Les volontaires en service civique dans les Ehpad apportent une bouffée d’air frais pour les résidents. Gaël Paradis, 19 ans, effectue un service civique senior dans un Ehpad du 19e arrondissement. Son engagement bénéficie grandement aux résidents et le prépare à une carrière dans le secteur social. «On a souvent une mauvaise image de ces établissements. Souvent on dit, entre guillemets, que ce sont des mouroirs et donc j’avais un peu cette appréhension avant de venir. Mais quand je suis arrivé ici, j’ai vu qu’il y avait de la vie, de l’animation. Je me suis dit finalement que ce n’était pas si triste que ça !», se rappelle Gaël. Dans cet Ehpad, Gaël organise des sorties extérieures, des ateliers mémoire et sportifs, apportant ainsi de la nouveauté et de la vitalité à la communauté. Son implication est saluée par les résidents et le personnel de l’établissement. Les missions des volontaires en service civique sont coordonnées par l’animateur de la structure, Phillipe Vigneras, qui souligne l’importance de leur contribution. Les résidents bénéficient ainsi d’activités variées et adaptées à leurs besoins. Aurore Brochet, assistante aux ressources humaines à la résidence Amarraggi, souligne l’apport unique de chaque volontaire en fonction de ses compétences et passions. Les résidents bénéficient ainsi d’activités diversifiées et enrichissantes. Grâce à leur engagement et à leur créativité, les volontaires en service civique comme Gaël apportent un souffle nouveau dans les Ehpad, créant des liens précieux avec les résidents et contribuant à leur bien-être. Des volontaires en service civique apportent de la fraîcheur dans les Ehpad, un souffle d’air pour les résidents

Gaël Paradis effectue un service civique senior au sein d’un Ehpad dans le 19e arrondissement. Une expérience de vie marquante pour ce jeune homme de 19 ans, bénéfique pour les résidents de l’établissement, qui va le préparer à une carrière dans le secteur social.

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«On a souvent une mauvaise image de ces établissements. Souvent on dit, entre guillemets, que ce sont des mouroirs et donc j’avais un peu cette appréhension avant de venir. Mais quand je suis arrivé ici, j’ai vu qu’il y avait de la vie, de l’animation. Je me suis dit finalement que ce n’était pas si triste que ça ! «, se rappelle Gaël.

Dans la grande salle de restauration de cette résidence, le jeune homme s’invite naturellement à toutes les tables. «Avec Gaël, on sort prendre l’air souvent une heure ou une demi-heure. On fait le tour de l’Ehpad. C’est lui qui me propose, il est très psy et il s’occupe de tout le monde. On l’appelle et il est là», déclare Charles qui se déplace en fauteuil roulant.

Voilà presque huit mois que cet ex-étudiant en psychologie de 19 ans se rend dans cet établissement spécialisé qui abrite près de 80 résidents, des personnes dépendantes ou atteintes de la maladie d’Alzheimer. Gaël effectue un service civique solidarité seniors dédié à l’animation de cette petite communauté.

Phillipe, l’animateur de l’établissement, Gaël et une résidente.

© Jean Forneris France TV

Sorties quotidiennes extérieures et culturelles, animations d’ateliers mémoire ou de sport, les missions de ces volontaires en service civique sont organisées par l’animateur de la structure, Phillipe Vigneras. «On les guide et ils apportent du sang neuf, des idées nouvelles. Pour moi le but du jeu, c’est qu’ils aillent voir tous les résidents. S’ils ne se sentent pas capables par rapport à tel ou tel ou résident, par rapport à tel ou tel dépendance, ce qui est tout à fait possible, je les écoute et ils ne sont pas obligés», précise l’animateur.

«Au début, on ne savait pas trop comment appréhender ce que ferait le service civique dans notre établissement. Et après, je dirais que c’est aussi une question de personne», explique Aurore Brochet, assistante aux ressources humaines à la résidence Amarraggi. «Par exemple, on a eu une volontaire en service civique qui adorait dessiner et qui a du coup proposé plus d’activités en lien avec l’art. On se sert un peu de leurs ressources et après on ajuste auprès des résidents les activités qu’ils peuvent proposer», précise-t-elle.

Tout le monde connaît Gaël

Un salarié de la résidence Amarraggi

Au début de son activité il y a sept mois, Gaël, a connu des moments parfois difficiles. «Les premiers jours, j’avais un petit peu de stress, je me demandais comment je réagirais face à des personnes qui quand on leur parle, ne réagissent pas» se souvient-il. «En fait, il y a certaines clefs qui permettent d’établir un lien. Ça peut être par exemple de la musique.

Il y a quelque chose qui leur fait plaisir, qui leur donne le goût de vivre tout simplement», souligne-t-il pour chaque résident.

Un peu artiste, intéressé par l’actualité, Gaël a instauré petit à petit des rendez-vous inédits dans l’établissement : une revue de presse à laquelle participent les résidents, des conférences qu’il a baptisées : ‘ Et si on parlait de …’ «On discute autour d’un thème. Moi, je ramène des anecdotes que j’ai trouvées sur internet ou issues de mes connaissances personnelles et ça fait un super échange», assure-t-il.

Maryvonne Perchot, directrice de l’établissement, se félicite de ses initiatives. «Ces activités permettent aux résidents de garder du sens, de tisser du lien social, de se sentir aussi utiles en participant à des ateliers qui leur sont adaptés», affirme-t-elle.

La salle de restauration de la résidence.

© Jean Forneris France TV

Adèle Brégeon, représentante de l’association nationale pour le déploiement du Service Civique Solidarité, déclare : «70 % de ces jeunes en moyenne n’ont jamais eu de contact avec les personnes âgées, si ce n’est dans leur entourage familial. On a eu pas mal de jeunes qui souhaitent se réorienter.» L’association collabore depuis deux ans avec la résidence Amaragi et lui adresse des volontaires désireux de s’investir dans ce domaine. «Le service civique, c’est un premier pas, soit vers la réinsertion et après pour de l’insertion. C’est une expérience qui généralement est quand même une bonne ligne sur le CV et qui plaît aux employeurs», énonce Adèle Brégeon.

Bulle Impens travaillait dans le milieu du théâtre. À présent, cette jeune femme de 25 ans termine un service civique dans une association d’aide à la personne à Paris. La jeune femme effectue notamment des visites de convivialité chez des personnes âgées isolées.

Confiant, la jeune volontaire confie : «Je ne me rendais pas compte à quel point ces personnes âgées se sentaient très seules. Souvent, ma visite, c’est un peu le rayon de soleil de leur semaine même si c’est juste une heure avec eux. C’est énorme et ils me remercient tout le temps. Je me sens utile et importante. C’est ce qui me motive à travailler dans ce secteur.»

Un sentiment d’utilité et une émotion ressentie également par Gaël. Le jeune homme envisage une carrière dans le secteur social, convaincu par cette première expérience d’animateur au sein d’un Ehpad. «Si vous vous envoyez de l’énergie positive, si vous vous donnez vraiment de votre personne pour faire l’animation, eux, ils vont vous le renvoyer, ils vont faire en sorte que l’animation marche et c’est ça qui est top ! «

On dit souvent, entre guillemets, que les Ehpad sont des mouroirs, donc j’avais un peu cette appréhension avant de venir. Mais en arrivant ici, j’ai constaté qu’il y avait de la vie, de l’animation. Finalement, je me suis dit que ce n’était pas si triste que ça !», se rappelle Gaël.

Dans la salle de restauration de cette résidence, le jeune homme se mêle naturellement à toutes les tables. «Avec Gaël, on sort souvent prendre l’air, pendant une heure ou une demi-heure. On fait le tour de l’Ehpad. C’est lui qui propose, il est très attentionné et s’occupe de tout le monde. On l’appelle et il est là», déclare Charles, qui se déplace en fauteuil roulant.

Depuis près de huit mois, Gaël, un ancien étudiant en psychologie de 19 ans, se rend dans cet établissement spécialisé accueillant près de 80 résidents dépendants ou atteints de la maladie d’Alzheimer. Il effectue un service civique solidarité seniors dédié à l’animation de cette petite communauté.

Les missions de ces volontaires en service civique, telles que les sorties extérieures et culturelles, les ateliers mémoire ou sport, sont organisées par l’animateur de la structure, Phillipe Vigneras. «On les guide et ils apportent du sang neuf, des idées nouvelles. Le but est qu’ils interagissent avec tous les résidents. S’ils ne se sentent pas à l’aise avec certains résidents ou situations, je les écoute et ils ne sont pas obligés», précise l’animateur.

«Au début, on ne savait pas trop à quoi s’attendre avec le service civique dans notre établissement. Mais finalement, tout dépend de la personne», explique Aurore Brochet, assistante aux ressources humaines à la résidence Amarraggi. «Par exemple, nous avons eu une volontaire en service civique qui aimait dessiner et a proposé plus d’activités artistiques. Nous exploitons leurs compétences et ajustons les activités en fonction des résidents», ajoute-t-elle.

Tout le monde connaît Gaël», affirme un salarié de la résidence Amarraggi. Au début de son engagement, Gaël a rencontré des difficultés. «Les premiers jours, j’avais un peu de stress, je me demandais comment réagir face à des personnes qui ne réagissent pas quand on leur parle», se souvient-il. «Finalement, il y a des clés pour établir un lien, comme la musique. Chaque résident a quelque chose qui lui fait plaisir, qui lui donne envie de vivre tout simplement», souligne-t-il.

Un peu artiste et intéressé par l’actualité, Gaël a mis en place des rendez-vous originaux dans l’établissement : une revue de presse avec la participation des résidents, des conférences baptisées «Et si on parlait de…», lors desquelles ils discutent autour d’un thème. Moi, j’apporte des anecdotes que j’ai trouvées sur internet ou issues de mes connaissances personnelles, et cela crée un échange enrichissant», assure-t-il.

Maryvonne Perchot, directrice de l’établissement, se félicite de ses initiatives. «Ces activités permettent aux résidents de garder du sens, de tisser du lien social, et de se sentir utiles en participant à des ateliers adaptés à eux», affirme-t-elle.

Adèle Brégeon, représentante de l’association nationale pour le déploiement du Service Civique Solidarité, déclare : «70 % de ces jeunes en moyenne n’ont jamais eu de contact avec les personnes âgées, si ce n’est dans leur entourage familial. On a eu pas mal de jeunes qui souhaitent se réorienter.» L’association collabore depuis deux ans avec la résidence Amaragi et envoie des volontaires désireux de s’investir dans ce domaine. «Le service civique est un premier pas vers la réinsertion et l’insertion. C’est une expérience qui est généralement un bon atout sur le CV et qui plaît aux employeurs», souligne Adèle Brégeon.

Bulle Impens, une ancienne professionnelle du théâtre de 25 ans, termine actuellement un service civique dans une association d’aide à la personne à Paris. Elle effectue des visites de convivialité chez des personnes âgées isolées. «Je ne me rendais pas compte à quel point ces personnes âgées se sentaient très seules. Souvent, ma visite est un rayon de soleil pour leur semaine, même si ce n’est qu’une heure avec eux. C’est énorme et ils me remercient tout le temps. Je me sens utile et importante, et c’est ce qui me motive à travailler dans ce secteur», confie la jeune volontaire.

Ce sentiment d’utilité et d’émotion est également partagé par Gaël. Le jeune homme envisage une carrière dans le secteur social, convaincu par cette première expérience d’animateur au sein d’un Ehpad. «Si vous envoyez de l’énergie positive, et si vous vous investissez vraiment dans l’animation, les résidents vous le renverront. Ils feront en sorte que l’animation fonctionne, et c’est ce qui est génial !» affirme-t-il.

Gaël Paradis effectue un service civique senior au sein d’un Ehpad dans le 19e arrondissement. Cette expérience de vie est marquante pour ce jeune homme de 19 ans, bénéfique pour les résidents de l’établissement, et le prépare à une carrière dans le secteur social.

«On a souvent une mauvaise image de ces établissements. Souvent, on dit, entre guillemets, que ce sont des mouroirs. J’avais un peu cette appréhension avant de venir. Mais quand je suis arrivé ici, j’ai vu qu’il y avait de la vie, de l’animation. Finalement, je me suis rendu compte que ce n’était pas si triste que ça !», se remémore Gaël.

Dans la grande salle à manger de la résidence, le jeune homme se mêle naturellement à toutes les tables. «Avec Gaël, on sort prendre l’air souvent pendant une heure ou une demi-heure. On fait le tour de l’Ehpad. C’est lui qui propose, il est très à l’écoute et s’occupe de tout le monde. On l’appelle et il est là», déclare Charles, qui se déplace en fauteuil roulant.

Depuis près de huit mois, ce jeune ancien étudiant en psychologie de 19 ans se rend dans cette résidence spécialisée accueillant près de 80 résidents, des personnes dépendantes ou atteintes de la maladie d’Alzheimer. Gaël effectue un service civique dédié à l’animation de cette petite communauté.

Des sorties quotidiennes à l’extérieur, des animations d’ateliers mémoire ou sportifs, les missions de ces volontaires en service civique sont organisées par l’animateur de la structure, Phillipe Vigneras. «On les guide et ils apportent un souffle nouveau, des idées fraîches. Pour moi, l’objectif est qu’ils rencontrent tous les résidents. S’ils ne se sentent pas capables par rapport à un résident ou une dépendance en particulier, ce qui est tout à fait possible, je les écoute et ils ne sont pas obligés», précise l’animateur.

«Au début, on ne savait pas trop à quoi nous attendre avec l’arrivée du service civique dans notre établissement. Et finalement, je dirais que cela dépend aussi des personnes», explique Aurore Brochet, assistante aux ressources humaines à la résidence Amarraggi. «Par exemple, nous avons eu une volontaire en service civique qui aimait dessiner et qui a donc proposé davantage d’activités artistiques. Nous nous inspirons un peu de leurs compétences et adaptons les activités à proposer aux résidents», précise-t-elle.

«Tout le monde connaît Gaël», déclare un salarié de la résidence Amarraggi.

Au début de son activité il y a sept mois, Gaël a connu des moments parfois difficiles. «Les premiers jours, j’avais un peu de stress, je me demandais comment réagir face à des personnes qui ne réagissent pas quand on leur parle», se souvient-il. «En réalité, il y a certaines clés pour établir un lien. Ça peut être par exemple la musique. Chaque résident a quelque chose qui lui fait plaisir, qui lui donne envie de vivre tout simplement», souligne-t-il.

Un peu artiste et intéressé par l’actualité, Gaël a progressivement instauré des rendez-vous inédits dans l’établissement : une revue de presse à laquelle les résidents participent, des conférences qu’il a intitulées : ‘Et si on parlait de…’. «Nous discutons autour d’un thème.

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