Les jeunes migrants expulsés des quais de Seine après leur évacuation de la Gaîté Lyrique.

Les jeunes migrants expulsés de la Gaîté Lyrique et installés sous des tentes sur les quais de la capitale ont été délogés par les forces de l’ordre. Près de deux semaines après leur évacuation forcée, ces jeunes mineurs isolés ont été expulsés par la police ce mardi matin alors qu’ils avaient établi leur campement le long des bords de la Seine.

Selon la préfecture de police, environ 250 personnes et près de 140 tentes étaient installées sur les quais. Cette occupation a été jugée comme présentant des risques pour la salubrité publique et la santé des occupants en raison de l’absence d’accès à l’eau potable et de sanitaires, comme l’indique l’arrêté publié le 26 mars.

Les jeunes exilés, présents depuis le 10 décembre, réclamaient la reconnaissance de leur minorité et un logement stable. Ils critiquaient le fait que l’État ne leur proposait que des solutions temporaires en région et estimaient que les déplacer ailleurs ne constituait pas une véritable solution.

Un recours contre leur évacuation avait été déposé en fin de semaine, mais la décision du tribunal administratif de Paris a rejeté ce recours en estimant que l’installation de tentes sur les quais de Seine représentait un risque pour la sécurité des occupants et des passants. Le tribunal a conclu que cette évacuation ne portait pas atteinte de manière grave et manifestement illégale à l’une des libertés invoquées par les requérants.

Cette évacuation fait suite à l’occupation par environ 500 migrants de la salle de spectacle de la Gaîté Lyrique au cours des trois derniers mois. Les autorités ont mis en place un dispositif lors de l’évacuation de la Gaîté Lyrique, mais les jeunes migrants ont finalement été expulsés de leurs tentes sur les quais de la Seine.

La situation des migrants et des réfugiés reste préoccupante en France, avec des évacuations régulières de campements et des difficultés persistantes quant à l’accès à un logement stable. Les autorités continuent de faire face à des défis complexes en matière d’accueil et d’intégration des migrants sur le territoire français. Les jeunes migrants installés sous des tentes sur les quais de la capitale depuis leur expulsion de la Gaîté lyrique viennent d’être expulsés par les forces de l’ordre.

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Près de deux semaines après avoir été évacués de force de la Gaité Lyrique, les jeunes mineurs isolés ont été expulsés par la police ce mardi matin. Ils avaient monté leurs tentes sur les bords de Seine.

Opération de « mise à l’abris » de 150 réfugiés qui avaient installés un campement sur les quais de Seine après l’évacuation de la Gaité Lyrique. pic.twitter.com/cSxFW31aHE – CLPRESS / Agence de presse (@CLPRESSFR) April 1, 2025

Selon la préfecture de police, «250 personnes et près de 140 tentes» y étaient installées. Une occupation qui «comporte des risques avérés pour la salubrité publique et la santé des occupants en raison de l’absence d’accès à l’eau potable, de sanitaires», peut-on lire dans l’arrêté publié ce mercredi 26 mars.

«Le juge mentionne que l’installation de tentes sur les quais de Seine constitue elle-même un risque pour la sécurité de leurs occupants comme des passants et que les conclusions présentées contre le préfet de police tendant à l’évaluation de vulnérabilité sont mal dirigées alors qu’au demeurant la PRIF (préfecture d’Île-de-France, NDLR) a prévu un dispositif lors de l’évacuation de la Gaîté lyrique», indique la préfecture de police.

Les trois derniers mois, environ 500 migrants occupaient la salle de spectacle de la Gaîté Lyrique. Les jeunes exilés, installés depuis le 10 décembre, réclamaient la reconnaissance de leur minorité et un logement stable. Ils dénonçaient le fait que l’État ne propose que des solutions temporaires, en région, et estimait que «la solution n’[était] pas de [les] déplacer ailleurs».

Un recours contre leur évacuation avait été déposé en fin de semaine. Rendue samedi, la décision du tribunal administratif de Paris l’a rejetée, estimant que «l’installation de tentes sur les quais de Seine constitue elle-même un risque pour la sécurité de leurs occupants comme des passants». Le tribunal estime que cette évacuation «ne peut être regardée comme ayant porté une atteinte grave et manifestement illégale à l’une des libertés invoquées par les requérants». Please rewrite this sentence.

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