide volontaire.
Inquiets pour leur sécurité, les conducteurs, à l’appel du syndicat CGT ont dès le lendemain décidé d’exercer leur droit de retrait paralysant totalement le trafic sur cette ligne fréquentée aujourd’hui par 50 000 voyageurs par jour.
«Je peux vous garantir que depuis la création du T4 et depuis son transfert vers l’exploitant Stretto, nous avons eu multiples interventions auprès de l’entreprise sur la multiplication d’agressions des agents et surtout de nos agents féminins.» Le secrétaire général du secteur Fédéral CGT des cheminots de Paris-Est a souligné que des femmes ont été prises à partie notamment au moment du changement de cabine. La ligne T4, qui s’étend sur 12,6 kilomètres dans le département de la Seine-Saint-Denis, transporte les voyageurs de Bondy à Montfermeil, de Bondy à Aulnay-sous-Bois, et dessert 20 stations. Depuis mars dernier, l’exploitation de la ligne est assurée par la société Stretto, un groupement composé de l’opérateur de transport Kéolis et de SNCF Voyageurs.
Selon la direction de Keolis, l’agression violente du 18 avril «est totalement inédite. On ne la constate jamais ailleurs sur les lignes qu’on exploite». Dès le lendemain, de nouvelles mesures de sécurisation de la ligne ont été décidées, telles que la présence accrue de la SUGE, la police ferroviaire de la SNCF, sur une plage horaire de 13 heures à 5 heures du matin. Les équipes internes de sécurité gérées par Keolis ont également été renforcées pour prévenir les agressions, ainsi que l’intervention des forces de police de Seine-Saint-Denis.
Le commissariat du secteur s’est engagé à déployer deux équipages de la police nationale pour l’ensemble de la semaine, avec des patrouilles à bord des rames et aux abords de la ligne. Ce dispositif de sécurisation, instauré en urgence après l’agression, vise à rassurer conducteurs et usagers. Pour le Syndicat CGT, la présence de la SUGE est la réponse la plus adaptée au climat d’insécurité sur la ligne, mais elle doit être renforcée pour être suffisamment dissuasive.
Ce mardi 22 avril 2025, la circulation du T4 n’avait pas encore repris selon Ile-de-France Mobilités. Des discussions entre directions et syndicats de cheminots sur le bon dimensionnement des effectifs pour assurer la sécurité sont en cours au siège de Stretto à Bondy. Le secrétaire général du secteur fédéral CGT des cheminots de Paris-Est espère que l’entreprise entendra cette fois les demandes des travailleurs. Le dispositif de sécurité mis en place après l’agression du 18 avril perdurera aussi longtemps que nécessaire pour rétablir une situation normale sur la ligne.
En conclusion, la situation sur la ligne T4 reste tendue après l’agression violente du 18 avril. Les mesures de sécurité mises en place par Keolis et les autorités locales visent à assurer la protection des travailleurs et des voyageurs, mais des discussions sont en cours pour trouver des solutions durables. Il est essentiel que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour garantir la sécurité et le bon fonctionnement de la ligne. Aujourd’hui, les agents réclament que des mesures soient prises pour garantir la sécurité de la ligne.
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