Ils ont déployé une banderole à l’aide d’une housse de couette.
«C’est pour expliquer qu’aucune famille ne doit dormir dehors et cette housse de couette, c’est pour exprimer le fait que tout le monde doit avoir sa chambre et dormir sous une couette à la maison«, indique Donia Rezgui, voisine de Riana et parent déléguée du groupe scolaire Moureau.
Riana est également soutenue par la députée L’Après de l’arrondissement Danielle Simonnet. «Je me mobilise car c’est une situation insupportable. Il y a une crise du logement et de l’hébergement.» Elle appelle à respecter le premier besoin élémentaire «c’est-à-dire un toit à toutes et tous».
Avec Marion Lompageu et Guillaume Le Gouic
Riana, une mère de famille congolaise, est confrontée à une situation difficile. Elle réside avec ses trois enfants dans un centre pour demandeurs d’asile situé dans le 20ème arrondissement de Paris et risque d’être expulsée à tout moment. Vivant dans un espace exigu de 10 mètres carrés, elle a refusé une demande d’asile le 13 mars, ce qui a déclenché la menace d’expulsion. Riana raconte : «On m’a donné deux jours pour sortir sinon on va me mettre dehors». Originaire de Kinshasa, au Congo, elle exprime son angoisse à l’idée de se retrouver à la rue avec ses enfants.
Arrivée en France en 2021, Riana a refusé de quitter l’Île-de-France faute d’un logement alternatif proposé par les services sociaux. Cette incertitude la plonge dans une précarité constante, où le risque de se retrouver sans abri est imminent. Face à cette situation critique, elle a sollicité le soutien de l’école fréquentée par deux de ses enfants. La directrice a informé les autres parents de famille, qui ont réagi en manifestant leur solidarité envers Riana et sa famille. Ils ont déployé une banderole confectionnée à partir d’une housse de couette.
Donia Rezgui, voisine de Riana et parent déléguée du groupe scolaire Moureau, explique le symbolisme derrière cette action : «C’est pour expliquer qu’aucune famille ne doit dormir dehors et cette housse de couette, c’est pour exprimer le fait que tout le monde doit avoir sa chambre et dormir sous une couette à la maison». L’initiative a également reçu le soutien de la députée de l’arrondissement, Danielle Simonnet de L’Après, qui déclare : «Je me mobilise car c’est une situation insupportable. Il y a une crise du logement et de l’hébergement». Elle appelle à garantir le premier besoin essentiel, à savoir un toit pour tous.
Dans cette période difficile, Riana et sa famille peuvent compter sur la solidarité de leur communauté locale. Cette mobilisation collective met en lumière les enjeux cruciaux liés à l’accès au logement et à l’hébergement pour tous.
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