Les grands-parents sont libérés après la garde à vue

Les gardes à vue des grands-parents maternels du petit Emile ont été levées dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 mars, avant une prise de parole très attendue du procureur d’Aix-en-Provence sur la mort toujours inexpliquée du garçonnet. «La garde à vue de ma cliente va être levée, c’est naturellement un immense soulagement», et elle «ressort libre», a déclaré Julien Pinelli, avocat de la grand-mère, Anne Vedovini, en sortant des locaux de la gendarmerie à Marseille peu après 3 heures du matin. Presque deux heures plus tard, Isabelle Colombani annonçait que son client, le grand-père, Philippe Vedovini, allait également ressortir sans poursuites à ce stade : «Au bout de 17 heures d’audition aujourd’hui, la garde à vue est levée.» Ils étaient placés en garde à vue pour «homicide volontaire» et «recel de cadavre». Suivez notre direct.

Un oncle et une tante également entendus. Les gardes à vue de deux de leurs enfants, un oncle et une tante d’Emile, ont également été levées, a appris franceinfo de source proche du dossier. Ils étaient entendus ailleurs.

Recherche de la vérité. «Il y avait peut-être des zones d’ombre à lever, mais voilà…», a estimé Isabelle Colombani, avocate du grand-père d’Emile. De son côté, Anne Vedovini a tenu à participer, selon son avocat, «à ce qui pourrait naturellement s’apparenter à une épreuve, mais elle a tenu à le faire dans la mesure où elle estimait que c’était sa contribution aussi à cette enquête dont elle attend aujourd’hui les réponses».

Conférence de presse. Le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a annoncé qu’il tiendrait une conférence de presse jeudi à 10h30. Il n’a fait aucune mention des auditions, se bornant à indiquer qu’il s’agira d’«évoquer la situation de l’enquête dans le dossier concernant la disparition et la mort d’Emile Soleil». Le magistrat n’a jusqu’à présent pris la parole qu’une seule fois dans ce dossier, lors de la découverte du crâne de l’enfant il y a un an.

Selon son avocat, Anne Vedovini a souhaité participer à ce qui pourrait être considéré comme une épreuve, car elle estime que c’est sa façon de contribuer à l’enquête et qu’elle attend des réponses.

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