Lors du procès du financement libyen, le parquet a demandé de reconnaître Nicolas Sarkozy coupable du financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007. Le parquet demande de reconnaître Nicolas Sarkozy coupable du financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007. Lors du procès du financement libyen, le parquet a requis que Nicolas Sarkozy soit reconnu coupable du financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007.



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Les trois magistrats du Parquet national financier (PNF), Sébastien de la Touanne, Philippe Jaeglé et Quentin Dandoy, au procès des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCEINFO)

Les trois magistrats du Parquet national financier (PNF), Sébastien de la Touanne, Philippe Jaeglé et Quentin Dandoy, au procès des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCEINFO)

Au lendemain d’une première charge contre l’ancien président de la République, le Parquet national financier a poursuivi mercredi ses réquisitions à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de ses anciens ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth.

«Nicolas Sarkozy a donné son accord exprès et préalable pour chaque dépense, il a donné son accord de principe à la commission de l’infraction et il a en tant que candidat signé les comptes de campagne.» Le ton des réquisitions est resté ferme à l’encontre de l’ancien chef d’Etat, mercredi Dès le début de son réquisitoire, les magistrats du Parquet national financier (PNF) avaient affirmé, devant le tribunal correctionnel de Paris, l’existence d’un «pacte de corruption» entre Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy pour financer sa campagne électorale, qualifié d'»inconcevable, inouï et indécent».

Le procureur Quentin Dandoy est ensuite revenu sur les mécanismes de ce financement, soulignant que «l’argent est souvent le nerf de la guerre» en campagne électorale. Il a établi un parallèle avec l’affaire Bygmalion, mettant en lumière la circulation d’espèces non comptabilisées dans les comptes de campagne, évaluées à plus de 450 000 euros par les juges d’instruction.

Malgré l’absence de preuve formelle, le procureur a souligné la présence d’argent liquide dans la campagne présidentielle, évoquant des «notes de frais», des primes aux salariés, des frais divers. Il a également mentionné l’intermédiaire Ziad Takieddine, présenté comme un agent de corruption capable de transporter des valises d’argent.

Le PNF a demandé au tribunal de déclarer coupable Nicolas Sarkozy de financement illégal de sa campagne électorale, ainsi que Claude Guéant et Eric Woerth pour complicité. Brice Hortefeux a également été visé pour avoir transmis les coordonnées d’un compte suspect. Les procureurs ont également réclamé que l’ancien chef de l’Etat soit reconnu coupable de corruption, recel de détournement de fonds publics et association de malfaiteurs. Au cours de l’audience, Nicolas Sarkozy a pris des notes et échangé quelques mots avec ses co-accusés, exprimant son agacement à certains moments. Il recevra la peine requise à son encontre jeudi en fin de journée. ELISABETH DE POURQUERY from FRANCEINFO reported on the ongoing case against former French President Nicolas Sarkozy and his associates, including Claude Guéant, Brice Hortefeux, and Eric Woerth. The Parquet national financier continued its requisitions, alleging that Sarkozy approved illegal campaign expenses, signed off on the corruption scheme with Libyan dictator Mouammar Kadhafi, and funneled money into his successful 2007 presidential campaign.

The prosecutor highlighted the significant role of money in electoral campaigns and drew parallels with a previous case involving excessive spending by Sarkozy in the 2012 election. While no direct evidence of false invoicing was presented, the prosecutor pointed to unaccounted-for cash transactions totaling over 450,000 euros, suggesting illicit financial activities during the 2007 campaign.

The prosecutor also mentioned the involvement of intermediary Ziad Takieddine, who allegedly facilitated the transfer of funds to key figures like Guéant and Woerth. The prosecutor urged the court to consider the totality of the evidence, linking Libyan money to Sarkozy’s campaign expenses through a complex web of transactions.

The prosecutor sought guilty verdicts for Sarkozy on charges of illegal campaign financing, Guéant and Woerth for complicity, and Hortefeux for his role in facilitating the illicit money transfers. Sarkozy, visibly engaged during the proceedings, will learn his fate when the court delivers its verdict.

Overall, the case against Sarkozy and his associates paints a damning picture of corruption and illegal financing in French politics, highlighting the need for accountability and transparency in electoral processes. Rewrite the text while keeping the anchor texts of the links in the

intact



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Les trois magistrats du Parquet national financier (PNF), Sébastien de la Touanne, Philippe Jaeglé et Quentin Dandoy, au procès des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCEINFO)

Les trois magistrats du Parquet national financier (PNF), Sébastien de la Touanne, Philippe Jaeglé et Quentin Dandoy, au procès des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCEINFO)

Au lendemain d’une première charge contre l’ancien président de la République, le Parquet national financier a poursuivi mercredi ses réquisitions à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de ses anciens ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth.

«Nicolas Sarkozy a donné son accord exprès et préalable pour chaque dépense, il a donné son accord de principe à la commission de l’infraction et il a en tant que candidat signé les comptes de campagne.» Le ton des réquisitions est resté ferme Dès le début de son réquisitoire, les magistrats du Parquet national financier (PNF) ont affirmé qu’un «pacte de corruption» entre Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy avait été soutenu devant le tribunal correctionnel de Paris. Ce pacte, qualifié d'»inconcevable, inouï et indécent», visait à financer la campagne électorale de ce dernier.

Le procureur Quentin Dandoy a souligné que l’argent était souvent crucial en période électorale, en faisant notamment référence à l’affaire Bygmalion où Nicolas Sarkozy a été condamné pour des dépenses excessives. Il a mis en lumière la circulation d’espèces non déclarées dans les comptes de campagne, évaluées à plus de 450 000 euros par les juges d’instruction.

Bien que cette comparaison entre les financements de 2007 et 2012 ne constitue pas une preuve en soi, elle a mis en évidence la présence d’argent liquide dans la campagne présidentielle. Le procureur a également évoqué des indices de versements d’argent liquide liés à un supposé pacte de corruption, sans pour autant prouver l’existence d’un système de fausses factures.

Le PNF a demandé au tribunal de déclarer coupable Nicolas Sarkozy de financement illégal de campagne électorale, ainsi que d’autres complices impliqués dans cette affaire. Le procureur a également requis des accusations de corruption et d’association de malfaiteurs contre l’ancien chef de l’Etat. Nicolas Sarkozy devra attendre la fin de la journée de jeudi pour connaître la peine requise à son encontre. Please rewrite this sentence.

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