L’ONU autorisée à faire entrer «environ 100» camions d’aide, selon son porte-parole

Un retour au compte-goutte. L’ONU a été autorisée à faire entrer «environ 100» camions d’aide dans la bande de Gaza, territoire palestinien assiégé et affamé, selon un porte-parole. Jens Laerke, porte-parole du bureau des Affaires humanitaires de l’ONU, a expliqué mardi 20 mai que les Nations unies avaient été autorisées à récupérer les cinq premiers camions entrés la veille dans la bande de Gaza, après des semaines de blocus total par Israël. Suivez notre direct.

Israël critiqué par le Quai d’Orsay. Au micro de France Inter, Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a déclaré que la bande de Gaza était devenue «un mouroir, pour ne pas dire un cimetière», alors que l’armée israélienne intensifie son offensive militaire dans l’enclave palestinienne. Le chef de la diplomatie française a évoqué par ailleurs «une violation absolue de toutes les règles du droit international».

De nouvelles frappes israéliennes font au moins 44 morts. Les secouristes palestiniens ont signalé de nombreuses victimes dans de nouveaux bombardements sur l’enclave palestinienne. «Les équipes de la défense civile ont transféré [vers des hôpitaux] au moins 44 morts, en majorité des enfants et des femmes, ainsi que des dizaines de blessés, à la suite de nouveaux massacres commis» dans la nuit de lundi à mardi, a déclaré un porte-parole de cette organisation de premiers secours.

La France, le Royaume-Uni et le Canada haussent le ton. Dans une déclaration conjointe, Emmanuel Macron, Keir Starmer et Mark Carney ont prévenu lundi qu’ils ne resteraient «pas les bras croisés» face aux «actions scandaleuses» du gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou à Gaza, menaçant de «mesures concrètes» s’il ne cesse pas son offensive militaire et ne débloque pas l’aide humanitaire. Le Premier ministre israélien a vivement réagi, estimant que les trois dirigeants occidentaux offraient une «immense récompense» au Hamas.

L’aide humanitaire entre au compte-goutte. Sous la pression de certains de ses alliés, Benyamin Nétanyahou a annoncé la reprise très limitée des livraisons de nourriture dans la bande de Gaza. Mais cette autorisation est loin d’apaiser les craintes de l’ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois contre le risque de famine à Gaza. «C’est de la poudre aux yeux», a dénoncé Claire Nicolet, de Médecins sans frontières (MSF). Ce sont «des miettes, on se moque de cette population», a renchéri le médecin humanitaire Raphaël Pitti sur franceinfo.

Les houthis menacent le port israélien de Haïfa d’un «blocus naval». Les rebelles houthis du Yémen ont menacé lundi soir de mettre en place un «blocus naval» de Haïfa, le principal port israélien, prévenant que les navires s’y rendant seraient désormais des «cibles». Cette décision «est une réponse à l’aggravation de l’agression brutale israélienne contre notre peuple et à Gaza», a déclaré un porte-parole du groupe armé, ajoutant que leurs attaques contre Israël «cesseraient une fois que l’agression contre Gaza prendrait fin et que le blocus [de l’enclave] serait levé».

Un porte-parole du groupe armé a déclaré que leur décision de cesser les attaques contre Israël était une réponse à l’aggravation de l’agression brutale israélienne contre leur peuple et à Gaza. Il a ajouté que les attaques prendraient fin une fois que l’agression contre Gaza cesserait et que le blocus de l’enclave serait levé. Please rewrite this sentence.

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