In Paris too, the Asian hornet is causing concern. This insect accidentally arrived in the region and in the rest of France, in goods. Is it really something to fear? Nests, stings: here are some tips to protect yourself.
Black, yellow, and orange: these are the colors of the Asian hornet. Or more precisely, according to Quentin Rome, an expert specializing in hornets at PatriNat (a unit under the Paris Museum of Natural History and the French Office for Biodiversity), the «yellow-legged Asian hornet». An adjective wrongly attached, according to him: «In fact, all species come from Asia.» He believes that we should rather talk about a «velvety hornet» or a «yellow-legged hornet» as the English say.
It is known for building nests «the size of a washing machine». In the Île-de-France region, an initial alert reported its presence in Seine-Saint-Denis as early as 2009. Followed by other reports, in Val-d’Oise in 2011 and a year later in Yvelines. Not to mention a first appearance in Paris «as early as 2016,» says Quentin Rome. The 2 to 3.5 cm long insect sometimes raises fears.
The nest is made of cellulose manufactured by the hornet with wood it chews.
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© France Télévisions Olivier Quentin
An event on this subject will be held this Saturday, May 17 at Maison Paris Nature, in the Parc Floral de Paris. It is for all audiences, and especially for regular visitors to public gardens in Paris, where these insects have also settled. We review what needs to be done to protect yourself.
How to distinguish them?
«The yellow-legged Asian hornet prefers to attach its nest to tree branches. 70% of mature nests are hidden in tree foliage. When a nest is located more than three meters high, it is almost certainly one of these hornets. The nest, 60 to 80 cm in diameter, can also be installed in cavities,» says Quentin Rome, an expert specializing in hornets at PatriNat.
It is different from the «European hornet» which tends to «establish its nest in cavities. Whether natural or artificial, including buildings. They settle there because the nest envelope is too fragile. The European hornet is less present in dense urban areas, and it prefers areas with trees.»
What risks for humans and biodiversity?
Contrary to beliefs, the «yellow-legged Asian hornet» does not really threaten biodiversity. This is what this specialist in these insects affirms: «This aspect is a bit exaggerated. It is mainly the methods of fighting against these hornets that can have an impact, as in addition to fighting against the hornets, they can also catch other species.»
Several articles list risks to bees. A finding to be nuanced, according to Quentin Rome: «It does not feed only on domestic bees. This hornet focuses on insects that live in groups, such as wasps. One can also think of necrophagous, coprophagous, or pollinating flies, i.e. those on animal carcasses, feces, or flowers.»
As for stings, they may not be as frequent as believed. «A working group is led by ANSES and poison control centers. The study is still ongoing, but it already shows that there is no increase in accidents in areas where this hornet has arrived.
Ce sont d’abord les abeilles domestiques, puis les guêpes, et le frelon d’Europe qui sont le plus fréquemment impliqués. Le frelon asiatique à pattes jaunes n’arrive qu’ensuite. On ne peut pas dire qu’il ne pique pas, mais on ne peut pas dire non plus que c’est une espèce plus à risque pour l’homme«, justifie le scientifique.
Quelles mesures préventives ?
Les piqûres sont redoutées, car douloureuses, ou plus rarement, mortelles. Pourtant, les situations dans lesquelles il y a risque de rencontrer ce frelon sont en réalité rares. «Il ne vole pas la nuit, et ne rentre pas dans les habitations la nuit, au contraire du frelon d’Europe. Quand on comprend un peu mieux, il est peu probable de le voir sauf quand il manque de nourriture et qu’il ne trouve pas ses proies habituelles. Il peut alors aller chercher l’alimentation humaine. Les fleurs, les fruits mûrs et les boissons sucrées peuvent l’attirer, au contraire des morceaux de viande, comme c’est le cas pour les guêpes, en ville. C’est là qu’il peut être repoussé par l’homme, et qu’il risque de piquer«, assure Quentin Rome.
D’où justement la première précaution, selon le spécialiste. «Lorsqu’on repère un nid, il faut garder au moins cinq mètres de distance. Au-delà, on considère qu’ils ne vont pas se sentir menacés et qu’ils ne vont pas attaquer«, complète-t-il. À cette occasion, il faut prévenir le GDSA ou le Fredon Île-de-France de l’existence de ce nid. Autre conseil selon cet expert spécialiste des frelons : «Comme pour les guêpes et les abeilles, ne pas faire de gestes brusques. Eux aussi peuvent piquer, si on les touche.«
La plupart du temps, ces conseils suffisent à éviter ces situations. S’il est en revanche trop tard, deux cas de figure sont possibles. «La plupart du temps, il faut passer de l’eau savonneuse sur la piqûre. Bien penser à la désinfecter : souvent, on se pense allergique, mais il s’agit en fait d’une réaction inflammatoire classique à cause des bactéries, car il s’agit d’un trou dans la peau«, ajoute le scientifique. Les allergiques resteront en revanche vigilants, surtout en cas de risque de choc anaphylactique : «Il ne faut pas hésiter à appeler le 15 ou le 112, si une personne piquée se plaint de vertiges, que ses lèvres deviennent bleues.«
Pour ce qui est de la biodiversité, réfrénez en revanche vos idées de piéger vous-mêmes ces frelons. «Il n’existe pas de répulsifs qui leur sont spécifiques, et poser des pièges par soi-même risque au contraire de les attirer. Le piège doit être mis en place par des organisations apicoles. Un plan de lutte est actuellement mis en place par la GDSA Île-de-France«, expose Quentin Rome. L’expert préconise plutôt de signaler à cette association ou au Fredon Île-de-France, la présence de ces nids.
Du noir, du jaune et de l’orange : ce sont les couleurs du frelon asiatique. Ou plus exactement, selon Quentin Rome, expert spécialiste des frelons au sein de PatriNat (une unité qui relève du Muséum d’Histoire naturelle de Paris et de l’Office français de la biodiversité), du «frelon asiatique à pattes jaunes«. Un adjectif accolé à tort, d’après lui : «En fait, toutes les espèces viennent d’Asie.» Il estime qu’on devrait plutôt parler de «frelon velouté«, ou de «frelon à pattes jaunes» comme le disent les Anglais.
Il est notamment connu pour construire «des nids de la taille d’une machine à laver«. En Île-de-France, une première alerte faisait état de sa présence en Seine-Saint-Denis dès 2009. Avant d’autres signalements, dans le Val-d’Oise en 2011 puis un an plus tard dans les Yvelines. Sans oublier une apparition première à Paris «dès 2016«, précise Quentin Rome.
Certaines personnes peuvent parfois craindre l’insecte mesurant entre 2 et 3,5 cm de long. Une session d’information sur ce sujet est prévue ce samedi à la Maison Paris Nature, au parc Floral de Paris, pour informer le public sur la manière de se protéger de ces insectes. «Il n’existe pas de répulsifs qui leur sont spécifiques, et poser des pièges par soi-même risque au contraire de les attirer. Le piège doit être mis en place par des organisations apicoles. Un plan de lutte est actuellement mis en place par la GDSA Île-de-France«, déclare Quentin Rome. Il recommande plutôt de signaler la présence de ces nids à l’association ou au Fredon Île-de-France.
À Paris aussi, le frelon asiatique fait frémir. Cet insecte est arrivé accidentellement dans la région et dans le reste de la France, dans des marchandises. Faut-il vraiment en avoir peur ? Nids, piqûres : voici des conseils pour s’en prémunir.
Le frelon asiatique, ou plus précisément le «frelon asiatique à pattes jaunes» selon Quentin Rome, expert de PatriNat, est reconnaissable par ses couleurs noires, jaunes et oranges. Ce spécialiste suggère d’appeler l’insecte «frelon velouté» ou «frelon à pattes jaunes» comme le disent les Anglais. Ces insectes sont connus pour construire des nids de grande taille, parfois aussi grands qu’une machine à laver. Ils ont été signalés en Île-de-France depuis 2009, avec des alertes dans plusieurs départements. Ils suscitent des craintes en raison de leur taille, allant de 2 à 3,5 cm.
Un atelier sur ce sujet se tiendra prochainement à la Maison Paris Nature, au parc Floral de Paris, pour informer le public sur les mesures de protection à prendre.
Comment distinguer les frelons asiatiques des frelons d’Europe ? Les premiers préfèrent accrocher leurs nids aux branches des arbres, tandis que les seconds ont tendance à les placer dans des cavités, y compris dans des bâtiments. Les frelons d’Europe sont moins présents dans les zones urbaines denses et privilégient les zones arborées.
Concernant les risques pour l’homme et la biodiversité, le frelon asiatique à pattes jaunes ne représente pas une menace majeure pour la biodiversité, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Selon un spécialiste des frelons, «Cet aspect est un peu exagéré. Ce sont surtout les méthodes de lutte contre ces frelons qui peuvent avoir un impact, puisqu’en plus de lutter contre les frelons, elles peuvent aussi attraper d’autres espèces.»
Quentin Rome nuance les risques pour les abeilles en affirmant : «Il ne se nourrit pas que d’abeilles domestiques. Ce frelon se focalise sur les insectes qui vivent groupés, les guêpes par exemple. On peut penser aussi aux mouches nécrophages, coprophages ou pollinisatrices, c’est-à-dire celles qui sont sur les cadavres d’animaux, les crottes ou les fleurs.»
En ce qui concerne les piqûres, le spécialiste affirme : «Un groupe de travail est piloté par l’ANSES et les centres anti-poison. L’étude est toujours en cours, mais elle montre déjà qu’il n’y a pas d’augmentation des accidents dans les zones où ce frelon est arrivé. Ce sont d’abord les abeilles domestiques, puis les guêpes, et le frelon d’Europe qui sont le plus fréquemment impliqués. Le frelon asiatique à pattes jaunes n’arrive qu’ensuite. On ne peut pas dire qu’il ne pique pas, mais on ne peut pas dire non plus que c’est une espèce plus à risque pour l’homme.»
En ce qui concerne les mesures préventives, Quentin Rome conseille de garder une distance de cinq mètres d’un nid de frelons et de ne pas faire de gestes brusques. Il recommande également de contacter les autorités compétentes en cas de présence de nids. En cas de piqûre, il conseille d’appliquer de l’eau savonneuse et de désinfecter la zone. Les personnes allergiques doivent rester vigilantes et appeler les services d’urgence en cas de réaction sévère.
Enfin, il est déconseillé de piéger soi-même les frelons, car cela risque de les attirer. Il est préférable de signaler la présence de nids aux organisations spécialisées.
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