Les chauffeurs de taxi menacent de nouvelles actions de blocage. Une réunion est prévue avec leurs représentants au ministère des Transports ce samedi à 17h pour tenter de trouver une issue au conflit.
«À partir de lundi», s’il n’y a pas d’ouverture de négociations, les aéroports parisiens de Roissy et Orly «vont être bloqués par les taxis et puis nous allons aussi nous occuper de Roland-Garros», a déclaré Mme Cordier, le premier tour du tournoi de tennis démarrant dimanche.
«On demande le retrait immédiat de cette convention et on demande à retourner autour de la table des négociations», a déclaré samedi sur France Info, Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale des taxis (FNDT), sans quoi de nouveaux blocages sont à prévoir.
De nombreux taxis ont passé la nuit de vendredi à samedi boulevard Raspail, aux abords du ministère des Transports. Selon Gérome Lassalle, de l’association Elite Taxis, «au moins 300» d’entre eux ont campé là.
En cas d’échec de la réunion au ministère, «les confrères vont être surmotivés pour prendre d’assaut les aéroports et les gares parisiennes», a-t-il déclaré.
Le Premier ministre, François Bayrou, est attendu lors de cette réunion qui a lieu à 17h au ministère des Transports.
L’intersyndicale des taxis a lancé une mobilisation lundi pour protester contre ce projet qui prévoit une unification des tarifs, aujourd’hui hétérogènes selon les départements.
Le nouveau système doit reposer sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs.
Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).
D’après le directeur général de l’Assurance maladie Thomas Fatôme, «la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients».
Le remboursement des transports de patients sur prescription est une activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains artisans-taxis.
Les taxis demandent le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur. Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il ne comptait «pas faire machine arrière».
Tout au long de la semaine, des milliers de taxis ont manifesté, participé à des opérations escargot ou mis en place des blocages près des gares et aéroports pour se faire entendre.
A Paris, l’épicentre de la contestation s’est concentré boulevard Raspail, où concerts de klaxons et feux d’artifice ont rythmé la semaine.
Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre et quatre manifestants parisiens ont été poursuivis.
Les organisations de taxis ont aussi pris pour cible les chauffeurs de VTC, qui travaillent avec des plateformes comme Uber ou Bolt, accusés de concurrence déloyale et de pratiques irrégulières.
Une nouvelle réglementation sur le transport des patients est sur le point d’être mise en place.
Les chauffeurs de taxi menacent de nouvelles actions de blocage. Une réunion est prévue avec leurs représentants au ministère des Transports ce samedi à 17h pour tenter de trouver une issue au conflit.
À partir de lundi, les aéroports parisiens de Roissy et Orly vont être bloqués par les taxis si aucune négociation n’est ouverte. Mme Cordier, présidente de la Fédération nationale des taxis (FNDT), a également annoncé des actions à Roland-Garros, le tournoi de tennis débutant dimanche.
La mobilisation des taxis fait suite à un projet de réforme visant à unifier les tarifs de transport des patients, actuellement variables selon les départements. Ce nouveau système, prévu pour entrer en vigueur le 1er octobre, prévoit une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, suivi d’un tarif kilométrique pour limiter les coûts excessifs.
Malgré les protestations des taxis et leur demande de retrait de la convention de la CNAM, le gouvernement a affirmé qu’il n’envisageait pas de reculer sur ce projet. Les organisations de taxis ont donc appelé à des actions de blocage et de protestation tout au long de la semaine.
Les chauffeurs de VTC ont également été pointés du doigt par les taxis pour concurrence déloyale et pratiques irrégulières. La tension est montée à plusieurs reprises, avec des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.
Malgré les désaccords persistants, le directeur général de l’Assurance maladie affirme que la majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle de tarification, axé sur un meilleur transport des patients.
La réunion au ministère des Transports ce samedi s’annonce décisive pour l’avenir de la profession des taxis et le système de transport des patients en France. Une nouvelle réglementation sur le transport des patients doit être mise en place.
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